Sonic the Hedgehog par Kharel

Des jolis graphismes et de belles couleurs, de la musique pop qui entre dans la tête, des scrollings parallaxes et une envie fréquente d'y revenir, c'est ça Sonic !

Mais, c'est également une sensation de vitesse en demi-teinte due à des choix de level-design assez curieux.

En effet, si le très célèbre premier stage Green Hill Zone semble se proposer volontaire pour donner une bonne leçon de game design aux autres jeux de plateformes de l'époque, il se fait vite rembarrer par le stage suivant, Marble Zone, beaucoup plus classique et surtout inadéquat au gameplay de Sonic. Un stage découpé en 3 actes plus longs et frustrants les uns que les autres, avec leurs ennemis placés à des endroits vicieux, leurs pièges de feu et les plateformes mouvantes. Dans ces conditions on est obligé de ralentir - voire de ne pas courir. Mais le problème c'est que Sonic est pensé pour courir, et on le constate bien tant la maniabilité de Sonic lorsqu'il marche est exécrable.

Heureusement le stage d'après, Spring Yard Zone, nous redonne notre liberté, nos chemins alternatifs et ainsi notre capacité à improviser et se défouler. Mais Labyrinth Zone se pointra très vite pour vous redonner du fil à retordre.

Cette difficulté en dents de scie et surtout ce level-design très spécial sont frustrants et on a du mal à expliquer la raison de leur présence dans Sonic the Hedgehog, qui nous promettait quelque chose de très rapide et intensément jouissif. Heureusement ces maladresses de jeunesse sont corrigées dans sa suite, Sonic the Hedgehog 2.