Joué en 2020

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Abandonné

Tout vient à point à qui sait dorloter. Sans doute une de mes plus belles tarte artistique, Okami est en plus un vrai plaisir à jouer, à écouter, à regarder. Dommage que le titre s'étende bien plus que de raison et qu'on finisse, aussi étrange que cela puisse paraitre au regard du bonheur procuré jusque là, par s'en lasser.

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PS+
Fini

Rien de bien marquant dans cette suite comme je le craignais et qui m'a donc fait attendre sa parution sur le PS+ pour enfin m'y intéresser. Le système des petites soeurs prend bien sûr tout son sens mais est particulièrement redondant à pratiquer. L'un des intérêts du premier était par ailleurs de remettre en question la condition du joueur par son histoire, ici nettement mis de côté. Au moins, la fin est-elle plus correcte.

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PS+
Fini

Bien des choses ont pu être reprochées à Infinite, mais quel maestria dans l'exécution, dans son univers qui reste un de mes préférés, et même son gameplay bourrin qui s'avère moins frustrant si tant est qu'on n'est pas là pour le faire le beau à jouer en Difficile, car là n'est absolument pas l'intérêt. Puis cette VF, et Elizabeth à jamais dans nos coeurs <3

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PS+
Fini

Pas un grand souvenir, l'idée d'explorer toujours plus les conséquences d'Infinite ne m'a pas paru particulièrement pertinente. Reste le style toujours agréable mais presque oublié aussitôt joué.

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PS+
Fini

Encore plus ambitieux que le premier épisode, mais surtout encore plus alambiqué dans ce qu'il veut raconter, et qui m'a honnêtement un peu perdu.

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Abandonné

Le truc le plus chiant que j'ai joué depuis belle lurette Lucette. Il n'y a jamais un truc pour attiser notre curiosité, c'est du monde ouvert complètement ba(na)lisé avec tout ce que ça comporte de points d'intérêts décuplés à l'infini sur un territoire jamais passionnant à traverser. L'histoire se déroule à travers des missions qui enchaîne sans queue ni tête une dizaine d'arcs différents.

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PS+
Abandonné

Arrêté au premier boss, c'est pas mauvais mais j'en ai soupé de ce type de jeu, ça n'a jamais été ma came et j'ai perdu la patience de recommencer un combat des dizaines de fois.

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En soit je l'ai pas trouvé si moche comme pas mal de monde, même si effectivement le design général sonne très générique, mais il y a surtout de vrais problèmes de rythme et de sensations.

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Fini

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à son histoire, et toute son ambiance ésotérique avec laquelle j'ai toujours eu un peu de mal. Mais en terme de gunfight on est clairement sur du très bon, ça m'a un peu fait penser à ces jeux PS2 dans lesquels on nous donne des pouvoirs destructeurs pour tout péter, et par chance ici le moteur physique est assez incroyable et renforce encore plus la violence des affrontements.

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Fini

Qu'il est compliqué d'aborder ce Remake, d'autant plus quand on n'a pas touché à l'original comme moi. En toute honnêteté, je l'attendais les yeux pleins de paillettes, tout à fait charmé par l'esthétique de l'ensemble et le bordel comme j'aime que promettaient les combats. Tout ce qui était fidélité au materia d'origine me passant bien évidemment au-dessus.
Bien mal m'en pris avec un goût final mitigé. Cette sensation d'en avoir trop vu, et pas assez. D'avoir assisté à une aventure qui propose de beaux moments, mais dont on promet bien plus. L'écriture générale m'a en tout cas globalement lourdé plus d'une fois (tous ces tics typiques d'anime, de gémissements et couinements permanents dès qu'une mouche vole, plus d'une fois je me suis vrillé les tympans tellement ça devient vite insupportable). Oui, j'ai activé la VF. Oui, c'est clairement pas une réussite sauf exception (Sephiroth), et quelques vrais ratés (Barret, bien pire qu'Aerith en fin de compte). Mais surtout au fil de l'aventure, c'est sur le système de combat que j'ai ressenti beaucoup de frustration. Il s'avère bien trop contraint de lui-même quand l'histoire en vient à retirer tout le temps des personnages, qu'on propose des ennemis qui semblent bien plus vifs, que l'IA ne gère aucunement les équipiers et qu'aucune stratégie n'est véritablement possible (je n'ose imaginer en Difficile...). Bref c'est compliqué quand le jeu fait pourtant tout son possible pour les rendre particulièrement épiques et jouissifs sur le papier.
Mon appréciation s'est donc décroit au fil de la progression, et c'est un vrai mystère sur la façon dont ils pourront aborder la suite de la bonne manière. Enfin, s'il y en a une.

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Fini en normal avec 3 personnages

Pour mon premier Streets, c'est une sacré claque. Et pourtant, après avoir fini le jeu en normal avec 3 perso différents, il faut admettre qu'il me reste un léger goût de trop peu. Aussi incroyable soit la direction artistique, les niveaux manquent de situations et j'aurai bien aimé quelques petites variations ou surprises, dans un titre dont l'intérêt se base sur la rejouabilité. Au delà du contenu, il n'est pas évident d'entrer dans ce gameplay typique qui paraît extrêmement lent et rigide au premier abord. Puis on se surprend à sortir de très jolis combos et on prend conscience de la profondeur et des subtilités des combats. Bref si l'enrobage est délicieusement sucré avec son aspect comics et sa géniale BO, il faut faire l'effort de passer outre son noyau encore bien ancré dans le passé pour y découvrir une vraie petite boule de nerfs qui ne desserre plus dès qu'on lance un niveau.

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Abandonné mais pas vraiment :(

Gros défouloir sans grande prétention, Maneater manque justement sacrément d'ambition. A simplement vouloir nous faire jouer un monstre, il en a oublié des enjeux et un véritable intérêt. Résultat, on se retrouve devant un fil directeur particulièrement honteux à base de missions principales qui se répètent à l'infini d'un niveau à l'autre sans aucune espèce de logique. Outre des collectibles ras la gueule digne des plus random des mondes ouverts, le jeu souffre d'une boucle de gameplay absolument risible. Et pourtant, le plaisir de jouer un monstre est bien là! Et c'est ce qui m'a motivé à passer le cap. L'animation du requin est excellente, le côté très light-rpg fait l'affaire, les combats sont souvent brouillons mais jouissifs, et dans l'ensemble le jeu m'a souvent fait rigoler. Cela dit, tout ça passe également par une technique aléatoire mêlant énormes chutes de frames sur PS4 et superbes effets de lumières et couleurs. Bref, le jeu cale une dent à 20e pour le plaisir de se défouler. Si seulement ma sauvegarde n'avait pas été effacée, le platine était dans la poche sans difficulté.

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Toujours quelques parties, j'ai enfin pu finir le mode hardcore. Et toujours aussi jouissif et transcendantale dans ses moments les plus chauds au fur et à mesure que les niveaux avancent et que le score grimpe au milieu des milliers de particules multicolores et au son de petits thèmes très efficaces. Geometry Wars, ça restera toujours ma pépite de niche, et je ne peux qu'espérer avoir encore un 4e épisode, dans lequel je ne sais même pas ce qui pourrait être ajouté tellement celui-ci est l'aboutissement de la formule.

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Fini

Remaster qui se contente du strict minimum en donnant simplement un rendu HD sans toucher à quoi que ce soit d'autre. On retrouve donc l'inertie parfois incontrôlable de Fortesque, des caméras insupportables et autres mécaniques frustrantes ayant prit un sacré coup dans l'aile 20 ans après. Pourtant son univers, toujours aussi réussi, se retrouve forcément sublimé par ses nouvelles textures, et les niveaux sont toujours particulièrement variés et fourmillant de dizaines d'idées. Avec tout ça, si on prend souvent du plaisir à parcourir chaque niveau pour la première fois, certains sont pourtant assez rébarbatifs à refaire.

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Trainant dans mon stock de jeux PS+, j'ai voulu me relaisser tenter, l'ayant déjà lancé une fois rapidement l'an dernier. Bien mal m'en prit, tant l'expérience fut insipide. Non seulement l'univers est générique au possible, mais surtout toutes les infos sont balancées à la gueule du joueur sans une once d'explication. Barré de systèmes et de quêtes partout, de personnages qui parlent d'on ne sait quoi avec on ne sait qui. Rien n'est fait pour qu'on comprenne simplement ce qu'on doit faire et pour quelle raison. C'est juste un calvaire de se sentir jeté pareillement dans un univers qui essaye aussi peu de nous inclure dedans. Bref, il est loin le temps où Bungie savait faire simple et efficace.

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Fini

Client assumé du premier, je fais partie de ceux qui pensaient que tout avait été dit, qu'à moins d'apporter quelque chose de vraiment pertinent ça n'allait finalement être que la même chose. La première vidéo de gameplay montrée nous a quelque peu donné raison.
Sans rentrer dans moult détails, il faut néanmoins reconnaître l'évidente performance technique qui nous offre ici probablement l'un des plus beaux gros couloirs à date, bourré de détails d'animation en tout genre, d'architecture cohérente, de lumière incroyable et autres prouesses visuelles.
Mais on en arrive rapidement à ce qui m'a gêné : le titre ne raconte rien de fondamentalement intéressant. Non seulement le thème de la vengeance n'est jamais bien pertinent, mais il va à l'encontre de la philosophie du premier, pour au final simplement vouloir mettre le joueur mal à l'aise ? Face à ses propres contradictions qui lui ont pourtant été imposées ? Là où on arrivait auparavant à avoir quelques touches de sincérité, d'espoir et d'accalmie, ici le confort du passé avec ses proches se percute inlassablement à l’apprêté du présent tout en conflit avec les autres.
Il y a pourtant une façon intéressante dont l'histoire nous est montrée, toute en destins croisés (parfois trop pour le bien du rythme global d'ailleurs), qui joue évidemment à fond la carte de l'affect de ses personnages, et qui bénéficie du savoir-faire implacable du studio en matière de mise en scène. Cela dit, il y a une des parties en laquelle je n'ai pas réussi à croire, et qui a contrario de l'autre est celle qui devait générer le plus d'empathie. Et si le parallèle des deux protagonistes était assez motivant, j'ai trouvé que la durée de l'ensemble jouait malheureusement contre lui.
Car au final on ne fait que trop souvent la même chose, Naughty Dog a trop voulu en montrer par rapport à ce qu'ils nous font faire. On alterne toujours autant phases de combat et d'infiltration (qui se jouent à bien peu de choses près comme le premier) et phases d'exploration légère.
Malgré mon ressenti final mitigé, il m'a fallu un bon mois pour en voir le bout. Car je voyais chacune de mes sessions comme une espèce d'épisode de série tv. J'ai pris bien trop de temps à être subjugué par la beauté désastreuse de tous ces décors lugubres et harmonieux, et en même temps horrifié par toute cette violence qui a rarement été aussi crue. Peut-être aurait-il fallu servir son récit avec plus d'humilité, aussi poignant qu'il soit déjà ?

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Fini

En soit, c'est un peu le jeu DBZ dont j'ai toujours rêvé. Monde ouvert, combats dynamiques et fidèles, des quêtes random à droite à gauche en parallèle de l'histoire, et même quelques thèmes originaux pour accompagner le tout. Pourtant, l'orientation RPG rend l'ensemble quelque peu laborieux. Tout ce qui concerne le loot est traité de façon très légère (cuisine, matériaux etc). Le levelling se percute nécessairement à quelques soucis de cohérence propre à sa conception. Et si les combats sont plutôt agréables en terme de réalisation, ils sont bien peu profonds (cela dit, on est dans DBZ) et tous se ressemblent bien rapidement. Tout au plus j'ai remarqué un comportement assez particulier chez Boubou qui a tendance à plus bouger de façon chaotique. Mais tout ça m'a finalement rendu las à la moitié du jeu, et m'a surtout donné envie de revoir l'anime/relire les bouquins.

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Fini

Fondamentalement, Doom Eternal n'est pas bien différent de son ainé. Les sensations de 2016 sont d'ailleurs retrouvées dès les premiers instants. Pourtant, le jeu nous fait comprendre qu'Id a bien réfléchi au core gameplay de cette suite. Peut-être un peu trop ? Rapidement on croule sous les systèmes venus enrichir et complexifier une recette qui a fait ses preuves mais ayant besoin d'une dose de fraicheur. Certes, les joutes s'en voit autrement dynamisées, nous forçant plus que jamais à réfléchir sur notre façon d'aborder chacune de nos confrontations. Mais le résultat est qu'on se retrouve rapidement à court de munitions, d'armure, de vie. Il faut constamment garder un œil sur les compteurs, anticiper chaque ennemi. Finalement le jeu se voit particulièrement exigent (il m'est arrivé de recommencer de nombreuses arènes en "normal") et vient presque dénoter avec le côté ultra-bourrin que l'aura du jeu cherche à provoquer. De même je n'ai pas trouvé le rythme si intense, car si les affrontements sont particulièrement violents (la petite nouveauté des démembrements évidemment jouissive et renforçant tous les impacts), les phases de plateforme et les divers trésors à chercher coupent régulièrement le flow. Artistiquement d'ailleurs c'est souvent la claque, sur une bonne partie du jeu tout du moins. Les Enfers ont rarement été aussi brûlant et sanglant, les panoramas sur Terre sont impressionnants, mais je dois émettre une certaine réserve sur le niveau de l'autre dimension où on se rapproche d'un design à la gameloft peu intéressant. Même réserve sur les boss, des passages toujours aussi frustrants et pas bien passionnant. Bref, il y a beaucoup à faire et à voir dans Doom Eternal, qui propose les combats parmi les plus violents qu'un FPS nous ait offert avec un contenu copieux, mais qui manque peut-être de moments vraiment marquant, préférant miser sur le coeur de son gameplay tout du long.

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Fini

Une expérience artistique complètement folle, pas loin d'être mon puzzle game favoris. Basés sur la physique abstraite d'Escher, les niveaux sont presque tous sur une récursive infinie, et rien que déjà ce postulat pourrait suffire à parcourir des mondes incroyables. Mais le jeu rajoute une couche par dessus consistant à pouvoir marcher sur plusieurs plans en simplement basculant sur un mur. Il faut avoir le coeur bien accroché et ne pas être sujet aux vertiges, mais les panoramas transcendent littéralement notre perception visuelle. Certains puzzles sont par ailleurs sujets à diverses approximations (comme des cubes à empiler de travers) ce qui nous fait parfois perdre encore plus nos repères, tous ne sont pas égaux en terme de qualité (jamais été fan des tetrominos dans les puzzle game), mais souvent je me suis senti impressionné par leur réalisation. Un excellent titre en tout cas qui bouleverse nos habitudes et laisse une sensation d'immensité particulièrement prenante.

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Fini

Le truc le plus apaisant auquel j'ai joué depuis un bon moment. L'écriture de tous les personnages m'a fait fondre en 3 lignes, tout est tellement bienveillant avec cette touche parfois de naïveté, parfois d'émerveillement, souvent de douceur. Le jeu d'évasion parfait pour les besoins d'une pause vidéoludique pour les coups de mou, pour les moments de trop. Et c'est incroyable à quel point le titre correspond tout pile à ce que j'en attendais. Une bulle hors du temps de laquelle j'ai eu du mal à m'extraire et vouloir aller conclure.

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Fini

Le jeu a certes une patte atypique, mais ce style visuel nuit malheureusement beaucoup à la lisibilité des parties ce qui m'a très souvent causé des échecs, étant dans l'impossibilité de bien évaluer les distances ou la perspective de tel décor ou objet à récupérer. A cela s'ajoute une grosse inertie dans les déplacement du personnage. Les niveaux sont tout de même assez variés pour tempérer ces petits désagréments, et évidemment toute l'ambiance musicale dynamique fonctionne bien.

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Abandonné durant fin C (je crois ?)

J'ai voulu lui redonner sa chance, m'étant arrêté à la fin A il y a deux ans de cela. Malheureusement rien n'y fait. Tout au plus certaines idées fonctionnent plutôt bien, mais je n'accroche définitivement pas à l'univers, aux personnages, au style, à l'ambiance austère, à toute la parabole méta-philosophique. Le titre se traine une telle réputation de chef d'oeuvre générationnel, je me sens particulièrement déconnecté de tout ça et clairement n'ait pas saisit tout le message universel que le titre semble porter en lui. Vous m'en voyez bien peiné.

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Fini toutes les courses en or

Retrouvé sur le marketplace, j'avais peur de n'avoir que des sensations fantômes de l'époque de sa sortie. Que nenni, le plaisir est intact 16 ans après, et même tout son game design me semble d'autant plus peaufiné avec le recul. Le système de takedown fonctionne toujours du feu, les sensations de vitesse sont hallucinantes, et l'exigence est bien là à plus haut niveau. Aujourd'hui peut-être encore plus je me rends compte de l'incroyable flow que procure ce titre, tant tout semble avoir été fait pour rendre chaque course aussi intense que jouissive. Une oeuvre fondatrice à titre tout à fait personnel, clairement marqueur de son temps où fun rimait encore efficacité et authenticité (c'était l'instant boomer inévitable).

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Fini premier scénario

Mon jeu de gestion un peu coup de coeur. Pas mal de mécaniques intéressantes (le système de lois), le concept et l'atmosphère sont hyper accrocheurs. Mais le principe-même du titre l'empêche de s'étendre totalement sur la durée et les scénarios se retrouvent finalement assez semblables dans leur approche. Le stress est néanmoins souvent palpable lors des situations les plus tendues et c'est avec un vrai plaisir qu'on se prend à gérer tout notre petit peuple pour survivre le plus possible.

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Fini

Je reconnais volontiers que l'approche psychologique du jeu est intéressante, notamment au regard d'une certaine scène. Mais on reste dans du propos assez rebattu, dont l'un des principaux atouts est de se porter sur le medium JV là où il est rarement abordé contrairement au cinéma. On retrouve cette idée de prendre le joueur/spectateur à contre-pied de ce qu'il voit, ce qui généralement marche plutôt bien, d'autant qu'ici l'évolution du personnage est clairement sensible.

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Fini

Sacrément nanar sur les bords, Shadow Complex rempile efficacement mais aussi avec une certaine complaisance toutes les mécaniques de base de Metroid dans un titre plutôt fun, malgré pas mal de complications à jouer sur les perspectives pour viser ses ennemis en arrière plan (voire parfois premier plan) et quelques soucis de lisibilité pour évoluer dans certains niveaux. Par ailleurs la fin est terriblement expédiée...

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Fini

Dans l'ensemble, le titre reste une bonne surprise. L'ambiance est globalement très réussie, joue beaucoup sur la perte de repère dans l'immense forêt (tout du moins au début), une forêt par ailleurs vraiment magnifique, grandement aidée par un sound design qui nous fait nous retourner toutes les quinze secondes. Et même le chien que beaucoup ont déprécié a réussi à m'avoir, mais je comprends que son apport nous sorte du principe-même d'isolement. Malheureusement plus l'histoire progresse, plus elle s'engouffre dans des facilités qui n'ont rien à faire là (du PTSD de la guerre en Irak, vraiment...?) et surtout rabâchés ad nauseam, notamment durant une interminable séquence de fin hallucinatoire qui finit par plus agacer que terroriser. Cela dit, hormis quelques screamers, le titre parvient toutefois à provoquer de temps à autres de vrais frissons.

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Abandonné

La déception est évidemment à la hauteur de l'attente quand on nous dit qu'on incarne un bon gros streum qui peut bouffer des bonhommes dans un complexe scientifique. Au final les sensations de puissance sont assez insignifiantes, la créature se manie difficilement à mesure qu'elle grossit, et surtout on fait toujours la même chose. Le level design n'est jamais surprenant, on passe de salle en salle à activer des passages pour se répandre et fur et à mesure, le tout au fil de mini-puzzles jamais passionnants à résoudre. Le pire reste l'intégration de séquences de flashback dans lesquelles on contrôle un humain qui ne fait rien. Ca n'a aucune utilité, et c'est juste chiant à jouer. Au moins les pixels sont jolis avec quelques détails sympa, mais ça ne sauve clairement pas de l'ennui général.

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Bardé de bugs et d'impairs techniques en tout genre, je pensais surtout trouver là un jeu d'ambiance apaisant avec une mécanique intéressante autour de la peinture. Que nenni, celle-ci n'occupe qu'une infime partie, en plus de n'être que des "captures d'écran" ce qui en soit aurait déjà pu être un concept prometteur compte tenu du design de l'île au demeurant charmante, parmi une interminable quantité de quêtes fedex particulièrement barbantes pour tous les personnages tous aussi idiots les uns que les autres de cette île de fous. Dans le même ordre d'idée, il est possible de jouer une éternelle cynique mais ça n'a aucune cohérence particulière dans l'univers et avec le thème du recueillement. Immense gâchis.