Djinn tonique
C’est marrant ce film là je l’avais complètement oublié alors que paradoxalement il m’avait assez marqué lors d’une diffusion nocturne sur M6 il y a une bonne dizaine d'années, disons que ça m’est...
le 26 févr. 2015
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Résumé : En l'an 1127 en Perse un Djinn demande à l'empereur de faire son 2ème vœu, il le prie de lui montrer des merveilles, le djinn utilise ses pouvoirs pour torturer et mutiler le palais. Avant le 3ème vœu, un sorcier l'interrompt car si le vœux est exaucé, un passage s'ouvrira entre la terre et l'enfer. Le sorcier sort une opale et aspire le djinn, en Amérique de nos jours Beaumont récupère une caisse contenant une statue. Le grutier laisse tomber le contenu et détruit la statue, tandis qu'un docker trouve l'opale et le bijou finit chez un joaillier qui le confie à Alexandra, mais les examens réveillent le djinn.
Histoire : L'auteur écrit le scénario à partir de la légende des djinns «mauvais génies», le budget de 5m$ l'associe à Wes Craven qui est en pleine gloire avec Scream. Le concept du film fait appel à l'imagination des choses que nous percevons, mais qui n'existent pas vraiment. Le choix est de ne pas utiliser d'effets numériques mais plutôt des effets gores, et le récit réduit le djinn aux lamentations plutôt qu'à un exercice haut en couleur. C'est un échec malgré une idée de base puissante, tandis qu'en France il trouvera l'intérêt du public. Rassemblement d'acteurs fétiches du genre Freddy, Candyman, Jason, le frère de Sam Raimi, ou Tallman de Phantasm, qui viennent justifier le budget. Il suit la tendance des films des monstres auxquels on ne peut échapper, au lieu d'investir dans l'originalité et l'innovation.
Équipe : La réalisation de Robert Kurtzman pour son 2ème film, connu pour être l'associé de KNB Fx, Evil dead 2, Freddy 5&7, Re-animator 2. L'écriture de Peter Atkins connu pour Hellraiser 3 et 4. La musique d'Harry Manfredini connu pour les 7 premiers Vendredi 13. Les effets de CafeFx connu pour Dragon Ball évolution, Les 3 Royaumes, Iron man et Digital Magic connu pour Terminator 3, Gladiator, SpiderMan. Côté casting, Tammy Lauren connu pour des séries Tv, Adrew Divoff, Robert Englund, Tony Todd, Ted Raimi, Kane Hodder, Reggie Bannister.
Avis : Même si des efforts sont faits pour les effets, le scénario est vide et prévisible avec des choix douteux, comme lorsque le Djinn passe son temps à rechercher des âmes, plutôt que l'éveilleuse. Des anachronismes flagrants quand il court par exemple, alors qu'il lui suffit de penser pour apparaître où il veut. C'est donc une histoire sur le fond excellente, mais le reste est plutôt mauvais.
Critique : Le film débute par le générique avec une excellente musique, qui lance l'intrigue dans une cérémonie étrange. Les belles images entament la légende qui apparaît comme le sujet du film, en laissant l'avènement du djinn arriver en Perse au XIIe siècle avec des décors somptueux. La violence sanglante s'étend sur des effets légers, en transformant le djinn dans son aspect démoniaque qui accélère les détails intéressants, mais de courte durée. La transition temporelle revient de nos jours à New York avec une ambiance captivante et mystérieuse. L'opale réapparaît pour introduire les personnages, en se plaçant au cœur du récit avec un rythme plaisant qui permet l'enchaînement d'éléments quasi-parfaits.
L'histoire se focalise sur le personnage qui réveille par accident le monstre, pour déchaîner la violence dans une introduction pertinente à la créature. Une mise en route intéressante libère le puissant démon, qui ne tarde pas à mettre à profit son pouvoir diabolique. Le récit avance en alternant 2 directions, celle de la créature et celle de l’éveilleuse pour opérer le lien au début qui relance l'histoire, bien que le rythme se calme en développant l'étrange affaire. Le monstre plus violent à chaque apparition, retrouve son apparence humaine, dans des actions qui utilisent les idées du genre.
La créature remonte la piste de l'opale, car à chacune de ses arrivées elle sème une violence extrême, alors que le personnage se documente pour préparer la confrontation. Le combat débute lorsque le monstre affronte un gardien avec des dialogues et des effets magnifiques. L'investigation reprend le rythme dynamique à cause de la faible durée du film. Le démon plonge dans une fureur machiavélique, en augmentant la tension du récit qui approche de l'affrontement. Le sujet s'essouffle dans une combinaison répétitive qui poursuit la route du dénouement en bouclant la boucle violente, sur les effets impressionnants de la créature sous sa forme originale, pour un final saisissant.
> https://youtu.be/8Wtz5aRUlRQ
Ma 1ère critique du film écrite en 2006 > Le djinn est un démon qui se nourrit de vœux. Arrêté en Perse en pleine puissance au 12ème Siècle, Il arrive dans son opale de feu aux USA de nos jours. Accueillie par Robert Englund, l'opale est volée et le djinn réapparaît. Le film est une fidèle représentation de la légende des djinns, dans son scénario, dans ses effets spéciaux, et dans la voix du djinn, qui est vraiment soignée. L'actrice qui réveille le mauvais génie est bien jouée, et quand le djinn reprend la forme humaine, l'action est relancée pour récupérer ses 3 vœux. L'histoire traîne un peu trop et il faudra attendre les dernières minutes pour retrouver quelques scènes violentes, dans un combat final trop rapide. En clair on regrette que le récit ne soit pas plus intense, et on regrette que l'action soit trop inégale dans la qualité de ses scènes.
Ma 2ème critique du film écrite en 2016 > Produit par Craven, réalisé par Kurtzman en numérique sphérique avec un budget minuscule, c'est un succès dédié vidéo. Le maître des vœux commence au XIIe siècle avec un démon arrêté en pleine puissance, pendant qu'une transition temporelle lance l'intrigue de nos jours. Les personnages arrivent alors que la malédiction apparaît en libérant le démon, qui ne tarde pas à devenir violent. Les événements habiles déballent une scène culte entre le démon et l'acteur de Freddy grâce aux effets d'enfer. L'intrigue progresse en tournant en rond avec un style répétitif, façon série B, qui augmente la violence, lors d'un dénouement saisissant, pour cette œuvre divertissante, mais qui manque d'idées et possède des anachronismes lorsque le démon court, alors qu'il lui suffit de penser pour apparaître où il le veut.
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Créée
le 12 avr. 2023
Critique lue 108 fois
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