Même si les choix de carriéres de Bruce Willis sont de plus en plus douteux, voir son nom suffit à me faire acheter un film. Dans le cas de Vice, je n’attendais pas de miracle…
Dans un futur pas bien lointain, Julian Michaels a créé Vice, une petite ville dans laquelle navigue des humanoïdes utilisé pour réaliser les fantasmes de clients riches. La ville est ainsi la proie de crimes en tout genre. Jusqu’à ce que l’un des humanoïdes en question, qui revit chaque jour la même histoire, se souvienne de ses vies précédentes et s’enfuie…
Bruce Willis interpréte donc ici Julian Michaels. On se souvient qu’il avait déjà tourné avec Brian A. Miller dans le déjà décevant The Prince. Ce qui ne l’empêche de remettre le couvert dans un film rappelant le Clones de Jonathan Mostow (avec… Bruce Willis), déjà pas génial au passage. Pourtant, les premiéres minutes laissent penser que celui-ci pourrait être meilleur : Une société sous forme de divertissement où l’on peut assouvir ses pires instincts ne pourrait -elle pas empêcher de les commettre dans le monde réel ? Ou alors est-ce qu’on les y reproduirait ensuite ? Ça, c’est pour le meilleur mais le film tombe ensuite dans la banale course poursuite pour se terminer en n’importe quoi à coup d’upgrades d’humanoïde qui flinguent les méchants.
Loin de l’oeuvre humaniste, on est donc devant un banal film d’action où le revenant Thomas Jane, à l’improbable coiffure, mène une enquête dont tout le monde se moque et qui finit dans un bain de sang sacrément propre à l’écran. Et dans un monde bleu… trés bleu…. trop bleu. Sans parler de honte, ce film à la mise en scéne douteuse, au casting pas vraiment dirigé et au scénario convenu, finira probablement au fin fond de votre DVDthéque. Et il le mérite…