Hextrême !
Beaucoup de choses extrêmes dans ce court long métrage. Évacuons l'évidence : l'ombre de The VVitch plane bien évidémment sur ce VVitte VVieven tel un spectre. Tellement qu'il est difficile d'en...
il y a 3 jours
Beaucoup de choses extrêmes dans ce court long métrage.
Évacuons l'évidence : l'ombre de The VVitch plane bien évidémment sur ce VVitte VVieven tel un spectre. Tellement qu'il est difficile d'en vouloir à Didier Konings. Après tout, le grand frère de Robert Eggers reste une source d'inspiration plus qu'honorable, à supposer que cela soit le cas.
Mais avec toute l'adoration que j'ai pour l'épouvante lente et délicieuse menée par une Anya Taylor Joy déjà inoubliable, Konings va plus loin, à l'extrême de son histoire, dépassant The VVitch pour proposer justement ce qu'il se passe ensuite. Un parti pris plutôt ambitieux malgré des moyens que l'on devine famélique.
Car c'est également à l'aune de ce dernier point qu'il faut quand même juger Witte Wieven à mon sens. Peu de personnages, décors quasi uniques mais un sens de la mise en ambiance efficace, magnifié par un travail d'époque notable. On adore ces périodes avec ces femmes et ces hommes sales et misérables.
Certes, Didier n'invente pas grand chose au cours des 61 minutes de films, une paire de jump scare classique, une forêt brumeuse, des mouvements imperceptibles mais il reste que tout ceci fonctionne bien, même si peux regretter ici et là de trop en voir.
Le spectacle reste généreux, à l'image de cette opposition constante entre camp austère et triste où règne l'oppression d'une main de fer, par opposition à cette forêt pleine d'une vie, de mort aussi, d'inconnu et pour Frieda.. de beaucoup d'autres choses... dont certaines scènes assez originales ou toute réalité quitte le corps de Frieda, entre poésie et puissance.
Si The VVitch nous avait délicieusement frustré niveau graphique, ce n'est pas le cas ici où justement l'une des scènes les plus hextrêmes de 2024 apparaît au détour des torches! Dommage par ailleurs qu'elle ait été montré à de trop nombreuses reprises dans la presse tellement elle marque la rétine.
Dernier point Hextrême, la partition des acteurs, parfois contenu, parfois explosive, toujours fanatique avec bien entendu une mention spéciale à Anneke Sluiters qui reste flamboyante et si intense sous la crasse et les larmes.
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il y a 3 jours
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