Gil Jourdan

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Le lecteur fait connaissance de Gil Jourdan alors qu’il est en pleine action pour s’adjoindre les services de Libellule. La curiosité est immédiatement en éveil. Chaque planche est parfaitement fignolée et, comme c’est le début d’un diptyque, la suite s’impose.

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On a quitté Gil Jourdan en délicate position en Italie. Il trouve évidemment un moyen astucieux pour rentrer à Paris. Et, grâce notamment à Queue-de-cerise sa jeune secrétaire, il comprend l’organisation du trafic de popaïne. Belle réussite dans le même état d’esprit que le premier album, peut-être même meilleur.

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Désormais, Gil Jourdan a pignon sur rue et on lui propose une enquête qui le conduit sur la côte bretonne (Morbihan). Entre Paris et la Bretagne, les différentes ambiances sont bien rendues. Énigme à rebondissements où Gil Jourdan secondé par Libellule (et l’inspecteur Crouton appelé en renfort) fait preuve de présence d’esprit, de sang-froid et d’intelligence. Humour bien présent également.

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Une aventure un peu moins originale que les précédentes, malgré une dimension fantastique inattendue. Les dessins et couleurs sont un régal. Il y a du suspense, de l’action et de l’humour. Une bonne BD dans une série classique qui devrait le rester.

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Première aventure exotique pour Gil Jourdan qui va jusqu’en Amérique du sud pour tirer un inventeur des griffes d’un dictateur. Beaucoup de rebondissements et beaucoup d’humour. Album très bien rythmé où le dessin (mouvements très bien rendus) et la couleur (utilisation du bleu et surtout du jaune) font merveille.

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Un album moins original que le précédent, mais qui vaut pour son ambiance inimitable. Belle galerie de personnages en Lozère. Un coup très bien goupillé où beaucoup de détails s’enchainent selon une belle mécanique. Gil Jourdan est à son affaire malgré quelques imprévus.

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Retour sur la côte bretonne pour Gil Jourdan et Libellule, dans une enquête à propos d’un château hanté. Si l’humour est présent, ainsi que les rebondissements (notamment l’intervention de Crouton), l’histoire reste anecdotique. Le dessin de Tillieux fait toujours son effet, avec son vrai sens du mouvement.

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Une aventure qui surprend par rapport au début de la série, puisque Gil Jourdan passe presque au second plan, pour une enquête qui ne fait que servir de prétexte. L’acolyte chevelu du cambrioleur de coffre-fort accumule les gaffes avec une belle régularité, ce qui lui vaut claque sur claque. Sans crier gare, l’album emmène le lecteur dans une histoire avec des gags quasi cinématographiques !

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Sur un format limité (44 planches) très classique, M. Tillieux n’a pas l’ambition de dresser un portrait du Moyen-Orient sur fond d’OPEP, mais il réussit un album où l’action encore une fois très cinématographique (très belle poursuite avec voitures, camions, motos) côtoie l’humour. Le gant n’est qu’un prétexte (on ne le voit jamais) et l’enquête vite expédiée, Libellule et Crouton arrivent comme un cheveu sur la soupe à la moitié de l’histoire. Lecture agréable et amusante. Aucun temps mort !

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Nouvelle aventure exotique, le trio Jourdan-Libellule-Crouton ayant rencontré à Téhéran, un chinois contrarié dans son commerce de scooters par des trafiquants. Prétexte pour une exploration d’un terrain boueux et pluvieux qui n’est pas sans rappeler le film de HG Clouzot « Le salaire de la peur ». Nombreux rebondissements.

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L’album comporte 3 aventures (14 et 26 et 3 planches). "Chaud et froid" est assez anecdotique, même si le travail sur les couleurs est intéressant. "Le grand souffle" ramène le trio en province (Aveyron) pour une enquête qui vaut quelques rebondissements mais vaut surtout pour son ambiance. "La maison du mystère" est un complément pour amateurs d’intégrales.

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L’histoire qui donne son titre à l’album fait 16 planches. Après un début intéressant, elle finit un peu rapidement. "La guerre en caleçon" (12 planches) : quelques traits d’humour, mais un récit trop court : anecdotique. "La poursuite" fait (12 planches) et… Gil Jourdan n’y apparait même pas ! Mais la poursuite entre Crouton et Libellule vaut le coup d’œil, notamment pour quelques bons jeux de mots. "La bouteille" fait 4 planches : anecdotique et pas franchement hilarant, agréable néanmoins.

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Maurice Tillieux se contente ici du scénario et nul ne s’en plaindra, car c’est une réussite, surtout que le dessin signé Gos est irréprochable, aussi bien dans le rendu des personnages et les couleurs que pour l’action proprement dite, en particulier les poursuites (avec le train et bien entendu les voitures). L’intrigue est presque accessoire, mais elle apporte de l’humour et des situations originales.

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Malgré quelques facilités scénaristiques (responsabilité de Tillieux), cet album dessiné par Gos est agréable et parfaitement à sa place dans la série : voir la poursuite en voiture et l’atmosphère dans le laboratoire oublié dirigé par un « savant » comme on se plaisait à les imaginer à cette période.

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Le scénario (Tillieux) est aussi habile que le titre est astucieux. Gags en série, quiproquo, poursuites, gangsters maladroits. Le dessin de Gos fait le reste, parfaitement dans la lignée de son créateur. Belle réussite.

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L’histoire-titre : une enquête étonnante (disparition d’un sous-marin de poche en pleine campagne) avec fausse piste, une belle galerie de personnages (le collectionneur) et des gags, le tout en seulement 28 planches. Du bon Gil Jourdan. Les trois autres histoires, plus anecdotiques, méritent néanmoins la lecture : "L’homme au pull blanc" (5 planches), "Coup d’éclat" (5 planches) et "Les santons" (6 planches)

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Le premier tome d'une intégrale (la plus récente) de qualité. Beaucoup d'informations sur le dessinateur et sur l'histoire de la série. J'espère pouvoir profiter un jour des trois autres tomes.

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Autre intégrale (publication plus ancienne). Moins intéressante, car elle ne comporte aucun bonus. De plus, les albums sont regroupés par thèmes et non par ordre chronologique. Épuisée en librairie, on la trouve néanmoins dans certaines médiathèques et d'occasion.