Classement Commenté \ Pixar

Annotation :

Chef d’oeuvre ! Visuellement, absolument magnifique, de la technique qui n'a pas pris une ride en 10 ans à la direction artistique magnifique en passant par la palette de couleurs parfaite. La façon dont le goût est représenté à l'écran est fantastique. Le pitch est follement original et l’écriture du film est merveilleuse : tout le message autour de la poursuite de ses rêves et le fait d’aller de l’avant, plutôt classique dans l'idée, est accompagné par la fantastique morale sur le changement comme principe de la nature (“This is the way things are. You can’t change nature." "Change IS nature”). Comme souvent, à travers l'anthropomorphisme, c'est la nature des Hommes qui est critiquée, avec la vision du monde de la grande cuisine, incluant la place des femmes ou le système hypocrite des critiques. Mais plus largement, avec la question du nid familial, on retrouve le malaise de Rémy qui appartient à un groupe mais qui s’identifie à un autre et qui se bat pour être accepté par son groupe de référence ET par sa famille, avec une acceptation de la différence belle à en pleurer à la fin avec sa leçon d'humilité et son compromis entre classes, entre goûts différents et en prenant le meilleur de chacun.
10

Annotation :

Film virtuellement parfait, quasiment toutes les scènes étant géniales, qui a beaucoup marqué mon enfance. La grande force du film, ce sont les personnages : les principaux sont extrêmement bien caractérisés, les secondaires sont tout aussi cultes (Edna ! Frozone ! Jack Jack !). Le pitch très cynique des super-héros poursuivis par la justice et forcés de se cacher est fantastique et subvertit tout le genre super-héroïque pour le mêler à une sitcom familiale, deux mondes totalement différents que le scénario gère d'une main de maître. Crises existentielles, mariage, confiance, volonté de revivre une gloire passée, sentiment d'anormalité, la médiocrité comme pire danger, l'importance des dons... derrière ce genre "super-sitcom" se cache de nombreuses thématiques qui contribuent à la magie des Pixar en rendant le film très mature en plus d'être très drôle, ce qui fait que tout le public peut y trouver son compte. Même si je n'approuve pas tous les messages véhiculés, les piques occasionnelles sur la société sont jouissives. En tout cas je ne me lasse jamais de le revoir, de me replonger dans l'ambiance et les formidables scènes d'action, de retrouver l'excellente bande-son et les personnages. Tout est mémorable. L'un des meilleurs Pixar et l'un des meilleurs films de super-héros tout court. C'est quand tu veux pour le 2 Brad !!! EDIT : On a enfin eu le 2 !!! <3
9

Annotation :

Un film qui fourmille d’idées, littéralement un nouveau concept original à chaque scène, qui émeut à partir de trois fois rien, et qui créé en l’espace de quelques minutes un univers détaillé et inventif qu’on prend plaisir à explorer. C’est aussi extrêmement bien écrit, du scénario ultra-créatif à la morale qui démanichéise le tout en passant par l'humour. Je découvre de nouvelles choses à chaque visionnage tellement l'histoire est riche. C'est original, fin, hilarant et triste, léger et très profond par moments, et parfaitement calibré. Pixar à son meilleur.
9

Annotation :

Le phénomène Pixar revient avec un film tout aussi réussi que son premier. Comme lui, c'est tantôt hilarant notamment en s'emparant de la pop-culture, tantôt profond sur le rôle d'un jouet qui ne tient que par ce qu'un enfant voit en lui. C'est surtout toujours créatif à chaque moment, avec un très grand step-up visuel. Un film supérieur au premier selon moi, plus complet et plus actuel.
8

Annotation :

L'un des plus beaux univers créés par Pixar qui est encore aujourd'hui fantastiquement animé. Les répliques sont cultes, les personnages sont cultes, le film propose à la fois une aventure à apprécier au premier degré comme un regard plus fin sur la peur de l'inconnu, l'handicap ou le monde des hommes. Très beau.
8

Annotation :

Un très bon film mais meilleur dans mes souvenirs qu'après l'avoir revu, malheureusement il ne peut pas rivaliser avec les meilleurs des meilleurs. J’y ai revu maintenant quelques petits messages plus poussés sur le capitalisme et autres comme bien souvent avec les films Pixar qui s’apprécient à plusieurs niveaux, mais il y a quelques soucis dans le film : des grossièretés de scénario (le passage avec le Yéti est cool mais fait HS, le directeur fait méchant-gentil-reméchant…) et le personnage de Bob tape pas mal sur les nerfs. Mais voilà la relation Sullivan/Bouh ça fait clairement tout le film, le regard poétique sur les peurs enfantines est excellent et les scènes d’action sont cool. Le film m’avait bien marqué à l’époque et je connaissais certains passages par cœur, force est de constater qu’il a été une vraie réussite.
8

Annotation :

Une suite pas forcément nécessaire, se dit-on, jusqu’à ce qu’on la regarde… En réalité elle donne un beau point de chute à la saga, avec les jouets qui partent enfin vivre leurs propres aventures. Par rapport à l'opus 3 qui selon moi était une conclusion faiblarde, le 4ème propose un vrai discours qui apporte de nouvelles choses à la saga. Le film parvient à être vraiment moderne et surprenant, que ce soit par le superbe rôle de la Bergère, ou dans l’animation juste incroyable : plus gros taff sur la lumière et la caméra de toute l'histoire de Pixar à ce stade. Malgré quelques gags à la réussite plus ou moins établie (les deux peluches reloues VS le superbe cascadeur canadien), on trouve à nouveau une histoire profonde, une antagoniste très intéressante et une fin nostalgique qui conclut pour de bon la saga, avec des adieux chaleureux comme il se doit.
8

Annotation :

Ouch, que le film a vieilli visuellement ! Mais ses thèmes, eux, clairement pas. Et puis, cela reste un film pionner dans l'histoire du film d'animation, avec des séquences d'action en 3D phénoménales et tout un concept des jouets qui prennent vie dans le dos des enfants absolument brillant, une idée qui peut séduire à la fois les petits et les grands de la famille, ce qui est également un élément clé dans toute la cinématographie de Pixar. Woody est parfois un poil trop antipathique mais il vit une belle évolution, tout comme Buzz, et le film comporte un bon paquet de scènes cultes (ma préférée : le grappin). C'est aussi particulièrement génial d'avoir aussi bien adapter l'histoire selon les limitations techniques : puisqu'il s'agit de jouets, tout le design cubique et minimaliste fonctionne sur toute la ligne, preuve que dès le début, Pixar savait où il allait. Un film important, culte et novateur.
8

Annotation :

Beau, intelligent, à l'univers atypique et regorgeant d'idées, aux degrés de lecture multiples, "Coco" s'autorise à être certes un peu prévisible dans ses rebondissements, pour mieux nous toucher en plein cœur lors du dénouement. Très belle aventure qui parle aussi bien de thèmes réguliers comme la place de la famille ou la poursuite de ses rêves, que d'idées plus personnelles sur l'importance d'honorer ses ancêtres, le rôle de la musique et la synthèse plutôt que le compromis. J'ai retenu mes larmes (mais seulement car j'ai eu le temps de m'y préparer) au moment du climax émotionnel du film avec la mère Coco, qui synthétise tout le film : un film pour la famille, sur la famille. Le script est d'une maîtrise totale, l'humour et les musiques plus discretes que d'habitude mais constamment présentes en toile de fond, l'animation riche et parfaite comme toujours, les messages justes. Chapeau !
8

Annotation :

Je n'attendais pas grand-chose de ce film et il aligne pourtant plus de bonnes idées de science-fiction intéressantes que la plupart des films du genre en ce moment. Après un premier acte très touchant, on voit assez vite où le film veut nous emmener, mais il finit tout de même par nous réserver quelques surprises efficaces sur Zurg, et parvient sans problème à nous rendre sa troupe de personnages insolites très attachante. Même dans ses running-gags les plus primaires, j'ai trouvé le film assez intelligent.
8

Annotation :

Pas le séquel le plus innovant certes, mais il fait complètement honneur à son aîné. La galerie des nouveaux personnages fonctionnent, les nouveaux rôles des anciens également - Némo plus actif, Dory qui cesse d'être le sidekick et permet au film d'aborder de façon drôle et sérieuse la question du handicap, qui n'était autrefois qu'un élément de rire facile. Pour cette raison, je suis assez fan du Monde de Dory, qui malgré son scénario au déroulement un peu convenu, brille vraiment lorsqu'il s'agit de compléter l'univers du premier film. Ce n'est pas que du fanservice, les deux films se répondent vraiment à travers le personnage de Dory, dont toutes les répliques cultes sont éclairées différemment. Sur tellement de détails et de références, le personnage de Dory est transcendé et la fin me touche beaucoup.
8

Annotation :

Le premier volet était légendaire, sa suite est presque dans la même lignée. Les références pleuvent, les gags fonctionnent, la créativité autour des pouvoirs des héros et des sidekicks est présente, les scènes d'action sont folles, la division des intrigues entre Elastigirl et Mr. Indestructible donne beaucoup de rythme. Le problème réside dans l'intrigue complotiste du film : on ne sait pas trop ce que le film cherche à aborder. La technologie ? La problématique "a-t-on besoin des héros" ? Des choses que le premier film avait déjà abordées, en mieux, sans donner l'impression de se perdre. Entre des rebondissements qu'on voit venir bien avant nos personnages et une morale décevante, la partie héroïque ne va juste pas assez loin. La partie familiale reste en revanche suffisante pour largement apprécier ce long-métrage qui donne la banane tout au long de ses 2 heures.
7+

Annotation :

Voilà le Pixar le plus sous-estimé de l’histoire, sans doute. Certes il ne brille certainement pas par son originalité, certains aspects du récit se voyant venir de loin (le remake de la mort de Mufasa). Certes le rendu des dinosaures est assez pauvre et en contraste au photo-réalisme impressionnant des magnifiques décors, cela fait un mix étrange. Certes la gamme des personnages secondaires est assez minable, ils sont trois ou quatre petits groupes à apparaître pour trois scènes chacun grand maximum et ne contribuent à l’histoire que sur le plan symbolique dans le voyage initiatique d’Arlo. Maaaaaaais malgré tous les défauts du monde qu’on pourrait lister, ce film est sincère, authentique et m’a plusieurs fois ému. Le premier véritable échange entre Arlo et Spot, remake de Sullivan et Bouh, lorsqu’ils se parlent de leurs familles avec le cercle et les bâtons, est génialissime. En plus de ça, il y a de magnifiques idées visuelles (les lucioles, la tempête, les nuages) faisant de la nature le troisième protagoniste de l’histoire, en quelque sorte. Bref, je ne suis pas déçu du voyage.
7

Annotation :

Je ne suis pas fan de ce troisième opus de Toy Story, que j'ai toujours trouvé longuet, bien moins drôle et bien moins créatif que les deux premiers. Le personnage de Lotso n'a pas la profondeur attendue, il manque un arc de rédemption selon moi. Les personnages sont sous-utilisés, les péripéties peu mémorables, et je trouve toute l'intrigue à la crèche trop déconnectée des thèmes principaux du film sur le passage à la vie d'adulte d'Andy. Oui la scène finale de transmission est sympa, le début est aussi assez touchant, mais le gros du film m'ennuie.
6

Annotation :

Film qui démarre sur les chapeaux de roue parvenant à surmonter avec brio toute la difficulté sous-entendue par un préquel : apporter vraiment quelque chose au premier film, tout en conservant une cohérence avec l’univers. Et puis le film abandonne petit à petit pas mal de ses très bonnes idées de départ (le concours pour être monstre, la relation Bob/Léon) pour enchaîner avec un scénario et des nouveaux personnages convenus, ces derniers étant tous peu attachants. Visuellement et musicalement, on ne peut pas non plus dire que ça casse trois pattes à un monstre, tandis que le premier regorgeait de trouvailles visuelles marquantes. Reste quelques easter-eggs et gags qui sortent du lot, ne suffisant pas à rattraper un film bien creux, où la morale est très loin de la superbe interprétation des peurs enfantines du premier film.
5