Quand la technique plombe ton jeu réussi

Suite imprévue de Robocop 2, ce jeu sort Robocop de son rôle de poupée high-tech bourrin pour le mettre dans des situations plutôt inattendue, genre réceptionniste à l'accueil du commissariat ou allant chercher un chat égaré dans les caves d'un immeuble...

Faisons directement la liste des points forts et réussis, puis des côtés plus moyens, et enfin des ratés plus ou moins gros :

Les "+"

- Un univers qui respecte bien l'univers des films

- Une véritable ode aux années 80, avec les gros combinés téléphoniques et les VHS

- Un scénario original et bien écrit

- La reprise du thème principal, réorchestré pour renforcer la nostalgie du temps éloigné

- Robo ressemble bien à Peter Weller, Lewis à Nancy Allen

- Le commissariat

Les "+/-"

- Des graphismes qui mettent un peu trop l'accent sur un quartier délabré

- Une bande son un peu trop absente

- Robocop est rendu "jouable" : il marche vite (sinon ce serait insupportable, non ?) et craint les balles, surtout de gros calibre. Un tank comme dans les films n'aurait aucun intérêt en jeu

Les "-"

- Les paramètres du jeu obligent une résolution d'écran à fond, faisant chauffer les cartes graphiques pour rien

- Quelques retours Windows (alors que les checkpoints sont bieeeen espacés)

- Les bruitages auraient pu être bien plus percutants (l'Auto 9 n'a pas la même détonation que dans les films, pourtant iconique, quelle déception !)

- Kuzak ne ressemble pas du tout à Willard Pugh, le sergent Reed est raté et ne ressemble pas du tout à DoQui

- Le système d'armes utilisables par Robo est un peu bâclé

Nous avons donc là un jeu s'adressant aux fans de la première version du policier-machine, mais pas trop fans hardcore non plus ; et aux amateurs de FPS sans concession.