Playstation était passée à coté de cette pépite. Un jeu très travaillé qui force l'admiration.

Mon let's play sur Alan Wake (version remastered)

Il arrive qu’on passe à coté de certains jeux qui, malgré leur grande réputation, nous passent sous le nez. Mais la sortie de sa suite qui aura été nommé dans les nominés du GOTY 2023 ne sera pas passé inaperçue elle. L’occasion était donc présente pour découvrir le jeu Alan Wake, ce jeu de 2010 qui aura marqué les esprits. Après avoir terminé le jeu avec une certaine difficulté (ou noobitude, à vous de voir), que pensez de cet opus ? Il est réellement très bon, à se demander comment on peut passer à coté d’un tel jeu qui a l’air assez original pour son époque.

Positif

• Même si on est plus intéressé par notre protagoniste, Alan Wake, le reste des personnages n’est pas en reste. On a Barry, notre éditeur et meilleur ami qui vient pour nous aider, Alice, la femme d’Alan, qu’il aime et qu’il veut sauver à tout prix ou encore Thomas Zane, l’ancien écrivain prisonnier de cet endroit. Vous verrez par vous-mêmes mais la plupart des personnages sont attachants.

• Lorsque vous démarrez un nouveau chapitre, le jeu a l’intelligence de vous faire un mode résumé sur ce qui s’est déjà passé, ce qui fait plaisir. Après, ça dépend de votre mémoire et de votre rythme de jeu mais c’est une fonction pratique pour ceux qui jouent occasionnellement. De plus, le fait de démarrer chaque chapitre à zéro (sans arme) est aussi une bonne idée.

• Si vous faites attention, vous repérerez quelques références à des œuvres cultes de l’horreur. Par exemple, les oiseaux qui nous attaquent peuvent être vus comme une référence au film Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock ou alors les intentions de Barbara Jagger qui rappellent un peu Misery de Stephen King. En tout cas, on peut y trouver des références qui font plaisir.

• Concernant les ennemis ce sont surtout des personnes possédées par les ténèbres mais on a aussi les oiseaux qui peuvent nous attaquer ou des éléments du décor qui prennent vie pour nous attaquer. En tout cas, on peut dire que les ennemis fonctionnent bien ici tout en collant à cet univers.

• Même si vous êtes limité à une arme de poing et une arme longue, vous avez tout de même quelques armes à disposition en cherchant bien (sans compter les fusée et les grenades assourdissantes). En tout cas, il y a largement de quoi pouvoir avancer en terme d’armes et de munitions.

• On a une intrigue sur cet univers qui nous pèse la plupart du temps sur le jeu, et c’est bien. On est réellement intéresses par l’intrigue de l’histoire en fonction des différents niveaux. On arrive même à croire à ce que certains essayent de nous faire croire pour leur intérêt.

• La difficulté évolue bien au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire. Plus on avance et plus on tombe sur des ennemis un peu robustes, notamment avec la disposition du niveau qui change un peu la donne et les embuscades que certains ennemis essayent de nous faire.

• Question durée de vie, le jeu arrivera à vous occuper pas mal de temps. SI vous ne galérez pas trop, vous pourrez le terminer en près de 6 heures, voir un peu plus. Pour le 100 %, ça vous demandera un petit peu plus de temps par contre mais ça reste une bonne durée.

• La VF est très bonne dans ce jeu. Sincèrement, la plupart des voix ont été bien choisies et les comédiens et comédiennes de doublage s’investissent réellement dans leurs rôles, chacun et chacune d’entre eux arrivent à nous convaincre sans problème.

• Un des points les plus intéressants du jeu est sa construction. En effet, le jeu a été construit comme un roman d’horreur du point de vue de son auteur qui vit ces fameuses histoires, c’est vraiment intéressant la manière dont le jeu a été construit.

• En terme de symbolisme, on a pas mal d’idées intéressantes scénaristiquement parlant. On a Alice pour Alan, la nuit pour Alice, le roman d’Alan pour Barbara… Enfin, on peut dire que le symbolisme fonctionne bien pour quelques éléments.

• Nous sommes dans un mode où les ténèbres dominent la lumière et où il faut constamment se battre pour survivre. Franchement, l’univers fonctionne bien tout en étant assez intriguant et donnant envie de l’explorer plus en détails.

• Sans spoiler, la fin est très intrigante, on se demande ce qui pourrait se passer et ça donne envie d’enchaîner avec le deuxième jeu de suite. En tout cas, cette fin est efficace pour nous donner envie de continuer l’histoire d’Alan.

• En plus des ennemis, on a aussi des boss dans certains chapitres qui marchent assez bien. Après, il est vrai qu’ils deviennent des ennemis lambdas après qu’on les affronte mais ils sont sympathiques malgré tout.

• Question gameplay, c’est assez bien géré en vérité. Même si il vous faudra un certain temps pour prendre le gameplay en main (notamment les affrontements), c’est tout de même un gameplay travaillé pour ce jeu.

• Graphiquement, pour 2010, le jeu s’en sort plutôt bien. Difficile de dire s’il s’agit d’un des plus beaux jeux de cette année là mais il faut reconnaître qu’il arrive à convaincre graphiquement.

• En terme de tension, on arrive à y croire sans difficulté. Que ce soit par les différents situations ou l’avancée de l’histoire, on arrive réellement à croire en la tension pour tous les personnages.

• En terme d’inattendu, il faut reconnaître que le jeu fonctionne. Plus on avance dans le jeu et plus on arrive à être surpris par ce qui se passe et ce qu’on doit faire pour pouvoir sauver Alice.

• On a quelques phases un peu inattendues dans les différents niveaux. C’est un détail mais ces quelques phases inattendues, comme la voiture, sont des phases qui marchent bien.

• Les musiques sont bonnes. Elles collent bien à ce qui se passe à l’image et certaines d’entre elles donnent envie de les réécouter en dehors du jeu.

• Les différents décors entre les forêts et les villes sont pas mal du tout. Peut-être rien de grandiose mais ça arrive à nous convaincre.

Négatif

• Un des personnages les plus critiquables du jeu est ce policier qui vous poursuit en vous prenant pour un psychopathe qui a changé son identité. En soi, l’idée est intéressante pour nous mettre le doute mais on constatera rapidement qu’il n’aura pas servi à grand-chose. Attention, on parle bien du personnage dans le premier opus seulement, pas dans le 2 où il a un meilleur rôle.

• Même si le jeu nous fait explorer des nouveaux lieux, il devient un petit peu répétitif. C’est toujours le coup d’avancer mais entendre les ténèbres arriver et les affronter avec nos armes et notre lampe. Donc oui, on peut dire que ce jeu est un peu trop répétitif, y compris sur ses ennemis.

• Vous l’aurez compris mais Alan Wake ne possède pas de barre d’endurance, ce qui est un peu problématique. Comme il peut s’épuiser et ne plus réussir à bien courir ou esquiver quand il est à bout, une barre d’endurance aurait été sûrement très utile, non ?

• La visée rapprochée pour concentrer son tir est bien mais elle vous oblige à concentrer votre lampe torche à chaque fois. C’est un détail mais une fonction de visée rapprochée sans avoir à consommer la lampe torche, ça ne nous aurait pas fait de mal.

• Et si on parlait des bugs de ce jeu ? Parce que oui, il y en a. Rien d’alarmant en soi mais tout de même des bugs assez drôles quand don tombe dessus.

Au final, Alan Wake est un très bon jeu d’action aventure avec un petit soupçon d’horreur qui nous intrigue beaucoup par sa construction narrative et nous offre une expérience très réussie. On a un très bon gameplay, des graphismes travaillés, des décors bien gérés, une VF travaillée et des musiques de qualité. Après, il est vrai que le manque de la barre d’endurance se fait sentir, qu’il est un peu répétitif et qu’on a quelques bugs un peu drôles. Enfin, le jeu aura sûrement été plus accessible avec la sortie de la version Remastered mais ça reste une version de base du jeu qui saura plaire pour son charme.