Top Chevalier Ardent

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Une excellente BD. Bien sûr, le héros classique sans peur et sans reproche peut faire sourire, mais son emportement permanent, sa fougue juvénile le rendent plus humain. Quant au dessin, il est magnifique, dans un style réaliste de grande qualité. Et puis il y a un passage dantesque : le duel. Un passage haletant particulièrement bien mis en scène, un très grand moment. En bref, que du bon, je ne peux que recommander cette très belle BD.

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Second tome de la série et second coup de maître, Craenhals nous livre une histoire de confrontation entre brutalité et ingéniosité. L'auteur nous fait plonger dans le Moyen-Âge (ou plutôt dans un Moyen-Âge semi-réaliste), avec ses rites, ses coutumes, son organisation sociale... Avec toujours un rythme tantôt trépidant tantôt appaisé, Craenhals n'hésitant pas non plus à nous montrer les temps de pause, de repas, de fête à l'époque, moments particulièrement réjouissants.

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Ardent se confronte au Moyen-Orient et à l'Islam, réservant de beaux passages didactiques sur la naissance de cette religion, illustrés à la manière d'enluminures. On est plongé au cœur des caravanes de marchands et des paysages arides et désertiques, balayés par des tempêtes de sable puissantes et mortelles. Et puis bien sûr cette BD vaut surtout par son éponyme Dame des sables. Le mystère qui l'entoure est rapidement éventé, mais tout le récit construit autour ne repose pas tant sur le whodunit que sur la sensualité qui entoure ce personnage mystérieux, réservant des passages particulièrement touchants et cornéliens, nous ramenant d'une certaine façon au mythe de Lancelot et Guenièvre.

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Craenhals fait voyager Ardent et ses amis vers l'Orient... et vers l'envoûtante cité chatoyante de Constantinople. Plaisir particulièrement appréciable : la façon dont l'auteur donne vie, dans les bas fonds de la cité, à toutes ces confréries de voleurs et autres détrousseurs habiles, jamais à court de ressources, réservant des passages à la fois haletants et savoureux. Seul regret : la fin assez abrupte, Craenhals a dû se faire avoir par son récit, particulièrement riche. Il aurait pu faire tenir en 6 à 8 planches les deux dernières, son histoire n'en aurait été que plus réussie. Mais le résultat est tout de même très bon... et la suite, dans le tome 8, tout autant.

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Sorte de proto-Thorgal (un indice nous est d'ailleurs donné avec le nom de certains personnages). Ardent est aux prises avec des Vikings, amis et ennemis, alors qu'un maléfice ronge un fugitif, voué à obéir quoi qu'il arrive à cette fameuse corne de brume. Je craignais ce virage fantastique de la série, en fait c'est très bien amené, comme dans Thorgal donc, Craenhals ayant le bon goût de faire appel à la mythologie nordique pour légitimer ces séquences irréelles. Et puis il y a un passage totalement psychédélique que je trouve d'une grande beauté, sans parler de celui où Ardent mérite vraiment son surnom, complètement épique.

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Craenhals joue habilement avec les codes de la BD médiévale, et même de la BD tout court, notamment avec cette figure patriarcale du roi Artus, souverain à la fois impressionnant et peu aimable par son autorité d'un autre temps. Son manque de cœur et ses manigances vont se retourner contre lui, dans un récit particulièrement haletant, mené avec une grande économie de moyens. Le fil narratif est très simple et pourtant très percutant. Sans doute en raison du talent scénaristique mais aussi visuel de Craenhals, décidément un auteur de BD extrêmement doué !

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Craenhals n'a décidément pas son pareil pour maintenir le lecteur en éveil. Ici, Ardent est embourbé dans une chasse à l'homme dantesque au milieu des plaines de Hongrie, qui l'obligera à utiliser tous ses talents pour tenter de survivre. Le suspense est plus qu'haletant ! Seul regret : un des personnages principaux est un peu trop falot, même si les épreuves qu'il endure nous le rendent plus touchant.

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Un récit particulièrement tragique, Craenhals dénonçant l'hubris des hommes... et des femmes. Comme une histoire pleine de bruit et de fureur, qui voit des êtres humains s'entretuer de façon absurde, par pur esprit de revanche. Heureusement que notre jeune héros, malgré son ardeur juvénile parfois insensée, sait aussi raison garder en écoutant son cœur, se révélant bien plus sage que des personnes de haute stature.

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Suite du tome 9, « La Princesse Captive » vaut surtout pour cette secte d'hommes à têtes d'animaux, mystérieuse et fascinante. Dommage que Craenhals ne l'exploite pas davantage, mais la présence des membres de cette confrérie maléfique donnent du relief à cette intrigue. Pour le reste, il s'agit comme d'habitude d'une histoire haletante et magnifiquement dessinée, comme tout album de Chevalier Ardent qui se respecte.

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Une fois de plus, Ardent, au-delà de défier un ennemi malfaisant, est aux prises avec l'arrogance du roi Arthus, souvent source de bien des malheurs pour notre jeune héros... Si de nouveaux personnages viennent donner du relief à l'intrigue, le passage de procès est terrible, en ce qu'il révèle toute la malhonnêteté intellectuelle et la manipulation de certains. Encore une belle démonstration humaniste de l'hubris des hommes, Chevalier Ardent ayant bien des points communs avec la série Alix, quoique se révélant album après album plus humaine et chaleureuse.

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Un magnifique tome qui dépeint les préparatifs et le déroulement d'un grand tournoi. Arthus a fait d'Ardent son champion, et ce dernier se ruine en festins et autres signes de magnificence. Mais surtout, ce qui est passionnant c'est ce tournoi qui oppose deux équipes, avec ces chevaliers éreintés par les combats... et une belle fin, comme souvent chez Craenhals, qui vient apporter humanité et panache à ses personnages décidément complexes et attachants.

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C'est toujours un plaisir de retrouver Ardent et de le suivre dans la découverte de nouvelles contrées, ici l'Ukraine et plus particulièrement Kiev et ses environs. Bien entendu, comme le titre de l'album l'indique, notre héros ne sera pas au bout de ses peines et devra utiliser toute son ingéniosité pour venir à bout de ses perfides ennemis. Hélas pour lui... le piège est en réalité double, et à la fin de l'album, on se demande bien comment il viendra à bout du second, encore plus éprouvant que le premier...

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Craenhals plonge cette fois-ci de plein pied dans le fantastique, mais sa maîtrise graphique et narrative est telle que son récit presque horrifique fonctionne. Certes, ça part un peu loin, mais l'artiste belge, en conférant à son histoire suffisamment de vraisemblance (relative, bien sûr) tout en s'inspirant des mythes médiévaux, la rend crédible. Une prouesse compte tenu de ce qu'il place sous nos yeux.

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Un bon album de Chevalier Ardent, qui voit notre héros éponyme s'opposer frontalement au roi Arthus, après que celui-ci lui ait joué un coup bien tordu. Cette tension entre ces deux hommes orageux n'est pas nouvelle, c'est l'un des traits caractéristiques de cette série, mais cette fois-ci le conflit éclate au grand jour, Ardent se donnant sans compter pour ruiner les caisses du royaume d'Arthus et affaiblir toujours plus ce dernier.

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Une sorte d'album de transition, qui vaut surtout la lecture pour les scènes de construction du nouveau château fort d'Ardent, très bien documentées. L'histoire est plus tranquille, alors qu'on suit Ardent dans ses pérégrinations le long de son domaine, à la rencontre de la population. Il en résulte des scènes chaleureuses, de festins, de fêtes... et d'homériques bagarres. Avec toujours l'ombre du roi Arthus qui plane sur Ardent et son domaine de Rougecogne.