Toujours pas de scenar, des sauts foireux, mais y a du mieux
Si le précédent DLC ("le signal") était particulièrement inintéressant, celui ci, "l'écrivain", a le mérite de proposer de toutes nouvelles séquences de jeu et quelques nouveaux décors.
Les développeurs l'ont moins orienté shooter que "le signal". "L'écrivain" est même parfois franchement jeu de plateforme. Et là on dit "aïe". Aïe, parce que Alan Wake est incapable de sauter correctement. Neuf fois sur dix il semble porté par le vent tel un maître kung fu dans un film hong kongais du début des années 90. Ce qui entraine bon nombre de morts stupides. Niveau mort stupide, rassurez vous, on retrouve les habituels encerclement par six ennemis. Du coup le succès consistant à terminer le jeu sans mourir se révèlera vraiment ardu.
Autre gros point faible de ce DLC, déjà présent dans le précédent, l'absence de scenario. Il n'y a aucun liant entre les séquences. Ce qui était justement un des points forts du jeu originel. Si dans "le signal" on s'enfonçait dans la folie d'Alan. Là, à l'inverse, on tente de l'en sortir. Du coup ces deux épisodes s'annulent et ne constituent que des récits anecdotiques d'Alan Wake.
"L'écrivain" est bien plus intéressant que "le signal" mais reste loin d'un épisode du jeu de base. C'est dommage que les types de Remedy n'aient pas plus bossé ces DLC sur le plan scenaristique et repensé la jouabilité.