Doux Souvenir

Alors oui, pour l'époque c'était dingue d'avoir un jeu du genre qui repousse certaines limites, faisant naître le gta-like et des envies d'open-world assez sérieux et sombre.

Bon après, le jeu a mal vieilli, entre un personnage muet, trop même, une certaine rigidité qui a de quoi faire suer la conduite (malgré les efforts de météo qui donnent vraiment un côté réaliste), la recherche de police qui est un peu trop collante (du moins sur le début), une localisation qui nécessite d'avoir la map qui était fourni avec le jeu (ou faire joeur sa mémoire mais il est vrai que plus daté comme système), les gunfights éclatés qui consistent surtout à bourrer ou à exploiter le pathfinding, le merdier de ce dodo infâme, l'IA assez éclaté en mission comme en temps normal, l'eau étant un cauchemar ambiant et une mort certaine (pire encore sous tempête, et assez difficile de constater les dommages du bateau sans fumée)

Bref, il y a du chemin jusqu'à maintenant, mais il faudra surtout souligner une intro des plus qualitatives en terme de mise en scène de film. On en parle presque jamais, à tort, alors que cela donne un cachet authentique d'effort sur une mise en scène d'une ville sombre rongée par la pègre et les embrouilles.

C'était un grand tournant, une base solide quelque peu branlantes mais qui a convaincu beaucoup de gens. Et qui était encore spectaculaire à l'époque, un doux souvenir de gosses grattant le jeu de leur grand frère ou daron pour jouer à un jeu 18+ quand on pouvait être encore à l'école primaire.
Ce souvenir d'abus de cheat codes et bordel en tout genre, ainsi que cette maudite rue en travaux où on aura bloqué voiture durant une mission ou tank lors des instants de fun.

L'eau étant également un décès assuré quand on avait l'idée d'être curieux.