La Rochelle, toujours belle : juillet 2017

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Le jour de mon arrivée : lundi 3 juillet à 14h15

Un très bon Hitchcock dans lequel le duo Joseph Cotten (formidablement ambigu) /Teresa Wright fonctionne à plein et nous happe jusqu'à la scène finale.

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Une belle surprise !
L'étude de la relation hommes /femmes dans ce contexte d'insouciance et de vacances est traitée avec une grande finesse, sans omettre la chronique sociale sur fond de corruption.
Vu le 3/7 à 17h

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Un film israélien assez décevant dans son traitement : l'inceste père fille est fortement suggéré mais on reste malgré tout à la surface des choses et l'histoire d'amour ou plutôt la relation charnelle entre cette trentenaire et cet homme marié, la bonne cinquantaine, ne nous convainc guère.

Vu le 3/7 à 19h45

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Melina Mercouri, femme libre et engagée : une Stella qui a du chien.

A voir pour l'actrice grecque et l'ambiance néoréaliste du film.

Dernier film vu le 3/7 à 22h

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Joli premier film "entre chair et esprit"

"A 17 ans, Agnese (Selene Caramazza) vit seule avec sa mère - une femme si effrayée à l’idée qu’il puisse arriver un mauvais truc à sa fille qu’elle la surveille au point de la priver de portable après avoir découvert des messages d’échanges coquins. Stefano (Simone Liberati) essaie de tenir le coup dans son boulot merdique : il garde un parking toute la journée et se fait régulièrement chambrer par des gitans qui campent derrière le grillage.

Jeune coq zonant avec d’autres mecs un peu ramenards et xénophobes pour lui, oie blanche pour elle, le film contemple leur jeu de cache-cache, de l’attirance à la réticence, du «non pas maintenant» à des baisers fougueux sur la plage. Le réalisateur, Roberto De Paolis, en lice pour la caméra d’or puisque c’est son premier film, aime à saisir les personnages pris dans les contradictions entre leurs principes et la réalité, leurs a priori et les accidents du destin."

Le 4/7 à 10h15

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Revu lors du Festival : un charme intemporel avec une Grace évanescente et un Jimmy goguenard qui finira par ranger sa misogynie au vestiaire.

le 4/7 à 14h15

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Revu lors du Festival : somptueux !

Le 4/7 à 17h15

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Beau documentaire où le réalisateur, en voix off, nous fait partager son amour pour sa mère : LA femme de sa vie
La première nuit serait la naissance, la deuxième, la mort.

Vu à 19h45 le 4/7

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Riche, mais narration tellement fractionnée (!) : une oeuvre qui m'a plus déstabilisée lors de cette seconde vision et l'avouerai-je, un peu ennuyée.

Vu le 4/7 à 22h

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Une belle redécouverte sur grand écran et un vrai coup de coeur pour ce film généreux.

Le 5/7 à 10h30

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Pas du tout accroché à ce film dénué d'émotion et désespérément austère : l'ennui ne m'a pas lâchée.

Le 5/7 à 14h

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Original et intrigant : un film israélien qui fait mouche et nous interpelle à la toute fin : mais dans quel faitout a-t-elle versé la mort aux rats?

Le 5/7 à 17h

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Sincère et touchant, plein de "bons sentiments" : à voir pour Latifa, mère courage

Le 5/7 à 20h en présence des deux réalisateurs

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Un muet où l'on retrouve bien la patte du maître

Le 5/7 à 22h15

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Comment est dispensé l'enseignement en Israël sur le plan historique?
A nous de juger.

Des professeurs israéliens et palestiniens s'expriment et l'on assiste aux cours respectifs de chacun

Vu le 6/5 à 10h15

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Ah le regard, la voix de Jeanne et sa délicieuse ambiguïté !

Revu le 6/5 à 14h

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Un mélo pur et dur dans ce triangle amoureux signé Hitchcock

Vu le 6/5 à 17h15

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Naruse, son dernier film revu sur grand écran : une merveille et l'un de mes plus grands plaisirs à La Rochelle cette année

Revu à 19h45

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Un peu loufoque et déjanté, quelques scènes drôlissimes mais pas mal de longueurs.

Film vu à 22h

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"Des murs uniformes, ternes, des pièces froides et impersonnelles, des visages cadrés au plus près qui abolissent toute profondeur de champ: tout, dans Room 514, inspire la claustrophobie. C'est dans cet environnement administratif asphyxiant qu'évolue Anna, une enquêtrice de l'armée israélienne, déterminée à faire éclater la vérité autour d'un dérapage survenu dans les territoires occupés."

Un film prenant malgré quelques outrances
Vu le 7/7 à 10h15

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"Prix du meilleur documentaire en Israël, prix du public au festival War on Screen, ce film dévoile l’autre réalité de la guerre des Six Jours et ses conséquences actuelles."

Vu le 7/7à 14h

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Superbe N&B : un film qui a de la classe avec Margarethe Von Trotta engagée et ambiguë.

Vu le 7/7 à 17h

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Un peu déçue par ce film "coup de poing" que Campillo aurait dû tourner AVANT.

Vu le 7/7 à 20h en présence du réalisateur et d'Arnaud Valois : Nathan dans le film

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Cinq ans durant, Emad Burnat, petit paysan de Cisjordanie, a filmé la lutte pacifique de son village contre l'édification d'un mur de séparation par les Israéliens.

Censé protéger les colons de toute infiltration terroriste, ce mur spolie surtout Bil'in de la moitié de ses terres. Manifestations, mobilisation des délégations européenne et israélienne, riposte violente de Tsahal face à des gamins armés de pierres : la caméra capte ce qu'on n'a pas l'habitude de voir, qui se passe d'ordinaire en toute impunité, quand les journalistes sont partis.

Diffusé en octobre dans un format resserré (52 mn) sur France 5, le film, dans sa version longue, est nommé aux Oscars 2013. Entrelacs de scènes collectives et intimes, cette chronique à la première personne nous propulse en quasi-immersion et donne à compren­dre la permanence du harcèlement, l'usure face à la répression, la banalité de l'arbitraire, la « construction » de la rage. C'est aussi une rélexion sur la trans­mission entre adultes et enfants parasitée par la brutalité, et un appel à briser le cercle vicieux. — Marie Cailletet

Prenant dans sa simplicité et sa sincérité : on est scotché au siège

Vu le 8/7 à 10h15

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Portrait N°4 : Philippe Labro

« Le matin, Philippe Labro, avec son équipe autour d’une table, prépare ses quatre entretiens de l’après-midi. Une comédienne, un écrivain, un homme de théâtre, un boxeur. Chacun est filmé en studio en un seul plan de 28 minutes avec travellings et jeux de miroirs. Pas de droit à l’erreur. Sport de haut niveau. » (A.Cavalier)

Philippe Labro est un personnage célèbre. Journaliste, romancier, cinéaste, il a reçu des prix dans tous les domaines. Alain Cavalier le filme dans son rôle de démiurge, face à sa rédaction. La caméra saisit l’esprit du professionnel, qui dessine le scénario de chaque entretien, sans oublier aucun détail.

L’assurance de ses actes, le contrôle minutieux des biographies des invités, l’aplomb avec lequel il les reçoit font penser à la nonchalance du chat face aux souris. Au contraire des autres portraits, ici le temps qui passe ne couvre pas une durée qui se compte en mois ou années, mais plutôt le court trajet qui sépare la préparation des entretiens, la présence tranquille dans le studio télé et la sortie de la scène de son bureau. Tout est « on time » et dure le temps d’un souffle. La précision au travail.
Luciano Barisone

A.Cavalier filme en professionnel mais aussi en ami sans doute assez proche du personnage Labro, car on sent la dimension affective tout au long de ce portrait XL qui est très réussi.

Vu à 14h le 8/7

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"En tenue de bagnard, Laurel et Hardy viennent de s'échapper de prison. Aidés par des complices qui leur donnent des vêtements civils, mais pourchassés par la police, dans leur précipitation, ils intervertissent leur pantalon.
Il s'ensuit toute une série de gags dont un crabe qui tombe dans le pantalon de Laurel. Ils finissent par arriver sur un chantier, réussissent à échanger enfin leur pantalon et se retrouvent sur des poutrelles d'un bâtiment en construction, en équilibre instable, avec le crabe toujours actif..."

Revoir Laurel et Hardy, toujours un plaisir

Vu à 17h15 le 8/7, présenté, animé et accompagné au piano par Serge Bromberg

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"Laurel et Hardy sont engagés comme portier et valet de pied dans un grand hôtel qui attend la visite d’un prince…

Assez classique, Double Whoopee comporte de bons gags et deux particularités : d’une part, un personnage de prince qui évoque furieusement Erich von Stroheim (interprété par John Peters, alias Hans Joby, qui a été le double de Stroheim et qui a donc une parfaite connaissance de ses tics et mimiques) et, d’autre part, l’apparition remarquée de Jean Harlow (17 ans) en petite tenue après que sa robe ne soit malencontreusement (!) restée coincée dans la portière du taxi.
Bien rythmé, Double Whoopee est plutôt réussi. Laurel et Hardy sont alors dans leur meilleure période."

Vu à 17h15 le 8/7, présenté, animé et accompagné au piano par Serge Bromberg

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"Marins en bordée, Laurel et Hardy louent une voiture, invitent deux jeunes femmes en promenade et partent sur la route ; leur randonnée se terminera dans un tunnel de chemin de fer, après une homérique bagarre avec des automobilistes bloqués dans un monstrueux embouteillage."

Vu à 17h15 le 8/7, présenté, animé et accompagné au piano par Serge Bromberg

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"Ruben Östlund est le roi du cinéma malaise

Dans son précédent film, Snow Therapy, un père de famille faisait face aux conséquences de son attitude lâche alors qu’une avalanche avait menacé sa famille.

Dans The Square, c’est la vie de Christian (Claes Bang), conservateur d’un musée de Stockholm, qui prend une tournure tragicomique à la suite d’un événement mineur : il se fait détrousser dans la rue par d’habiles pickpockets. Au lieu de se faire une raison, il se met en tête de retrouver son voleur. Parallèlement, l’homme supervise la mise en place d’une nouvelle installation artistique, baptisée "The Square".

Ruben Östlund est un cinéaste de l’épuisement. Pour accompagner la lente chute professionnelle et personnelle de son antihéros, il étire ses scènes au maximum, créant immanquablement une gêne chez le spectateur, mais qui n’est pas gratuite. Longtemps après la projection de The Square, on se surprend à méditer sur telle ou telle séquence marquante, à commencer par celle "de l’escalier", qui met en scène un jeune garçon tenace venu dire ses quatre vérités à Christian. Ce dernier doit alors faire face à sa propre hypocrisie.

Toujours dans le registre du malaise, mais cette fois sur un ton humoristique, la scène de sexe (et la discussion post-coïtale autour de cette fameuse capote) entre le héros et la journaliste Anne (Elisabeth Moss) est une des plus dingues et gênantes vue récemment au cinéma."

Quelle créativité : des scènes absolument jubilatoires !

Vu à 19h45 le 8/7

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Vu en 3D et ça valait le coup ! (sortie le 14 septembre prochain)

"Les images ont l’air plus réel en 3D", expliquait dernièrement le réalisateur. "Elles ont un aspect lucide, on a vraiment l’impression d’y être. 25 ans se sont écoulés, de nombreux fans du film n’étaient même pas nés quand il a été conçu. Donc pour eux il est déjà excitant de découvrir le film en salle. Au-delà de ça, il y a bien sûr le fait que le film est en 3D. On a travaillé avec la meilleure société de conversion 3D, Stereo D, ils vont très vite pour un très bon résultat. Le rendu est assez spectaculaire".

Vu le 8/7 à 22h45