Résurrection d'une saga en une leçon
Après le spin-off consacré aux origines de Wolverine, le mutant aux griffes d'adamentium moyennement satisfaisant, la saga X-Men était au point mort.
Mais ça, c'était avant ce préquel qui surpasse, selon moi, les autres films de la trilogie.
Avec ce film, nous avons droit à un scénario de qualité et un casting brillant. James McAvoy et Michael Fassbender en Charles-Xavier et Erik Lensherr, futur Magneto, crèvent l'écran.
L'amitié de ces deux futurs ennemis est rendue crédible par ces deux acteurs charismatiques qui forment un merveilleux duo. Nous avons également droit à une Jennifer Lawrence encore méconnue, époque pré-Katniss Everdeen dans Hunger Games.
Même Kevin Bacon, dans le rôle de l'antagoniste principal, offre une performance très satisfaisante.
Le film est porté non seulement par ces acteurs mais aussi par une bonne intrigue, dans le contexte historique de 1962, qui raconte les origines de la querelle Charles Xavier/Magneto tout en révélant le passé de nos mutants préférés (Mystique, Hank McCoy, et bien sûr, le Professeur X et Magneto...), au contraire du film Wolverine qui se révélait plus compliqué et moins intéressant.
Les références à la saga X-Men (le Cerebro, le caméo de Wolverine, le masque de Sebastian Shaw) sont plus ou moins nombreuses et font sourire et servent dans le cadre de l'intrigue.
C'est également avec une bonne bande originale que le film se fait apprécier.
C'est un bon blockbuster qui est appréciable même si l'on a pas vu les autres films de la saga. Un Marvel avec l'entraînement de super-héros, sa dose d'humour et ses costumes mythiques, comme on les aime.
Au final, l'un des seuls reproches que l'on peut faire à X-Men: Le Commencement, c'est sa fin qui pose des problèmes de cohérence avec X-Men: L'affrontement final. Une incohérence qui sera, espérons-le, corrigée dans le prochain film, Days of Future Past.
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