Livres 2020

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Très bon petit roman malheureusement peu connu. Aussi bien que "Isidore" du même auteur, juste plus court, c'est une lecture qui fait du bien, qui réchauffe un peu, sans être du tout nian-nian. Original d'écrire du point de vue d'une maison.

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Il suffit de voir les notes des critiques ici pour voir que ce livre divise... En effet, l'univers de Marie N'Diaye en général est particulier, tout comme son écriture. Pour ma part, je dirais que j'adhère, même si je ne peux pas dire que cette lecture ait été particulièrement agréable, tellement l'ambiance est pesante. C'est un livre qui procure des sentiments divers et pas que positifs, c'est assez déprimant, pas exactement triste mais tous les personnages sont un peu miséreux. Le livre suit trois femmes, Ladivine Sylla, Clarisse/Malinka Rivière et Ladivine Rivière, grand-mère, mère et fille. C'est un livre qui traite des non-dits familiaux, des poids que l'on se transmet de génération en génération. Même si globalement l'auteur n'annonce jamais de vérité sur un plateau et c'est au lecteur de trouver du sens au texte. Peu d'action, on a beaucoup de pensées de personnages qui tournent en rond et s'inquiètent de tout, tout en étant incapables de communiquer avec les autres. "Trois femmes puissantes", qui m'avait marquée, était beaucoup plus solaire, Ladivine est plus abscons et froid, mais je trouve personnellement quelque chose d'envoûtant dans l'écriture de Ndiaye, qui m'emporte la plupart du temps.

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Troisième tome de la série Ring, et là on s'éloigne énormément du point de départ, ce n'est plus du tout de l'horreur mais de la science-fiction scientifique. Il faut adhérer au fait que ce soit complètement invraisemblable pour accrocher.

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Vraiment beaucoup de noms de lieux et de personnes ! Mais ça donne un côté réaliste, j'aime bien la forme du journal. Un personnage de vieux libidineux assez marrant, au moins c'est pas un livre déprimant sur la vieillesse. Plutôt une bonne introduction pour moi à Tanizaki, donc.

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J'ai eu l'impression de lire 2-3 romans de Nothomb déjà lus (Attentat, Riquet à la houppe, Cosmétique de l'ennemi), amalgamés en un autre.

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Très très bon, j'ai adoré la "caractérisation" des personnages. Traite de la perception des musulmans au Royaume-Uni, du djihadisme et de l'endoctrinement, des thèmes dont on parle beaucoup ces dernières années, avec des personnages très approfondis auxquels on peut vraiment s'identifier.

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C'est un Nothomb à part déjà car il m'a fallu plusieurs jours pour le lire. Je reconnais que le concept (une télé-réalité qui vire au camp de concentration) est pas mal, surtout en 2005 je comprends qu'on en ait parlé. Mais je n'ai pas du tout accroché. Les personnages sont affreux, je trouve que le concept est mal exécuté, pas du tout aimé ce livre, moi qui attendais un Nothomb différent je me suis dit que je préfère en fait les "Nothomb classiques".

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Un bon petit thriller, mieux que ce à quoi je m'attendais. J'aime bien qu'il soit écrit sous forme de journaux intimes. Je n'ai pas soupçonné le tueur avant d'arriver pas mal à la fin.

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Récit autobiographique très marquant. Quelle vie il a eu ! Je le conseille vraiment pour en apprendre plus sur les horreurs de la dictature de Castro. Beaucoup (vraiment beaucoup !) de sexe (gay).

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LE livre à lire pendant le confinement, en cette période de pandémie et d'incertitude sur l'avenir. Ce livre fait vraiment réfléchir sur toutes les choses que l'on tient pour acquises dans le monde moderne. Très bien ficelé, et je l'imagine tout à fait en film ou série (en cours, je crois).

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Polar léger et original, très bien ficelé.

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Un peu décousu, mais la magie Murakami marche vraiment bien dans ce livre. L'hôtel est ici littéralement un personnage du livre, un de mes lieux "murakamiens" préférés, et j'ai bien aimé la partie à Hawaï aussi.

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J'ai eu un grand coup de cœur pour Emily St John Mandel cette année. Voici un roman policier vraiment bien, avec une ambiance assez poisseuse et déprimante dans le sud des Etats-Unis. D'autant plus que ça se passe au moment de la crise en 2008-2009... Le style et l'intrigue sont très bien, les divers personnages aussi.

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Un grand nombre de personnages et d'institutions françaises, j'ai eu du mal à m'y retrouver. Polar bien sombre et glauque, bien français avec son argot, ses références aux institutions... Un peu trop de surenchère dans l'horreur, le pathos. Bien mais pas adoré.

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Bonne lecture, je me remettais à l'italien après quelques années, un peu dur au début. C'est bizarrement accrocheur, car je ne trouve pas l'intrigue si intéressante que ça pourtant. Je ne comprends pas le succès (car pas si accrocheur, et la psychologie des 2 persos principaux n'est pas si fine), mais contente d'une certaine manière de voir qu'un livre qui se passe dans l'Italie des années 50 trouve un si grand écho dans beaucoup de pays. Ça se répète beaucoup dans la relation entre les deux filles, toujours les mêmes histoires de comparaison et d'envie, bien sûr on peut s'y retrouver facilement mais je trouve que ça manque d'évolution, dans ce tome-ci en tout cas. Peut-être que c'est une œuvre qu'il faut juger dans son intégralité. J'avoue que je ne saute pas d'impatience de lire la suite. C'est "bien sans plus" pour moi.

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J'ai enchainé donc les livres de cet auteur et celui-ci, son premier, est tout aussi bon. Lila est un personnage intrigant, j'ai adoré qu'elle soit une obsédée des langues comme moi. Montréal est présentée comme une ville sinistre ici, loin de l'image que je m'en fais. (Le roman n'est pas très sombre cependant, car il y a toujours beaucoup d'humour chez cet auteur)

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Style merveilleux ! Re-confirmation que Mishima est un génie, selon moi. Je m'imaginais dans le Japon artistocratique du début du XXe siècle.

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J'aime beaucoup Nick Cave le singer-songwriter. Il est fort possible que si j'ai aussi peu aimé ce livre, c'est que je m'attendais à tout autre chose, connaissant son univers musical. Quelque chose de gothique, sombre, assez trash mais gardant toujours une classe et élégance. Je pensais aussi toujours que l'histoire allait partir dans l'apocalyptique, le délire religieux, mais non. J'ai trouvé le roman très vulgaire et bas de plafond, sans que le style soit faramineux (c'est surtout là le problème, je pense que j'aurai mieux supporté la misogynie et la vulgarité de Bunny si le livre était merveilleusement bien écrit). C'était limite gênant à lire. Bref, étant assez fan de sa musique (dont paroles), ça aurait été difficile pour moi de ne pas avoir de grosses exigences pour ses écrits. Mais, si ce livre n'avait pas été signé Nick Cave, je ne l'aurais probablement pas commencé et sûrement pas fini.

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Il y a quelque chose de fascinant, et en même temps ça me laisse sur ma faim, comme toujours avec Kawabata. Je crois que j'ai du mal avec cet auteur. Désuet mais je comprends que le charme puisse marcher.

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Intéressant en tant que portrait possible de Hemingway, s'attardant surtout sur son rapport avec l'île de Cuba. En tant que policier, moyen, l'enquête n'est pas l'intérêt principal du livre.

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Peu de souvenirs déjà, ce sont des portraits psychologiques assez bien faits, se lit très vite. C'est un peu frustrant car on sent que Nothomb aime disséquer l'âme humaine mais avec des romans plus longs on rentrerait plus dans le cœur des personnages...

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La supposée biographie de la chanteuse RoBERT. Assez dur, j'ai eu beaucoup d'empathie pour le personnage principal, surtout que c'est une histoire vraie ou presque... Les passages à l'école de danse m'ont glacé le sang (ainsi que la suite, quand sa mère/tante la délaisse complètement). Dans la bibliographie Nothomb, celui-ci est un des bons, je trouve.

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Premier Atwood, et j'ai l'impression que j'ai mal choisi en lisant d'autres avis. Le ton m'a assez déroutée, plutôt ironique, se veut drôle, mais ça met mal à l'aise... Les deux personnages principaux sont assez niais et pas très attachants. Ça pose des questions intéressantes mais se focalise beaucoup trop sur la sexualité à mon goût... Et j'ai trouvé que la fin partait un peu en couille aussi, au moins la dernière "scène" est bien.

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Une lecture coup de cœur ! L'histoire de deux familles, l'une turque (et composée quasi uniquement de femmes), et l'autre d'origine arménienne aux USA. On passe d'un personnage à l'autre rapidement, mais en fait j'aime bien la construction du roman, c'est assez dynamique, avec de nombreux sauts dans le temps et les lieux. Choquée par les évènements dans la dernière partie du roman. Globalement c'est un roman assez surprenant, et très accrochant. Très bon "sens du lieu", de superbes personnages, surtout féminins, et de nombreux thèmes délicats abordés. Très envie de découvrir la Turquie maintenant.

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Sujet (l'île de Spinalonga, l'histoire des lépreux en Crète) bien documenté donc c'est intéressant, par contre dommage que les personnages manquent autant de profondeur...

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Une femme disparait. Le livre est composé de dialogues, articles, lettres, emails, etc., jamais de narration classique, pour essayer de reconstituer ce qui s'est passé. Un peu rapide et superficiel, trop court pour qu'on puisse vraiment rentrer dans l'enquête et la psychologie du personnage principal, selon moi.

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Assez cliché, littérature de carte postale... Mais ça donne quand même envie d'aller en Grèce. Par rapport à The Island, c'est quand même beaucoup moins bien et moins recherché.

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L'autobiographie est intéressante, mais j'aurais dû relire un peu les fictions de l'auteur avant. Un peu de confusion par moments car elle passe d'un moment de sa vie à l'autre sans souci de la chronologie, ce n'est pas une autobiographie très construite (elle était alitée à la fin de sa vie et a entièrement dicté ce texte !). Les lettres aussi, très intéressantes, donnent une idée de comment les Américains ont pu vivre la 2nde guerre mondiale, même si c'est un peu rébarbatif au bout d'un moment. Et trois nouvelles inédites à la fin. À lire si on aime déjà Carson McCullers, sinon l'intérêt est moindre.

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Très bonnes nouvelles, délectables, tout ce que je recherche dans la nouvelle policière (voire fantastique).

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J'ai beaucoup aimé. Disponible uniquement en anglais apparemment. Ça se passe en Irlande au XIXeme, et parle d'un cas de jeune fille qui ne s'alimente plus, ce qui est vu comme un miracle par son entourage très pieux. Une infirmière vient "enquêter" et essayer d'aider. Il y a une ambiance un peu gothique très réussie. J'ai entendu parler pour la première fois dans ce livre de Mrs Nightingale, qui a plus ou moins fondé la profession d'infirmière. Touchante la manière dont l'héroïne finit par s'attacher à sa patiente. Je recommande vivement ce livre (par l'auteur de "Room").