Films (re)vus en 2019

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Commençons l'année 2019 avec une grosse claque de la part de mon deuxième film de Xavier Dolan, Les Amours imaginaires.
Je n'en attendais pas grand-chose, j'avais beaucoup aimé Mommy du même réalisateur et je voulais me lancer dans sa filmographie; eh bien je n'ai pas du tout été déçu pour l'instant.

Xavier Dolan a une maîtrise incroyable des ambiances et de l'esthétique, et s'est apparemment bien inspiré de 'In the Mood for Love' quant aux musiques répétées plusieurs fois (musiques incroyables, au passage), aux ralentis et à l'esthétisme très impressionnant. Les acteurs desservent à merveille une intrigue déjà fort intéressante; les personnages se dégradent émotionnellement de plus en plus, cherchant tous deux à plaire le plus et sont à l'affut des moindres signes de la commun pouvant prouver un amour incertain envers l'autre.

On a également des plans en facecam de personnes inconnues du film, qui discutent de leurs aventures amoureuses apparemment désastreuses (si ces personnages sont imaginaires, on peut en déduire peut-être le titre du film ?) ; le but de ces scènes n'a pas été expliqué mais on peut imaginer que le film est une de ces histoires, une étrange aventure d'amour.
Un film vraiment excellent qui me restera en tête très longtemps.

Vu en Janvier

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L'intrigue m'avait attiré, notamment toute l'histoire autour du bandeau obligatoire pour sortir.
Le film en soi n'est pas si mauvais, le seul gros problème est que les scénaristes ont pris le film "Phénomènes" pour base, et n'ont pas eu assez d'inspiration pour développer l'intrigue et en faire un autre film ; nous laissant donc pour résultat final le film Phénomènes, avec un titre différent.
Une épidémie inexpliquée, la nature semble attaquer les hommes, un coup de vent entraîne le suicide des personnes qui se trouvent dans son chemin, etc : les seuls éléments modifiés et intéressants sont donc entre autres l'histoire du bandeau et la fin du film, c'est dommage.
Sinon les acteurs sont bons, et quelques passages bien maîtrisés.

Vu en Janvier

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Perfect Sense est arrivé sur Netflix il y a peu, il était dans mes envies depuis longtemps. Je n'en connaissais rien du tout et me suis lancé dans le film, voulant découvrir le scénario sur le coup.

C'est très, très original; l'intrigue porte sur un virus contaminant l'humanité et leur empêchant définitivement d'utiliser leurs sens. Au fur et à mesure donc, on suit le combat des humains. Sauf que contrairement à certains films sur le genre, on ne va pas vraiment suivre la tentative d'éradication de la maladie mais seulement de la survie de nos 2 personnages principaux.
C'est très beau, visuellement et émotionnellement. Peut-être trop de scènes de lit à mon goût, et c'est sûrement l'un de mes seuls bémols.
Je recommande fortement.

Vu en Janvier

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Vu à l'occasion de la rétrospective Hitchcock à Lyon, au cinéma.
J'ai adoré la 1ère heure, je penchais limite pour un 9 : c'est pour moi le Hitchcock le plus beau visuellement, on a des plans vraiment magnifiques (notamment la scène du désert).
Je remarque par contre que mon problème avec tous les Hitchcock, c'est qu'il s'agit souvent de films à énigme assez compliqués, il faut retenir et faire des liens avec beaucoup de choses, les scénarios sont souvent très complexes; et j'ai franchement du mal avec ça.
Ici donc, à partir de peut-être 1h30, j'ai perdu le fil et ai donc passé tout le reste du film à attendre la fin pour aller voir un résumé détaillé.

Donc après réflexion et lecture du résumé, j'ai pu aimer North by Northwest et ainsi revenir à mon appréciation de départ, bien qu'entachée également par la longueur du film. Un Hitchcock moyennement correct.

Vu en Janvier

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Delicatessen était dans mes envies prioritaires depuis longtemps. Je connaissais à peine l'univers de Jean-Pierre Jeunet, ayant vu seulement Amélie Poulain que j'avais d'ailleurs bien apprécié ; je n'avais donc ici pas de grandes attentes.

Eh bien l'univers me plaît toujours autant, l'ambiance malsaine qui y règne est très réussie et ce sera entre autres celle-ci qui m'aidera à apprécier un minimum le film, plus que le reste. Le reste est un peu ennuyeux, je trouve pas le scénario ni la morale très aboutis. Mais il y a aussi plusieurs choses que je n'ai pas comprises, donc c'est un peu de ma faute si je n'ai pas beaucoup aimé.
Je préfère quand même Amélie Poulain, et j'irai voir avec un peu moins de hâte les autres films de Jeunet, à savoir Un long dimanche de fillançailles dans pas trop longtemps j'espère.

Vu en Janvier

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-voir critique-
Le cinéma de ce Weerasethakul m'attirait depuis longtemps, je voulais notamment voir Cemetery of Splendour, étant fervent de contemplation et de cinéma étranger.

Il ne faut pas s'étonner de ne pas tout comprendre, on ne connaît pas les recoins culturels et traditionnels de la Thaïlande, ces animismes mystérieux et spirituels que je n'ai, personnellement, pas entièrement saisi.
Le film est visuellement magnifique. La caméra fait un mouvement de quelques centimètres par demi-heure, il faut donc être adhérent de la fixité cinématographique et ne pas avoir peur de s'ennuyer.

Mon problème avec le film est son intrigue : on va apprendre qu'un mystérieux cimetière antique se situait il y a longtemps sous l'hôpital, endroit concerné dans le film. Puis on va fortement se détourner du sujet, jusqu'à ce qu'on en vienne à se demander si cette intrigue sert seulement de fond pour le film. Mais la scène de fin est bien réussie, on peut en tirer plusieurs bonnes choses.
Le film est bien correct, peut-être un peu long (ou seulement un effet de longueur dû aux plans contemplatifs); c'est un film vraiment unique qui ne correspondra pas aux attentes de tout le monde. Je recommande quand même.

Vu en Janvier

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Assez déçu par celui-ci. Je n'en connaissais rien et n'en attendais rien non plus, mais les films longs m'attirent plus depuis peu. Je me suis alors lancé un peu tête baissée.

J'avoue que l'intrigue labyrinthique ne m'a pas beaucoup parlé, et cela m'a "empêché" de comprendre certaines parties du film. J'ai trouvé également dommage qu'il y ait une voix-off indépendante (mais ce ne sera pas un gros bémol non plus). La longueur du film, par contre, n'est pas un problème; les 2h40 sont méritées et très pertinentes, donc aucun souci là-dessus.
Le film reste assez correct dans son ensemble ; les dernières 20 minutes sont notamment bien réussies, les acteurs franchement bons et la bande son de Nick Cave bien remarquable.

Un film qui a ses défauts mais qui reste intéressant, je ne l'oublierai donc pas complètement pour autant.

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Le 1er film de Tarkovski et mon deuxième de sa filmographie; L'Enfance d'Ivan est pour moi égal au premier film que j'avais vu du réalisateur, Stalker.
Un esthétique absolument incroyable, l'une des photographies les plus belles du cinéma. L'histoire est touchante de réalisme et de mélancolie, partagée entre la dure réalité de la guerre et celle des flash-backs dans lesquels le jeune personnage semble se réfugier. Jeune acteur qui, d'ailleurs, joue extrêmement bien.
Un film plus que correct dont on se rappelle, et qui donne bien envie de poursuivre la filmographie du réalisateur russe. Je recommande fortement !

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Un film que j'ai découvert dans mon enfance, j'ai déjà dû le voir au moins 6 fois. Nous sommes allés le voir avec le lycée au cinéma, et l'expérience n'en a été que plus grande.
Certainement le meilleur de Miyazaki, le plus onirique, le plus absorbant et le plus impressionnant. Difficile de décrire un film pareil. C'est tout en même temps, c'est très complet, tout est dit de A à Z, c'est merveilleux.
Du coup, ça part dans mon Top 10.

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Encore un qui figurait dans mes priorités cinématographiques depuis longtemps. J'avais bien apprécié le premier volet, j'adore le cinéma de Villeneuve donc très bon apriori sur ce deuxième volet.

C'est incroyablement innovant, en tout points. Que cela soit esthétiquement, scénaristiquement ou au niveau de la mise en scène, c'est vraiment magnifique. On retrouve la fameuse ambiance et surtout la couleur des films de Villeneuve ; ce jaune foncé-pâle qui emplit les différentes scènes du film ne le rend que plus impressionnant. Et puis ce design sonore de fou, on est complètement envoûté dans une ambiance futuriste parfaitement maîtrisée, qui unit l'audio et le visuel par une maîtrise très surprenante. J'aime donc toujours autant Villeneuve, film excellent.

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Mon deuxième film de Sofia Coppola, un style qui commence à m'intéresser, au vu de celui-ci et de Lost in Translation que j'ai bien apprécié aussi.
C'est super original et bien ficelé, pas trop long, pertinent jusqu'à la fin et des rebondissements intéressants avec des acteurs bien corrects. Pas vraiment de mauvais points sur le film, je recommande.

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Mon deuxième Dolan de l'année et l'un de mes derniers de sa filmographie. Toujours pas déçu par le réalisateur, mais alors pas du tout. C'est tellement bien filmé, tellement bien pensé, tout est en accord avec tout et les 2h50 sont parfaitement justifiées. Des musiques mémorables et des ralentis, un sujet très intéressant et superbement exploité ; Xavier Dolan monte encore plus dans mon estime, un réalisateur que j'admire beaucoup.

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Un propos intéressant et pertinent, une photo bien remarquable et de bons acteurs. Mais c'est trop long. Ça me fera malheureusement enlever quelques points à la note, j'ai dû regarder plusieurs fois combien de temps il restait.
La première heure est franchement lente, bien qu'elle soit bien filmée ; la dernière heure et quart est bien plus intéressante, bien plus triste aussi, mais c'est celle-ci qui me restera en tête plus que le reste. Un Cuarón sympa, sans plus.

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Film vu en classe d'anglais au lycée. Le film a reçu un prix pour les éclairages; c'est bien justifié. On retrouve notamment le fameux coup dans la lampe au plafond qui donne un jeu d'ombres aller-retour intéressant, déjà vu dans Psychose. Propos pertinent (ressemblances avec le mythe de Faust) acteurs bons, musiques bonnes, etc.. Un film sympa, sans plus.

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Combien de fois je l'ai reporté à plus tard, celui-là...
Puis j'ai pu trouver deux heures de libre pour regarder le film de Burton, dont je ne connaissais rien.
De nombreuses ressemblances à Forrest Gump, notamment le propos : on raconte uniquement des péripéties supposées vraies, dans le passé du personnage, avec beaucoup de flash-backs. Sauf que je n'ai pas trop aimé Forrest Gump.

Big Fish est visuellement bien remarquable. Le côté surréaliste et poétique est réussi, bien que parfois un peu exagéré. Peut-être un peu trop grand public, ce qui peut donner quelques aspects grandiloquents par moments.
Sinon le film se regarde ; un peu long, pas très captivant mais.. ça se regarde.
Film oubliable, que je recommande tout de même.

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-voir critique-
Le principe de base est une bonne idée : composer tous les dialogues du film en chanson; mais allongé sur une heure et demie, ça prend vraiment la tête. Surtout que ce ne sont pas de véritables chansons, ce sont que des dialogues banals sûrement pas faits pour être chantés, et ça se sent : il n'y aucun charme, on n'arrive pas à suivre le fil tant les musiques prennent le dessus.

J'ai lu de nombreuses critiques élogieuses au sujet de la bande originale du film, mais alors je ne comprends pas tout l'engouement autour. Les musiques sont insupportables, on a un jazz approximatif permanent en fond pendant tout le film, et que cela vienne s'ajouter au chant général de tous les protagonistes n'est certainement pas appréciable. (Par contre, bravo pour la coordination des paroles avec la musique.)
Cependant la photo est vraiment superbe. La composition d'image a un jeu de couleur très remarquable, et c'est cela qui me fera mettre plusieurs points, entre autres. Mais je n'irais pas plus haut que 4/10 pour l'instant.

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-voir critique-
Le réalisateur du très bon Nightcrawler qui sort un nouveau film une nouvelle fois avec Jake Gyllenhall, film basé dans le domaine de l'art et à la sauce thriller. Tout cela s'annonçait vachement bien, mais le seul bémol c'est que ça soit produit par Netflix.

Vu en Février

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Celui de Wes Anderson que j'avais le plus envie de voir deluis longtemps, très longtemps. Puis il est finalement arrivé sur Amazon Prime pour ma plus grande joie.

Mais alors, wooaaww... C'est tellement doux, tellement beau, mémorable et aussi triste ; peut-être le plus mélancolique du réalisateur, mais aussi son meilleur à cent mille pourcent. Je mets 10 sur 10 et il finira sûrement dans mon Top 10 un des ces quatres. (update : il y est) J'en reviens toujours pas, oh bon sang c'était merveilleux.
C'est super bien filmé et le casting est incroyable, comme d'habitude chez Wes. L'intrigue est simple mais très prenante, et bon sang la musique. (je vous redirige vers ma liste ou je liste les quelques musiques du film.
https://www.senscritique.com/liste/Musiques_de_films_difficilement_oubliables/2250575 )
Incroyable, incroyable.

Vu en Février

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Une jolie petite claque ! Un thriller vraiment sympa, bien ficelé de A à Z et très intéressant, chose rare dans le cinéma français actuel. Le film se démarque donc bien, et il le mérite grandement. L'histoire est vachement captivante, hypnotisante et très bien desservie par une bande originale plus que remarquable. Vu au cinéma, l'expérience en était donc d'autant plus impressionnante. Je recommande !
8,5/10

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Un très grand culte qui manquait à ma collection, que je repousse à plus tard depuis plus d'un an.
Un film qui se démarque assez des films de gangsters habituels. Les premières quarante-cinq minutes sont bien bien correctes. Mais au fur et à mesure on rentre dans une histoire assez labyrinthique, de plus en plus vague, il se passe de moins en moins de choses et on s'ennuie franchement.
Le film est vraiment trop lent, et long. Je n'en attendais pas grand-chose, eh bien le film n'est pas loin de mes attentes.

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Mon troisième film de Van Sant après le très bon Elephant et Will Hunting.
Gerry a un style bien particulier, qui ne plaira pas à tout le monde. Il doit y avoir onze plans en tout, de quinze bonnes minutes chacun. C'est très, très lent et contemplatif, il y a deux musiques de 15 minutes à elle seules également. Il ne se passe absolument rien, et en même temps il se passe tout. Le film m'a bien plu ; on a là une sorte d'errance limite métaphorique de deux amis au même prénom.

On peut trouver plusieurs théories à partir de ce plot, et à partir des quelques indices donnés dans le film. Que signifie l'étoile sur le t-shirt de Casey Affleck ? Pourquoi ont-ils le même nom ? Où vont-ils ?
On ne sait pas pas où il vont ni pourquoi, ils semblent aller au "lieu des Gerrys" ; bref, il y a beaucoup à comprendre dans le film, c'est bien plus profond qu'une simple balade dans un désert.

Vu en Février

Re-vu en Mai : 10 sur 10 et Top 10. C'est époustouflant, absolument incroyable.

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Mon 3e Lynch, après Mulholland Drive et Eraserhead. Je confirme donc que ce n'est pas un réalisateur que j'apprécie fortement.
Celui-ci reste néanmoins à peu près correct ; contrairement aux autres films du réalisateur, on a ici de nombreux indices pouvant nous amener à une possible compréhension de l'oeuvre. Bon après, réussir à tout comprendre c'est autre chose ; mais on a quand même la possibilité d'entreprendre une analyse cohérente.
Donc j'ai rien compris du tout, mais dans la tête de Lynch ça a l'air vraiment intéressant.

Annotation :

Mon premier du réalisateur, qui me tentait depuis longtemps.
Un film vraiment magnifique, la simple tranche de vie d'une jeune nonne qui part à la recherche de ses parents, disparus après l'occupation nazie en Pologne.
Le format 4/3 et noir et blanc renforce la beauté visuelle et émotionnelle de l'oeuvre, un film que je recommande fortement.

Annotation :

Un Shyamalan très correct, un found-footage bien maîtrisé et cohérent, contrairement à certains autres du même style. Mis à part quelques jumpscares complètement inutiles dans le film, l'ensemble est bien respectable.

Annotation :

Mon deuxième film de Jacques Demy, après l'effroyable Parapluies de Cherbourg.
Les demoiselles de Rochefort m'a été conseillé comme étant bien meilleur, mais je me suis donc lancé non sans appréhension.

Les musiques sont réussies, contrairement aux vagues dialogues chantés dans Les Parapluies de cherbourg. Les scènes de chant et de danse sont bien délimités, et ne sont pas sans interruption. La soundtrack est également plus agréable à écouter. Un gros point aussi sur l'esthétique du film, très réussie.

Le film est certes divertissant, mais quand même trop long. J'ai bien préféré celui-ci aux Parapluies de Cherbourg, mais je m'abstiendrais désormais de poursuivre la filmographie de Jacques Demy.

6.5/10

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Celui-là ne m'inspirait rien de bien bon, n'étant en plus pas très fan des films à enquête.
On a ici quelque chose de beaucoup plus calme, plus agréable à regarder, quelque chose qui ne concentre pas l'ensemble du film sur une course-poursuite police-voleurs mais qui nous offre une version vraiment plus intéressante et plus poussée qu'un simple film policier.

Un film pas parfait non plus, mais qui mérite une vraie reconnaissance.

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Un Tarkovski que j'ai longtemps attendu, le voyant comme un grand tournant dans ma vie et ma vision du monde. Mais il s'agit là d'une oeuvre autobiographique, contée par métaphores, avants et retours dans le temps ; nous amenant vers un aperçu certes vraiment beau de la vie du réalisateur, mais il reste difficile de pouvoir approcher le message du film sans rien connaître de la vie de ce dernier.

J'étais même allé me renseigner sur Wikipédia sur la vie de Tarkvoski pour tenter une compréhension plus aisée du film, mais rien n'y fit : je n'ai absolument rien compris.
Je sais qu'il y a quelque chose de très profond derrière tout cela, un magnifique message personnel ; et pourtant j'avais envie d'aimer, j'aime déjà bien la filmographie de ce réalisateur et suis par ailleurs très fervent du cinéma contemplatif et métaphorique ; mais alors là, j'ai trouvé le film trop labyrinthique, pas assez accessible pour ceux qui ne connaissent rien à la vie du réalisateur russe, dont moi.

Donc voilà, je comprends bien que tout est très profond, qu'il y a une véritable volonté de faire quelque chose de puissant et beau, mais je suis tombé malgré moi complètement à côté.
Je tenterai de le revoir d'ici peu, pour confirmer mon approche assez négative du film.

Par contre, la scène de fin est très belle.

Annotation :

Désormais mon deuxième Tarantino préféré, après Inglorious Basterds.
Django est excellent de A à Z ; un film qui mérite son mérite. Longueur très pertinente qui dessert une intrigue intéressante jusqu'à la fin : très très bon dans l'ensemble.

Annotation :

Celui-là a stagné dans ma liste Netflix pendant beaucoup trop longtemps. Je m'attendais à un film chiant qui essaie pertinemment d'être drôle sans vraiment l'être, un film pas intéressant du tout.
The Full Monty est un film chiant qui essaie pertinemment d'être drôle, mais qui l'est par moments. L'idée est originale, la mise en scène pas mauvaise, le film est moyen ; il ne me restera pas en tête longtemps.

Annotation :

Désormais le film le plus long que j'ai vu de ma vie. Et pourtant, qu'est-ce que c'est passé vite ! Les quatre heures sont complètement pertinentes du début à la fin, jamais de passages qu'on aurait préférés abstraits, tout est vraiment très intéressant et captivant. Mon deuxième film de Sergio Leone avec Pour une poignée de dollars, et certainement mon préféré jusqu'ici. Un film qui me restera longtemps en mémoire, un monument du cinéma.