Après la sortie de The Walking Dead par Telltale en 2012, l’oeuvre originale de Robert Kirkman s’est fait un grand nom dans l’industrie du jeu vidéo. À la fois touchante et effrayante, l’oeuvre de Telltale avait secoué bon nombre de joueurs et continue encore à hanter nos esprits. Aujourd’hui, ce sont les créateurs de PAYDAY qui nous proposent un jeu dans cet univers post-apocalyptique. Après 5 longues années depuis la sortie de PAYDAY 2, qu’est-ce que nous propose OVERKILL concernant The Walking Dead ?
Passé décomposé
La première chose à savoir, c’est que le jeu se situe dans l’univers du comics. La première mission nous introduit dans un conflit entre nos survivants et un groupe se nommant la Famille. Ces derniers avaient fait une première approche du groupe en demandant la moitié des provisions. Nos survivants, ayant décliné cette proposition, s’attendent à une future attaque de la Famille. Évidemment, la Famille est une référence directe aux Sauveurs, la bande de Negan dans le comics.
Bien que l’histoire de ce OVERKILL’s The Walking Dead soit plutôt dans l’esprit du comics, c’est clairement inférieur à l’excellente adaptation de la licence par Telltale. L’écriture des personnages est moins bonne et la Famille n’est qu’un prétexte pour les missions “La Famille a fait ceci… allez régler le problème”. On notera que ces deux jeux partagent le même univers avec le comics, ce qui est un bon point.
Cette vie derrière nous
Comme pour PAYDAY, le gameplay est central dans OVERKILL’s The Walking Dead. Au départ, vous aurez le choix entre 4 personnages, chacun représentant une classe différente. Chaque classe a une compétence « ultime », indispensable pour la survie du groupe. Il y a en premier Heather, un éclaireur spécialisé dans la prise d’informations, notamment les pièges. Vous avez ensuite Aidan, le tank, permettant de supporter bien plus d’attaques de zombies que les autres. Vous ferez également la connaissance de Grant, le tacticien, qui possède un fusil de sniper et apporte beaucoup en terme de DPS. Enfin, vous pourrez incarner Maya, le soutien, qui donne des trousses de secours et réanime plus rapidement les alliés.
Le point positif avec ces classes est que les armes ne sont pas liées aux personnages, vous pouvez très bien utiliser un fusil à pompe avec Grant ou un fusil de Sniper avec Maya. Néanmoins, ces personnages sont spécialisés : l’arme de prédilection de Grant est le fusil de Sniper, il inflige donc des dégâts supplémentaires avec cette arme. À vous de voir avec votre équipe comment vous allez vous organiser, en fonction de votre manière de jouer et de vos préférences.
De la même manière que la planque de PAYDAY, ici vous avez le campement. Vous pourrez vous y promener, mais vous devrez également en prendre soin. En effet, il y a un coût en entretien (ressources que vous trouverez en finissant des missions). Si vous n’avez pas suffisamment de ressources pour l’entretien du campement, cela aura un impact sur le moral des survivants. Il y a toute une gestion de l’endroit avec l’apparition de survivants, des missions hebdomadaires, etc.
Les classes ont chacune un arbre de compétence, permettant globalement d’améliorer la survivabilité. Le campement possède lui aussi des améliorations, vous donnant l’accès à de nouvelles missions. Vous aurez également la possibilité de customiser les personnages, mais rien de bien fou. À part quelques couleurs, vous ne pourrez pas changer grand chose.
Une chose vraiment regrettable est l’absence de tutoriel. Le seul tutoriel du jeu sera une vidéo vous expliquant le rôle de chaque personnage en quelques minutes. PAYDAY en possède un, alors pourquoi ne pas avoir fait de même avec ce nouveau jeu ?
En terme de rythme, c’est en dent de scie. Vous allez être propulsé dans le jeu où l’on vous proposera la première mission sans vraiment vous apprendre à jouer. D’un autre côté, vous devrez aller voir par vous-même tous les onglets du jeu et lire du texte afin de comprendre ce qui sert à quoi. Bref, ce OVERKILL’s The Walking Dead est loin d’être le jeu modèle concernant l’apprentissage de ses mécaniques.
Sains et saufs ?
Maintenant, parlons du concret, les missions. Est-ce que le « game feel » du simple fait de tuer un zombie est bon ? Honnêtement, oui et non. Les armes corps-à-corps de base sont plutôt pénibles à utiliser et on ne ressent pas les coups portés. Left 4 Dead fait un meilleur job là-dessus, où il est bien plus satisfaisant de tuer un zombie, notamment grâce aux gibs (les corps démembrés, les os, etc). Au final, on s’y fait, mais ce n’est pas le gameplay le plus satisfaisant du genre.
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À la base rédigé pour le site cooldown.fr, vous trouverez la suite de ce test à cette adresse.