Higurashi No Naku Koro ni, ou le Sanglots des cigales en français est un soundnovel, sous genre du visual novel, la différence ? Vous vous contentez de suivre une histoire sans avoir des choix à faire pour continuer celle-ci. Je tiens à préciser que celui-ci est sorti sur Steam achetable tome par tome mais uniquement en anglais et nouveau sprites, cependant celui-ci a été traduit entièrement en français (Un énorme merci à l’unique traducteur : Pierre Bancov), je vous conseille donc d’acheter la version française trouvable facilement sur Amazon en boite. Le jeu se découpe tome par tome et en deux grands Arcs, le cycle des énigmes et le cycle des réponses. (Cette critique ne prend en compte que le cycle des énigmes)
L’histoire est simple : Keiichi Maebara déménage dans un nouveau village, Hinamizawa, il se fera vite de nouveau amis, intègrera un club de société. Mais voilà, malgré que la vie ait l’air belle, le village effectue tous les ans une fête (la fête du coton) qui célèbre la déesse Yashiro, et la rumeur veux que chaque année depuis 4 ans, 1 personnes disparait. Malédiction ? ou meurtrier ? Ça, ça sera à vous de le découvrir !
Le Cycle des énigmes se concentre sur 4 tomes qui alors développera beaucoup les protagonistes de l’histoire, vous donnera énormément d’éléments pour tenter de résoudre cette énigme (sans autant vous donner la réponse puisque le cycle des réponses fait aussi 4 tomes.) Ça parle de folie, de malédiction de meurtre, d’amitié, et plein d’autre choses. Comme ont peux voir, c’est des thèmes assez noirs et le jeu vous donnera à des moments de sacrées frousses, de moments durs, mais ce qui est fort c’est que ça ne sera presque jamais visuel, mais surtout écrit ! (Le jeu est très bien écrit.)
Parsemé de moments de vie quotidienne qui permet alors de faire retomber la pression de certain tomes (et qui permet donc d’approfondir nos personnages principaux), beaucoup de moments d’humour, et tous ces moments permettent aussi de poser le cadre de ce merveilleux village rural qu’est Hinamizawa. Le jeu prend son temps, pour tout contextualiser, nous expliquer et faire vivre ses personnages, pour ma part c’est gage de qualité pour une œuvre comme celle-ci, ça permet de créer des liens entre les protagonistes, le village et le joueur.
Pour le côté technique du jeu, et bien c’est un jeu à la base amateur, donc ici pas de problème pour le faire tourner, un grille-pain suffirait (c’est un compliment !) mais ce qui peux déranger c’est ses dessins (sprites, fond), quoi qu’on en dise, ce n’est pas très beau mais on s’y fait ! (Pour les fonds ce sont de vrai lieux pris en photo qui ont été modifié pour un rendu moins vrai, et pour le coup j’aime beaucoup), si jamais ça vous rebute trop, il existe un patch avec les sprites de la version PS2 (entièrement redessiné et voix il me semble) mais pour ma part ça serait perdre une partie du charme du jeu.
Bref, vous voulez une histoire bien ficelée ? des protagonistes attachants ? De super moments ? ne cherchez pas plus loin, Le sanglots des cigales le fait à la perfection.
Ah oui et armez-vous de beaucoup de temps car la durée de vie est astronomique, les 2 arcs compris, vous en avez pour environ 80 heures, soir en moyenne 40 heures l’arc des énigmes, ce n’est qu’une moyenne, ça dépend de la vitesse de lecture.