Mai 68 en livres . Hommage.
57 livres
créée il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 5 ansMai 68 et ses vies ultérieures
Sortie : octobre 2010 (France). Essai
livre de Kristin Ross
Attiébaoulé Gounyoruba l'a mis en envie.
Une année studieuse (2012)
Sortie : 4 janvier 2012. Roman
livre de Anne Wiazemsky
Attiébaoulé Gounyoruba a mis 6/10.
Mai 68, la brèche
Sortie : avril 2008 (France).
livre de Edgar Morin, Claude Lefort et Cornelius Castoriadis
Attiébaoulé Gounyoruba l'a mis en envie.
Mai 68, un pavé dans leur histoire : Evénements et socialisation politique
Sortie : 11 septembre 2014 (France). Histoire
livre
Les Situationnistes et mai 68 (1990)
Théorie et pratique de la Révolution
Sortie : 22 mai 1990. Histoire
livre de Pascal Dumontier
Attiébaoulé Gounyoruba l'a mis en envie.
La grève généralisée en France (2007)
Sortie : 1968 (France).
livre de ICO
Attiébaoulé Gounyoruba l'a mis en envie.
Le Désenchantement des Clercs : Figures de l'Intellectuel dans l'Après-Mai 68
Sortie : 1 mai 1997 (France). Essai
livre de François Hourmant
Mai 68 a dakar,15:revolte univeau et democratie
Tome 15
Sortie : 15 décembre 2004 (France).
livre de A. Bathily
De mai 68 à Lip, un Dominicain au coeur des luttes
Sortie : mai 2008 (France). Essai
livre de Joël Raguenes
Mai 68
Sortie : avril 2008 (France). Essai
livre de Vincent Cespedes
Attiébaoulé Gounyoruba l'a mis en envie.
La Pensée 68
Sortie : 4 novembre 1985 (France). Essai, Politique & économie
livre de Alain Renaut et Luc Ferry
Attiébaoulé Gounyoruba l'a mis en envie.
La Pensée anti-68
Essai sur les origines d'une restauration intellectuelle
Sortie : mars 2008 (France). Essai
livre de Serge Audier
Attiébaoulé Gounyoruba l'a mis en envie.
De la misère en milieu étudiant (1966)
considérée sous ses aspects économique, politique, psychologique, sexuel et notamment intellectuel et de quelques moyens pour y remédier
Sortie : 1 novembre 1966. Essai, Culture & société
livre de Anonyme
Attiébaoulé Gounyoruba a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Important, pertinent, plus que d’actualité, mais succinct. Quelques citations :
"Les révolutions prolétariennes seront des fêtes ou ne seront pas, car la vie qu'elles annoncent sera elle-même créée sous le signe de la fête. Le jeu est la rationalité ultime de cette fête, vivre sans temps mort et jouir sans entraves sont les seules règles qu'il pourra reconnaître."
"Dans une "société d'abondance", le statut actuel de l'étudiant est l'extrême pauvreté. Originaires à plus de 80 % des couches dont le revenu est supérieur à celui d'un ouvrier, 90% d'entre eux disposent d'un revenu inférieur à celui du plus simple salarié La misère de l'étudiant reste en deçà de la misère de la société du spectacle, de la nouvelle misère du nouveau prolétariat. En un temps où une partie croissante de la jeunesse s'affranchit de plus en plus des préjugés moraux et de l'autorité familiale pour entrer au plus tôt dans les relations d'exploitation ouverte, l'étudiant se maintient à tous les niveaux dans une "minorité prolongée", irresponsable et docile. Si sa crise juvénile tardive s'oppose quelque peu à sa famille, il accepte sans mal d'être traité en enfant dans les diverses institutions qui régissent sa vie quotidienne.
Esclave stoïcien, l'étudiant se croit d'autant plus libre que toutes les chaînes de l'autorité le lient. Comme sa nouvelle famille, l'Université, il se prend pour l'être social le plus "autonome" alors qu'il relève directement et conjointement des deux systèmes les plus puissants de l'autorité sociale: la famille et l'Etat. Il est leur enfant rangé et reconnaissant. Suivant la même logique de l'enfant soumis, il participe à toutes les valeurs et mystifications du système, et les concentre en lui. Ce qui était illusions imposées aux employés devient idéologie intériorisée et véhiculée par la masse des futurs petits cadres."
"Plus sérieux, et donc plus dangereux, sont les modernistes de la gauche et ceux de l'U.N.E.F. menés par les "ultras" de la F.G.E.L., qui revendiquent une "réforme de structure de l'Université", une "réinsertion de l'Université dans la vie sociale et économique", c'est-à-dire son adaptation aux besoins du capitalisme moderne. De dispensatrices de la "culture générale" à l'usage des classes dirigeantes, les diverses facultés et écoles, encore parées de prestiges anachroniques, sont transformées en usines d'élevage hâtif de petits cadres et de cadres moyens. "