Universal Soldier Rédemption

Cher sens critiqueur, chère sens critiqueuse,

A l'origine ceci était un commentaire rebondissant sur la critique de monsieur Drélium, mais après une cinquantaine de lignes j'ai réalisé que je venais de pondre une critique en bonne et du forme. Elle commence néanmoins ainsi :

Cher Drélium,

Le plan séquence d'intro m'a soufflé, dans l'ensemble je fus surpris par le chef op, les scènes d'action sont d'une fluidité admirables quand on compare avec des supers productions comme le dernier Batman, merde enfin un réal se souvenant que les bourrins aussi on le droit d'avoir des plans léchés ! J'ai eu l'étrange sensation que John Hyams commençais à se lâcher, à tester des trucs, à faire du cinéma avec un grand C, comme Coup de pied dans tes Couilles.

Je n’ai pas trop compris pourquoi The Raid avait eu cet effet sur les actions-mans et actions-girls de cette petite partie de l’univers, mon esprit de contradiction est peut-être en partie responsable mais ce films m’a semblé terriblement cuculte. Les scènes ont zéro crédibilité : on commence par les flingues, puis on passe aux couteaux, ensuite on finit aux poings, le héros croise de nombreuses armes entre temps mais il s'en branle. Lorsqu’on est seul contre tous une pétoire ça sert visiblement à rien : "Et ouais les mecs, j'aurais pu vous dézinguer à coup de tatane dès le début mais je voulais prouver que mes pieds était plus efficace qu'un régiment de keufs équipé de mitraillettes". C’est du grand n'importe quoi au service de chorégraphies martiales allègrement violentes. Au moins ici, quand le héros affronte une armée et croise un flingue, il utilise le flingue. Et si les deux scènes avec les papys bastons n'avaient pas été aussi minables il aurait mérité un voir deux points supplémentaire ce film. (Pour le coup, la machette ils auraient mieux fais de la laisser dans un coin et finir leur bagarre à grand coup de boules.)

Tu l’a bien compris j’ai apprécié ton comparatif avec the raid cependant je ne suis absolument pas d’accord avec ta phrase suivante « on parle bien d'une énième fausse suite de Universal Soldier, je sais, j'y ai pas cru non plus ». Non d’un spinning front kick serais tu devenu voyant à mon insu monsieur drélium ?!! Comment peut tu savoir que ce n’est pas raccord sans avoir vu le reste saperlotte ?!!
Contrairement au 2 ou 3, je trouve ce film passablement raccord avec la franchise universal soldier, je dirais même qu’il tente de créer une liaison entre tous les films. Les universelles ne guérissent plus dans un bloc de glaces depuis un moment, l’évolution aidant ils peuvent le faire de manière autonome, un membre tranché n’a besoin que d’une bonne nuit de sommeille pour repousser, on est dans une régénération cellulaire totale, Serval fait à peine mieux, on est plus au vingtième siècle, on est dans le futur en marche du vingt et unième. John l’a parfaitement compris, les scientifiques de ce nouveau millénaire peuvent assurément reproduire n’importe quel universal ayant existé a partir de son ADN (Je rappel que les scientifiques de l’ancien millénaire arrivaient à créer des universal soldier alors que leur écran de téléviseur n’avais que cinq couleurs…), c’est donc tout a fait logique que Dolph Lundgren face son come back dans le troisième opus alors qu’il est passé dans une moissonneuse batteuse durant le premier. En vérité John Hyams c’est un chat et comme tout le monde le sais, un chat retombe TOUJOURS sur ses pattes.

Pour le reste tu m’ôte les maux de la bouche monsieur Drélium, Andrei Arlovski est splendide avec une barbe (Il avait déjà une bonne tête de brute sans, mais là, c’est du bucheron de haut standing) et mon petit Scott Adkins est effectivement le frère caché de Ben Affleck (Je t’invite à regarder Undisputed 2 et 3 si ce n’est pas déjà fais, Scotty fais ce dont cette trompette de Ben à toujours rêver de faire sur un ring, c’est un vrai bonhomme mon Scotty)

Sur ce, je remercie les trois pellés et deux tondus ayant réussi à trouvé ma modeste critique dans les rayons du fond malgré la qualité indéniable des critiques sur le devant de la SCène.

Bastonneusement