Mon point de vue sur le jeux.
(Il y aura quelques Spoilers dans cette critique.)
Tout d'abord, Assassin's Creed III est un très bon jeu.
Les graphismes sont magnifiques (je suis resté bouche bée devant le réalisme de la frontière), Les batailles navales sont à couper le souffle, Les musiques sont très agréables à entendre et collent parfaitement avec l'univers du jeux. La fluidité des mouvements a été grandement amélioré et les combats ont gagné en cohérence. Le système de chasse m'a profondément séduite malgré qu'au final il ne sert pas à grand chose. Les personnages secondaires m'ont beaucoup plus (particulièrement Haytham, Charles Lee, Achille Davenport et le capitaine de l'Aquila).
Malheureusement ce jeux ne m'a pas autant conquise comme l'ont fais ses prédécesseurs. Pourquoi ?
Je n'ai pas réussis à m'attacher au personnage de Connor comme je l'avais fais avec Altaïr et Ezio.
J'ai eu l'impression que Connor souffrait d'un trouble de la personnalité multiple. Un coup il est naïf et pacifiste, la minute d'après il se transforme en un barbare assoiffé de sang. Un coup il veut tuer son père, un coup il veut plus. Par moment il va beugler sur son Mentor sans raisons et là, paf, il revient et il s'excuse !
Ok, je veux bien croire qu'il se remet souvent en question mais je n'accroche pas à la manière dont c'est mis en scène...
D'ailleurs, j'avais trouvé Haytham beaucoup plus attachant et cohérent.
Le monde dans lequel on barbote est immense, certes, mais souvent vide. Les quêtes annexes sont assez sympathiques mais pour certaines je me suis souvent posé la question "mais pourquoi je fais ça ?". Il n'y a pas beaucoup d'explications, parfois même aucunes (Les missions courriers)...
J'ai mis énormément de temps à comprendre le fonctionnement du commerce (aucun tutoriel) et au final je n'y ai pas trouver grand intérêt (il y a des moyens bien plus simple pour se faire de l'argent).
Je regrette le peu de variété des lieux visités. Les souterrains sont sympas, mais les énigmes sont ridicules. (adieu les énigmes du Sujet 16). Les villes de Boston et New York manquent de variétés et se ressemblent beaucoup l'une l'autre. Je sais que c'est l'époque qui le veut mais cela n'empêche pas que j'ai trouvé ça dommage. De plus il est devenu impossible de se déplacer de toits en toits librement comme avec les précédents opus du fait du trop grand éloignement des bâtiments ainsi que du nombre de garde postés sur les toits qui ont doublés voir triplés.
Si j'ai bien aimé les nouveautés apportés par les assassins, je regrette plusieurs chose les concernants. Déjà, ils apparaissent assez tard au complet, bouchant ainsi une vraie force du Gameplay. Ensuite on ne peut pas les faire s'élever au rang d'assassin et les faire vraiment évoluer comme dans les épisodes précédent, ce qui est vraiment dommage.
De plus on zappe complètement toutes les parties "mystiques" et intéressantes de l'histoire des assassins. Adieu les dialogues grandiloquents avec la célèbre phrase :"Rien n'est vrai, tout est permis". On ne peut plus faire évoluer les recrues, les faire monter en grade. C'est pour moi une énorme déception, car c'est ce qui légitimait le scénario dans la résistance contre les Templiers. Cela donnait également une certaine fraîcheur mais également une cohérence lors des quêtes annexes.
Au début je trouvais le scénario très prometteur, mais plus j'avançais dans le jeux et moins j'arrivais à accrocher. Pourtant il y avait matière à faire quelque chose de sensationnel mais hélas, c'est tomber à plat.
S'entraîner pour devenir un Assassin ? Connor était déjà assez compétent avant d'arriver chez Achille sans même qu'on sache pourquoi. De plus, j'ai trouvé ça dommage qu'ils zappent l'entraînement...
L'amitié de Connor avec Kanen'tó:kon qui se termine en combat à mort ? Une bonne idée en soit mais la mise en scène a été bâclé et au final on se retrouve à devoir tuer l'ami Indien sans qu'aucun des deux personnages ne puissent s'expliquer.
Le père et le fils dans deux camps ennemis ? Excellent concepts, les missions en duo avec Haytham étaient franchement agréables, mais encore une fois, le scénario est de nouveau bâclé et le parricide a finit par être aussi intéressant qu'un assassinat banal. D'autant plus que j'ai trouvé sa mort ridicule. Haytham n'est t'il pas lui aussi doté de lames secrètes ? Alors pourquoi semble t'il avoir oublié ce détail lorsqu'il tentait d'étrangler notre héros ?
Pareil pour Charles Lee et son discours à la "Bad Guy" digne des studios Hollywoodien pendant que Connor se saisit tranquillement de son pistolet tout sauf discrètement.
Je ne vais même pas parler de la métahistoire sinon je risque de me mettre à pleurer...
En résumé :
Les points positifs.
- Les graphismes (Mais... Voir "Les points négatifs".)
- Les batailles navales
- La frontière avec sa faune et sa flore riche
- La fluidité des mouvements
- L'amélioration des combats
- Les musiques
- Les personnages secondaires
- L'immensité de la map
- La durée de vie du jeux
- L'ambiance
- L'immersion dans l'époque de la Révolution Américaine
- Les petites phases de Gameplay avec Desmond
- Le parkour dans les arbres
- Les attaques de forts avec le choix de rester furtifs ou d'y aller en tuant tout le monde
Les points négatifs.
- Les (trop) nombreux bugs (collision, cadavre qui volent ou se dégonflent, armes qui flottes dans les airs, freeze, lorsque que j'envoie Connor se cacher dans un tas de foin il réapparaît au dessus de celui ci et bien entendu les gardent me repèrent...)
- Le scénario bâclé
- Le manque de charisme de Connor (ce n'est que mon avis personnel bien évidemment)
- Le manque d'explications (ce qui entaches l'intérêt des quêtes annexes)
- La caméra qui se retrouve souvent dans des angles morts
- Les chevaux qui sont vraiment trop affreux à manier (surtout dans la frontière !)
- La disparition des tombeau d'assassins
- La nouvelle gestion des Assassins
- L'automatisme lorsque qu'on grimpe, saute etc.
Pour conclure, malgré le fait que ce jeux ne m'a pas autant conquise que ses prédécesseurs, Assassin's Creed III reste comme même une expérience génial et j'y ai passé de très bon moments.