Carnet de Curiosités : Bulles 2018

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Tout ce que je n'aime pas dans ce genre de BD qui ne veut surtout pas être de la BD. Or, les vrais auteurs de BD ont déjà fait, refait et dépassé ces petits gribouillis pseudo-surréalistes. Évidemment, les petites notules finales sont de cet insupportable humour post-70.

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Les chats du Louvre version jeunesse. Moins bien que Musnet.

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Le plus lisible, le moins hystérique, le plus agréable.
N'empêche, l'idée de base à ce gros projet était sacrément bancale, et pas intéressante pour un sou.

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Au-delà du fantastique, vieilles déités oubliées ou relecture (attendue) de la figure du golem, c'est l'histoire de toute famille, la recherche d'un passé brouillé, brumeux.
Plus sérieux, cela aurait pu être un roman, un Goncourt ? Puis une adaptation à César.

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L'un des moins pires. Sans doute car j'oublie au fur et à mesure que je les lis : des précédents tomes, je ne garde qu'un souvenir confus et flou d'ennuyeuses et illisibles vagues de zombie dans le vide (rayez... dans l'encombrement de l'espace). Ce tome se place moins dans l'hystérie, moins dans la surcharge ou l'humour gras de Trondheim. L'acolyte de l'agent de cette boucle réussit même à ne pas être un pervers harceleur beauf !

(et puis j'aime bien les temples ultimes de la connaissance !)

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Olivier Tallec fait du sous-Geerts. (qui était déjà du sous-Sempé)

C'est cet humour digne des groupes Facebook fréquentés par vos mères et vos fonctionnaires à la retraite. Ca se croit très malin, fort irrévérencieux quand chaque page baigne dans le passé. On parie combien que le prochain contiendra beaucoup de jaune fluo ?

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Tout ce qui peut agacer dans les BD parlant d'Art. (l'autre, l'ancien)

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Il faut féliciter la troupe pour avoir réussi à imaginer une boucle temporelle et parvenir à rester si répétitif ! toujours autant ennuyeux !

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L'ombre de Moëbius pèse lourd (et un peu de Fred dans les visages, non ?). Tout ça renifle bon l'hommage aux 70, le papy Momo, Rahan, Bilal ou Druillet, etc. Ne manque pas de charme mais d'originalité et de saveur.

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11/12 On approche.

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L'Ère des Cristaux ? Des invasions d'«Anges» cristallins, des personnes démembrées que l'on répare sur le pouce. Un côté Lastman et vallée de l'Iguane dans le chara-design, presque vivésien dans le trait. J'aime bien ces couleurs mates, éteintes ; c'est-à-dire très automnales même dans les ors et les azur.


Le "twist" expliquerait-il le titre emprunté à Pullman et sa Croisée des Mondes ?

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Fin de l'arc des Chevalier-Sorciers. No shit Merlin? Encore et toujours cet arrière goût de vomi.

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Le dessin est moins hiératique (moins dans l'envie de faire du Kells) : moins décoratif et plus vivant donc. Cela ressemble enfin à un vrai récit et à de l'aventure, avec des personnages, et non plus à un joli projet esthétique. L'on pourrait en faire une petite série animée avec beaucoup de Fillers sur la vie dans la vallée.

Toujours cette inspiration miyazakienne par trop évidente. Celle de toutes les gamines et de tous les gamins nés après 1980. Mainstream en diable.

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Encore un qui a trop lu de mangas et se précipite pour nous en ressortir tous les clichés avant de réfléchir à sa BD. Imaginez si l'on éditait tous ceux qui veulent écrire un cycle d'Heroic-Fantasy de 6 tomes avec un méchant Lord des ténébres et tout le tintouin mais ne dépassent pas le premier chapitre ? (l'on me dit que c'est possible avec les plateformes d'édition en ligne.)

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Je crois ne soupçonner qu'à peine le gros boxon que sont les comics Marvel et l'énorme n'importe-quoi de leurs panthéons cosmiques.

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Hollywood Jan en mauvais. Surtout, l'impression tout à fait désagréable que Lourdes Navarro ne connait pas les plantes, ne les aime même pas, ne sait donc pas les dessiner : de vagues bioformes vertes, fluo, bleues, jaune. Il s'agit surtout de raconter de façon lourde et premier degré sa métaphore.


Le récit original présenté à la fin est beaucoup mieux, plus rapide, nerveux, moins dans les afféteries du dessin numérique Ankama.

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Par la même équipe que la chouette BD sur Audubon. Qui sera le prochain ? Dans tous les cas, ça donne envie de se plonger dans ses carnets de voyage. De repartir.

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Je crois avoir lu l'exacte même BD il y a quelques années... Ceci dit, elle avait un style graphique très différent, pourtant tout aussi typé ''Illustration jeunesse''. Pis, la même absence totale d'originalité, de personnalité.

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Suis-je le seul en France (sur Sens Critique, ça c'est certain) à suivre ces aventuriers de l'Intermonde. Troisième tome et je ne comprends toujours pas à qui se destine cette bande dessinée ; c'est du niveau des BD Arkéo magazine.

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Ressasseries. Voici le véritable Infinity 8.

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Mes voisins les Yamada sans l'acidité, la cruauté. Plus doux. Trop.