Conférences sur le cinéma

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=2OyuMJMrCRw

● Qu'est-ce que l'acte de création ?

Gilles Deleuze disserte sur les idées relatives au cinéma, sur le cinéma de Bresson.

Références à Kurosawa (7 Samouraïs), Minnelli (rêves), Straub.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=AFmqxR7oCz0

● Cinéma & Futur

François Theurel se concentre sur le rapport du cinéma avec le progrès technologique, de son utilisation marketing ou artistique.

Références à Matrix, Méliès, Tarantino, Jacob's Ladder, Minority Report, David Lynch.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=ICTZLiDn0RQ

● Pour ou contre le film historique ?

Jean Tulard oppose les approches des cinémas de Lumière et Méliès. Il défend le film historique de fiction représenté par Méliès. Il parle ensuite de son expérience du cinéma en tant que conseiller historique sur La Révolution française, avec une grande sincérité. La dernière partie se concentre sur le rôle de la propagande des films historiques.

Beaucoup de références cinématographiques.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=-3mrwqeFGao

● À quoi sert l'Art ?

Bernard Stiegler commence par rappeler le caractère récent des questions sur l'autonomie de l'art. Notion d'esthétisme liée à notre nature d'animal et sa relation avec l'esthétisme. L'industrie liée au besoin de vendre des comportements nouveautés (bogarter). Enjeux esthétiques de la science.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=0SKIcPp-0Nw

● Les monstres américains

Jean-Baptiste Thoret oppose Jack Arnold et John Carpenter, dans le cas des monstres à Hollywood. 2 manières globales: contre-champs de notre propre nature, l'autre absolu ou la vision plus moderne: meilleur image de l'humanité (Freaks, Romero).
Carpenter se distingue par sa volonté d'isoler le processus du mal et non d'en faire une métaphore.

Références: Dracula, L'Invasion des profanateurs de sépultures, Rosemary's Baby, Day of the Dead, Psychose, Frankenstein, Le Météore de la nuit.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=sEeI3MWWD68

● Cinéma coréen: la France enfin conquise

Rappel historique du cinéma en Corée du Sud et discussion sur sa place en France.

Beaucoup de références cinématographiques sur les réalisateurs coréens.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=OOD-V-dHNZU

● Le rôle du cinéma américain dans la fabrication de l'ennemi

Pierre Conesa décrit la perception des étrangers dans le cinéma américain, son influence mondial et son caractère paradoxal pour l'autocritique (des autres pays mais pas sur lui même). L'influence du social et de la politique dans les films et du cinéma sur les mentalités.

Beaucoup de références cinématographiques pour les westerns, films de guerres et historiques.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=71ltR0cME5E

● Masterclass de Jean Dujardin

Jean Dujardin présente son expérience dans le cinéma, sa manière de travailler, son rapport avec le succès, son choix de vie.
Il discute de ses relations avec Lellouche, Dupieux, Blier et oppose fondamentalement le caractère autobiographique entre OSS 117 et Brice de Nice.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=ApYYqn7qS_4

● Ciné-Club #32 : Apocalypse Now de Francis Ford Coppola

Eric Schwald dessine le contexte historique du projet, rappelle les anecdotes et moments cruciaux du tournage. Certaines thématiques sont également analysées.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=VxNAVU_qEW8

● La naissance du cinéma

Vincent Tulli synthétise l'histoire précédant l'avènement du cinéma.

Références à Aristote, De Vinci, Vermeer, Marey, Reynaud, Edison, Lumière, Méliès.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=krSLElQIWvk

● Le jeu d'acteur

François Bégaudeau explique ses préférences de jeu d'acteur. Il privilégie les plans ouverts où le regard peut circuler, alors que le cinéma s'est construit contre ça (oriente systématiquement le regard). Il invite à réinventer une multiplicité des plans et des acteurs (avec la présence d'animaux par exemple). Il discute aussi de l'art bourgeois (avec Roland Barthes) et de l'idéologie méritocratique qui s'y est invité. Pour lui, l'art est plutôt aristocratique. Cette opposition se retrouve dans les transformations physiques, notamment les gros "naturels", par conséquent entre le bourgeois (qui se donne du mal à arriver à ce niveau) et le réel. Il évoque aussi une dictature de la beauté toujours présente.

Références: Brando, De Niro, James Deen, ses réalisateurs français préférés Bresson et Pialat, Ruben Östlund.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=jMFijELJ7UE

● NoCiné Spécial David Lynch

Un podcast souvent célébré qui présente ici une séance complétement ridicule. Les présentateurs n'ont vu que les deux premiers épisodes d'une série mais n'en tiennent pas compte, critiquent la carrière de Lynch sans aucun argument, la nuance n'est jamais de mise puisqu'ils sont quasiment tous d'accord. On a parfois de la psychologie de bistrot, tellement le niveau est bas. Aucune analyse n'est présente, Lynch est réduit à un simple formaliste sans matière, sans fond. Bref rien à sauver pendant ces trois quart d'heure, à part l'onanisme que font preuve les animateurs (ce qu'il dénonce pourtant chez Lynch).

Références: Opération Peur, Crime dans l'extase, Perdita Durango (tous présentés comme infiniment supérieurs au travail de Lynch).

Annotation :

https://vimeo.com/252159595

● Cinéma d'hier et d'aujourd'hui: quelles techniques pour quelles esthétiques ?

Sabine Lancelin décrit son expérience sur le plateau du Temps retrouvé en tant que directrice de la photographie, lequel elle considère comme le plus grand film qu'elle ait fait au niveau formel, puis de L'Étrange Affaire Angélica, de La Captive, La Plage noire, Sombre. Elle explique brièvement le principe du simplifilm, de la nuit américaine.

Références à la réalisation de Renoir, Caravage.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=zZpw052vYoM

● Evolution des métiers du cinéma & de l'audiovisuel à l'aube du 3.0 (EICAR)

François Villet et Maxime Gauthier font intervenir plusieurs professionnels du cinéma pour discuter de l'apparition du numérique. Les thèmes et professions abordés : histoire du numérique, responsable des équipements, chef opérateur, sound designer, map painting, plateau virtuel avec un décor 3D, scénariste, producteur, actorat.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=pPial9mu-RI

● Masterclass de David Lynch

David Lynch inaugure cette interview par sa relation avec la peinture. Il décrit le processus créatif qui l'amène à réaliser un film. Il raconte ensuite plusieurs anecdotes avec Fellini (un de ses réalisateurs préférés), Isabelle Rosselini, Mastroianni, Depardieu. Il affirme n'avoir jamais vu de films de Luis Buñuel (sûrement très provocateur le David). Il explique également sa relation de travail avec son compositeur Badalementi.

Références: Oskar Kokoschka, The Garden of Earthly Delights de Hieronymus Bosch, les réalisateurs actuels qu'il aime: Coen, Scorsese, Kaurismäki.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=w_NtBpveNGg

● Ciné-Club #60 : La Vérité d'Henri-Georges Clouzot

Eric Schwald dessine le contexte historique du projet, évoque des anecdotes croustillantes et des moments cruciaux du tournage. Certaines thématiques sont également analysées.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=HHrSviYHTfk&list=PLaLwsvt3EwlIvjs5HvNHb633wVeusepQC&index=17

● 70 années de cinéma soviétique à l'Institut Lumière

Joël Chapron synthétise l'histoire du cinéma soviétique. Le premier film date notamment de 1908, alors que les films sont déjà considérés comme des vecteurs de propagande. En 1919, l'industrie est nationalisée (contrairement aux promesses) et la plus vieille école de cinéma voit le jour. De même, le premier écrivain à publier une critique sur le cinéma est Maxime Gorki. Chapron insiste bien sur la dualité du cinéma soviétique: les français voient des films russes que les russes eux-mêmes voient peu comme Tarkovski qui fait figure de monnaie d'échange culturel et est peu distribué en Russie. En revanche, le cinéma français et ses comédies (De Funès par exemple) est et a été toujours très ancré.

Beaucoup de références à des réalisateurs soviétiques dont Eisenstein, Dovjenko, Vertov.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=cLzzJh_Lkmg&list=PLaLwsvt3EwlIvjs5HvNHb633wVeusepQC&index=24

● Le cinéma selon Frank Capra à l'Institut Lumière

Michel Cieutat rappelle l'indifférence de la critique à propos de Capra dans les années 50 et 60, notamment imputable à la Nouvelle Vague. A partir des années 70, on assiste une redécouverte de son héritage (notamment à cause de son autobiographie qui fait un carton). Il raconte également le film New York Miami, le peu de budget, les caprices des acteurs. Puis il décrit la manière originale de travailler de Frank Capra et ses astuces pratiques (à relier au documentaire d'Arte), notamment sa gestion du rythme, des dialogues, du montage, du jeu d'acteur ou encore de ses enregistrements des réactions du public.

Références à Cecil B. De Mille, Mervyn Le Roy, Wyler.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=ueHx97TO4TI

● Ciné-Club #48 : Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone

Eric Schwald dessine le contexte historique du projet, évoque des anecdotes croustillantes et des moments cruciaux du tournage. Certaines thématiques sont également analysées. Il évoque la manière de travailler de Leone mais aussi de son caractère difficile.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=OGG_ehN6HTs&list=PLaLwsvt3EwlIvjs5HvNHb633wVeusepQC&index=29

● Le cinéma de Stanley Kubrick à l'Institut Lumière

Michel Ciment démonte les mythes relatifs à Kubrick et de son cinéma. Il rappelle que la critique a toujours été divisée et qu'aucun de ses films n'a jamais fait l'unanimité (notamment parce qu'il est dur à épingler politiquement). Il compare le rôle de Kubrick à celui d'Orson Welles, qui a aussi réalisé 13 films, est mort au même âge, était un auteur absolu et a déteint sur toute une génération de cinéastes.

Référence rapide à Haneke.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=DZrbHXlL7II

● Le travail du chef monteur son

Frédéric Dubois présente son expérience pratique du métier, avec beaucoup de détails techniques et la présentation de ses outils de travail.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=xmqtpztqzzM

● Faut-il continuer à subventionner le CINÉMA français ?

Un débat télévisé sur le plateau du Figaro sur les subventions du cinéma français (dans la deuxième partie de la vidéo). 2/3 des téléspectateurs veulent que ces subventions (qui représentent plus de 1 milliard de l'argent publique, avec la taxation des séances) cessent.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=X9lQQ0kToBU

● Analyse de séquence - Vertigo

Arnaud Didelot déconstruit une séquence clé du film Vertigo, analysant les symboliques et les différentes constructions visuelles découlant du langage cinématographique.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=sr_A6DBkMFk

● Vidéo club : Alexandre Astier

Alexandre Astier présente des films et des réalisateurs qui l'ont marqué, avec quelques anecdotes en supplément.

Références: Monicelli, Nolan, cinéma US des 70's, Blier, Chabat, Monty Python, Hazanavicius, Oury, Eastwood, Forman, Davis, Allen, Jackson, Spielberg, Waititi, Ramis.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=i5ROI2psoo0

● Ciné-Club #57 : Jurassic Park de Steven Spielberg

Eric Schwald dessine le contexte historique du projet, évoque des anecdotes croustillantes et des moments cruciaux du tournage. Certaines thématiques sont également analysées. Il évoque la manière de travailler de Spielberg avec ses collaborateurs et les nouvelles technologies.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=jH9Q2qSnI7A

● Comment le cinéma revisite l'Antiquité à l'Institut Lumière

Hervé Dumont démontre son constat: plus un film met en scène un passé lointain, plus il parle du présent. Le présentateur fait un travail de vérification historique de péplums, d'où beaucoup d'idées reçus émanent.

Beaucoup de références de péplums et films historiques.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=HWjqrKZJVdM

● Spécial Cinéma (RTS) : Marcello Mastroianni

Marcello Mastroianni est interviewé en français. Il discute de son parcours, sa relation avec Fellini et son regard sur le cinéma italien. Pour l'acteur, le cinéma français est un cinéma mineur. Il ajoute que tous les acteurs sont timides (et les italiens de manière générale). Il affirme d'ailleurs avoir toujours joué des rôles d'impuissant.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=KXRXQNNfCio

● Analyse de séquence - La Règle du jeu

Arnaud Didelot déconstruit une séquence clé du film La Règle du jeu, analysant les symboliques et les différentes constructions visuelles découlant du langage cinématographique. Le présentateur rappelle les caractéristiques du cinéma de Renoir.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=xWlYsbnkf04

● Les Génies du mal au cinéma

Les présentateurs commencent par parler des contes populaires, ayant enfanté les méchants et le bestiaire. Ils présentent l'évolution de ces figures du mal, qui semblent s'estomper ces dernières décennies.

Références: Le Cabinet du docteur Caligari, Frankenstein, Dracula, L'Homme invisible, La Momie, Le Dictateur, L'Invasion des profanateurs de sépultures, Le Jour où la Terre s'arrêta, Hitchcock, Roger Corman, L’Enfer de Dante, Spielberg/Lucas, Phantom of the Paradise, cinéma japonais (Godzilla et animation), Matrix, Assaut, Massacre à la tronçonneuse, Halloween, Scream,

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=FRmh8iie6rs

● Ciné-Club #57 : Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock

Eric Schwald dessine le contexte historique du projet, évoque des anecdotes croustillantes. Certaines thématiques sont également analysées. Il évoque également la manière de travailler d'Hitchcock et de filmer.