Certains jeux sont fait pour l'adrénaline de l'action, d'autres pour la satisfaction de construire de grandes cités ou civilisations. Celui-ci est fait pour la beauté de la narration, et il le fait bien !
Firewatch bénéficie au premier coup d'oeil d'une très belle direction artistique, entre cell-shading et style presque cartoon, avec des couleurs bien pétantes qui nous offrent de splendides paysages !
Laissez-vous porter par la somptuosité d'un coucher de soleil donnant sur une vallée de pins, entourés de part et d'autre par d'imposants massifs rocheux brun/ocre. Il n'y a plus qu'à imaginer une brise légère qui vous rafraichit la nuque alors que vous sirotez un fond de whisky dans un mug de camping et vous y êtes.
Une carte réduite, des interactions pas très nombreuses mais très bien animées, le jeu ne surclasse pas ses confrères par ses performances mais plutôt par le voyage dans lequel il nous embarque.
Dans la peau du personnage principal, équipé d'une carte, d'une boussole, d'une lampe torche et de quelques autres équipements glanés au fil du jeu, on explore les environs paisiblement, dans le seul but de veiller à ce qu'aucun feu de forêt ne se déclenche. Mais bien évidemment, les choses vont rapidement se compliquer...
Des jeunes filles disparaissent dans les bois sans laisser de trace, on suit vos fait et gestes et on espionne vos conversations radio, on pénètre dans votre tour de surveillance... les ennuis ne font que commencer.
Au fil de l'histoire, on démêle petit à petit les intrigues. Ce qui laisse à la fin une drôle de sensation - variant d'un joueur à l'autre j'imagine - entre joie, soulagement après avoir découvert la vérité et déception amoureuse.
Pour résumer, c'est un bel épisode narratif desservi par une magnifique palette artistique avec un gameplay qui nous fait vivre de sacrés moments d'émotions. Une petite pause bien agréable à tester.