Il aura fallu que je fasse les trois précédents Castlevania sur NES juste avant pour que je puisse approcher le sentiment que les gens ont du éprouver à la sortie de ce 4e opus. Le saut de génération est une vraie libération. Le jeu est bien entendu plus beau (avec de belles démonstrations techniques) et plus long, mais c'est surtout la maniabilité qui fait un bond (ahah) en avant.
Pour la première fois dans la série on se sent en contrôle. Des frappes en diagonale, du air control, la possibilité de marcher accroupi,... Tout cela fait qu'on peut enfin prendre l'ascendant sur l'ennemi. Jouer à Super Castlevania IV m'a fait penser à Doom (2016). L'impression de passer de proie à prédateur. Les boss en sont un parfait exemple, avec des patterns mieux travaillés et donc des combats qui ressemblent à des combats, et non des courses au vidage de barre de vie.
Il est juste regrettable que le dernier tiers, davantage centré sur de la plate-forme pure nous mette face aux limites de cette maniabilité, pour nous rappeler que n'est pas Mario qui veut.
Et je terminerai sur la BO, dont je connaissais déjà beaucoup de thèmes par coeur et qui a quand même réussi à me surprendre de par sa qualité!
J'ai joué à ce jeu dans le cadre de mon nouvel objectif décrit dans cette liste.