2023, hymne à la joie

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01/01

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03/01

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04/01

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05/01

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05/01

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06/01

Pas merci Samy pour m'avoir fait revivre les pires souffrances du Alice au pays des merveilles de Tim Burton, qui est un peu mon Vietnam à moi. Un autre pilier de mon imaginaire (Le Magicien d'Oz de Fleming, donc) totalement massacré.
Je mets 1 point, quand même, pour les 20 premières minutes au noir et blanc d'époque assez sympa, et pour la jolie scène de rencontre avec la petite fille en porcelaine (qui devient insupportable dix secondes après), offrant une improbable minute de poésie au milieu de l'horreur visuelle et narrative de ces 2h10 interminables.

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08/01

Yves Montand est impérial et la photographie à tomber par terre. Un premier film non sans petits défauts et quelques longueurs, mais très réjouissant et donnant à voir un univers peu filmé, à savoir les petits villages de pêcheurs italiens.

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09/01

Dommage que toute la partie de l'hôpital psychiatrique soit longuette et peu inspirée, car tout le reste est vraiment impressionnant en termes de mise en scène, de montage et surtout de jeu. Tout le tragique passe par le visage de Giovanna Mezzogiorno, dure, bouleversante. Du cinéma puissant, pudique et grandiose à la fois.

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10/01

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10/01

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12/01

Revu (+0)

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14/01

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15/01

C'est évidemment impossible à noter. Très rudimentaire formellement, sans narration ni construction (sinon chronologique), sans message politique non plus, mais des témoignages horribles qu'on a du mal à croire réels, qui s'enchaînent, encore et encore, ressassant les violences sadiques commises par la police française sur la population algérienne du début des années 60.

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16/01

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17/01

Revu (+1)

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18/01

Des défauts, c'est certain, dans l'écriture parfois peu subtile, une ou deux scènes longuettes voire dispensables (l'arc avec Tobey Maguire), un petit manque d'émotion et d'empathie pour les personnages (hormis celui de Brad Pitt, très touchant), mais beaucoup de générosité et une véritable virtuosité dans la mise en scène qui se conclut par deux ou trois séquences assez magiques. Plus généralement, c'est quand même de très bonne facture, et très réjouissant, même si je pense que sur la durée je l'oublierai assez vite.

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20/01

La beauté vient toujours, avec la Nouvelle Vague, de la captation de ce fameux "réel", de cet aspect documentaire qui donne aux visages étrangers et aux lieux contemplés beaucoup de vie et parfois de poésie. Le problème, avec la Nouvelle Vague, c'est aussi qu'il y a souvent des protagonistes turbo-dépressifs et égocentriques, à la limite de l'exécrable et du toxique pour leur entourage, rendus d'autant plus insupportables qu'on a perpétuellement accès à leurs états d'âmes via la voix off omniprésente. C'est donc un éternel statu quo me concernant entre ces deux tendances : je suis à la fois irrité par le premier plan du film, de l'histoire aux personnages, et touché par ce qui se dégage à l'arrière-plan, les cafés, le port de Brest, les couleurs des néons qui se reflètent dans les flaques d'eau en rappelant les vagues de la mer, et une certaine mélancolie permise par la seule force du montage, de la photographie et des cadrages. Si seulement ce cinéma-là savait se taire...

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21/01

J'aurais mis un point de plus sans cette romance improbable des trois derniers quarts d'heure, qui fut imposée à Pontecorvo par les studios. Car pendant 1h15, c'est d'une dureté glaçante, et la déshumanisation progressive de la protagoniste promettait une dernière partie étouffante. La reconstitution est par ailleurs impressionnante, et l'ensemble du casting vraiment convainquant.

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22/01

Bon.
Je comprends tout à fait que certaines séquences soient entrées dans l'histoire du cinéma : elles m'ont moi-même bluffé (la séquence de l'enlèvement du gamin, avec cette maison barricadée percée par les raies de lumière ; la séquence finale de dialogue et de rencontre avec les extra-terrestres, réussie en termes de merveilleux).
Le parti-pris du film de ne pas trop politiser l'intrigue pour se concentrer sur les problèmes de communication entre humains à petite échelle, afin de mieux mettre en perspective la communication avec les formes de vies extra-terrestres, est également une approche pleine de promesses du point de vue philosophique.
Mais j'ai eu l'impression que le film n'exploitait pas son potentiel, surtout thématique, et se trouvait finalement gâché par des personnages inintéressants, voire irritants, des scènes de drame (?) familial à rallonge, un rythme compliqué, et toujours beaucoup de clichés dans l'écriture (mais bon, c'est souvent mon problème avec Spielberg).
Donc impossible pour moi de mettre la moyenne, vu que je n'ai pas passé un bon moment, sauf durant deux ou trois scènes, et malgré les intentions prometteuses du film, qui en l'état me laissent en dehors intellectuellement comme émotionnellement.

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23/01

Quelque part entre Arizona Junior, La Balade sauvage et Shotgun Stories, une poésie pessimiste de l'Amérique texane.

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24/01

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25/01

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26/01

Quelques jolis plans (d'extérieurs, notamment) et de belles scènes de sororité entre Whoopi Goldberg et Margaret Avery sauvent quelque peu ce film du naufrage absolu auquel son écriture et ses effets tire-larmes (à la limite du mauvais goût) semblaient le condamner dès le début. Pourtant, le sujet était passionnant et original sur le papier, s'intéressant à la condition des femmes noires avant tout, mais dans un environnement disons "intra afro-américain", en dehors du rapport aux blancs médiatisé par la ségrégation et ses propos habituels (d'ailleurs, à chaque fois que des personnages blancs passent faire coucou, on tombe dans des stéréotypes encore plus insupportables que ceux qui caractérisent les personnages noirs). Sauf que le film, s'il montre beaucoup la souffrance, n'en dit finalement pas grand chose.
2h34, c'est beaucoup trop pour raconter aussi peu : ça patine pendant quasiment 1h30, c'est redondant, car ça cherche à créer de l'émotion sans ne jamais travailler la psychologie des personnages (ce qui ne marche pas, ça se saurait) mais en les cantonnant à des rôles qui seraient censés nous émouvoir par eux-mêmes, sans se donner la peine de les incarner, de les singulariser un minimum.
Bref, un moment compliqué, assez assommant de didactisme et d'effets de mise en scène (sans parler de la musique), qui ne réussit par ailleurs jamais à traiter son sujet dignement tant il perd son temps à en faire des caisses avec son misérabilisme sadique (voir le traitement du personnage de Sofia, assez abject).

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31/01

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01/02

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02/02

Revu (-1)

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03/02

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04/02

C'est dommage que De Palma n'ait pas fait davantage de ces films très engagés (ici, envers la condition des noirs américains) et très acides concernant la société américaine de manière générale (voyeurisme, théâtralisation des relations sociales, racisme, cellule familiale traditionnelle, port d'arme, etc.). Tout n'est pas subversif au même degré, mais c'est assez grisant, et souvent drôle.

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05/02

J'ai passé un très bon moment. Bien sûr, on peut regretter que l'histoire soit relativement convenue, les péripéties et leurs résolutions téléphonées, les enjeux de chaque personnage secondaire assez peu excitants, mais il y a trois éléments, je dirais, qui font de ce Chat Potté 2 un film qui sort du lot : son esthétique, souvent à tomber par terre (sur ce point, c'est dommage que la "zone" de fin, à savoir la forêt magique, manque un peu d'inventivité visuellement, jusqu'à l'arène finale peu inspirée à mon goût) ; ses combats, absolument jouissifs avec ces mouvements de "caméra" virtuoses et cette animation dont on ressent toute l'inertie et la vitesse ; enfin, l'enjeu existentiel du Chat Potté lui-même, d'une maturité et d'une gravité poignantes, que le personnage du loup (dont toutes les louanges que j'ai pu lire à son sujet ne sont pas usurpées) matérialise à merveille.
Il manque donc un peu plus d'ambition peut-être pour la trame principale et la galerie de personnages secondaires (bon, j'avoue avoir été totalement conquis par Perrito...), qui ne révolutionneront pas le genre et feront que le film ne me marquera peut-être pas sur la durée, mais l'exécution d'ensemble est irréprochable.

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05/02