Mon Flop 2020

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A côté "Voisin, voisine" c'était du Bergman…

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Ça me fait mal de flinguer un film actuellement en salles mais là je ne peux pas rester sans rien dire après ces 126 minutes de torture.

Ok on a bien compris que le label cannois était, étant donné le contexte, bradé cette année, mais là Thierry Frémaux t'es allé trop loin : tu me dois quelques euros, une opération de la rétine et un cerveau neuf (Bon là en même temps j'abuse parce que le précédent n'était pas en super état).

Quant à toi Jonathan, je t'en prie, n'allume ta caméra que quand un beau cépage se profile à l'horizon.

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Ce lundi je n'étais que paix et amour, alors je ne dirai pas ce que je pense de ces "Filles de joie". Juste une question : comment peut-on avoir réalisé une merveille de subtilité comme “Une liaison pornographique” et commettre cette chose ?

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Le hasard du calendrier a voulu qu'un autre film réalisé par un Français qui a voulu faire dans l'exotique sorte également hier sur les écrans. D'ailleurs entre nous s'il n'y a pas enfumage au niveau du titre et de l'affiche, on n'en est pas loin : "L'Oiseau de Paradis" Vs "Les Oiseaux de passage"...

Sauf que ceux qui s'attendent à se retrouver dans un polar colombien de bruit et de fureur vont saigner des yeux. Je n'avais pas vu un truc aussi mauvais depuis bien longtemps : scénario pour le moins tarabiscoté, dialogues lunaires, truffe d'or pour l'ensemble du casting, et cette mise en scène qui semble avoir été pensée par un étudiant tout droit sorti de la Femis mais réalisée par un fan de "Sous le soleil (de Tahiti)".

Y'a des coups de pied au c... de producteurs qui se perdent...

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Un roman insolent et stylé devenu mix indigeste entre comédie populaire et polar foireux. Hannelore Cayre / Jean-Paul Salomé (à la filmographie d'une impeccable régularité en terme de médiocrité), cherchez l’erreur... Au moins Isabelle Huppert a l’air de s’amuser, mais mon Dieu qu’elle semble seule dans cette galère.

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Je m'attendais globalement au pire avec les sorties de ce mercredi et le moins qu'on puisse dire est que le premier candidat ne m'a pas déçu.

Étonnant de vouloir dénoncer l’horreur de la guerre en exhibant la violence si complaisamment. C’est un des innombrables défauts de cet "Apocalypse Now" du pauvre où rien ne fonctionne : le scénario a pris du crack, les dialogues sont lunaires, les acteurs laissés à l'abandon. En résumé il s'agit de l’exact opposé de la si brillante et intelligente "Trahison" de Philippe Faucon.

NB : Je vais vous faire un aveu, je n'ai pu réfréner un rire en apercevant Olivier Gourmet déguisé en Colonel Kurtz déclamant du Camus. Je tiens à présenter mes excuses auprès des gens qui m'accompagnaient dans cette galère, je n'étais pas prêt...

https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/abdel-raouf-dafri-peu-de-realisateurs-se-sont-atteles-a-la-guerre-dalgerie

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Avec Keren Ben Rafael plus ça va moins ça va. "Vierges", sorti il y a deux ans, était déjà assez faible, mais là...

Un concept (Montrer l’usure d’un couple à travers leurs discussions Skype) fait-il un film ? Si oui, on va dire que celui-ci n’était pas, mais alors pas du tout, fait pour moi. Et ce malgré Judith Chelma qui reste une sacrée actrice.

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"Peninsula" est au moins tout autant une déception que "Dernier train pour Busan" était une divine surprise. Passé les 15 premières minutes qui laissent espérer de belles choses, le film d’action remplace le film de zombies, ça ressemble plus à un jeu vidéo qu’à un film...

Aveu : je suis parti au bout d'1h1/4, c'était insupportable.

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Marie Curie était incontestablement une femme d'exception et Marjane Satrapi réussit l'exploit de parvenir à ne faire passer ce sentiment à aucun instant. Et un biopic totalement aseptisé et fadasse de plus, un ! Et même la formidable Rosamund Pike n'y peut rien.

La réalisatrice du formidable "Persepolis" dit ne pas vouloir revenir à l'animation, elle a bien tort car si j'en crois ses trois derniers films, la prise de vue réelle et elle ça fait deux.

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Quitte à me faire brûler en place publique je vais vous faire un aveu : je me suis accordé un entracte pour fumer une petite cigarette et j’ai lâché l’affaire 20 minutes avant la fin. Pourquoi ? Parce que je m’emmerdais comme un rat mort. #Doliprane

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En constatant les notes de plusieurs d’entre vous au sujet d’"Adoration", en qui je plaçais beaucoup d’espoir, je me dis que moi aussi j’aurais dû me droguer avant de me rendre à la séance.

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J'avais été étonné, et même un peu énervé, à l'époque de sa sortie en salles en début d'année, du peu de copies dont avait bénéficié ce film de Jeanne Balibar.

Mais ça c'était avant, car maintenant je l'ai vu...

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Ce "Jumbo" a tout du film à pitch, c'est-à-dire un sujet séduisant mais tout simplement pas les armes pour le convertir.

Zoé Wittock semble tâtonner en permanence, incapable de choisir entre le fantastique et le social, elle finit par emprunter la voie de la fable poétique, mais encore une fois sans maîtrise, ce qui aboutit à des scènes de plus en plus grotesques.

Même Noémie Merlant semble à côté du film, et je l'ai malheureusement accompagnée.

J'ai l'habitude de faire preuve d'indulgence envers les premiers films, de pardonner leurs maladresses, mais là ce n'était tout simplement ni fait ni à faire. Je vous laisserai vérifier si j'ai la dent dure le 1er juillet.

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Je n'ai pas le moindre doute sur l'honnêteté de l'entreprise, sur la générosité du projet, en particulier venant de Philippe Rebbot, ici acteur et co-scénariste. Et c'est peut-être le plus triste, car "Mine de rien" n'est justement rien, à part une petite chose inoffensive, qui montre à quel point la France ne sait pas faire dans la comédie sociale. Un petit coup d'œil chez nos meilleurs ennemis d'outre-Manche et on ne peut avoir qu'une envie : s'enfouir la tête dans le sable.

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Du cinéma indie comme je pensais qu'il n'en existait plus. Avec bien entendu Chloë Sevigny en caution, et même la musicienne Eleanor Friedberger en cerise sur le gâteau.

Une image 16mm crade comme du Mumblecore, sans la fraîcheur de celui-ci, on dirait du Abel Ferrara de la pire époque. A voir si un distributeur osera nous infliger ça, mais pour l'instant ça ne se bouscule pas au portillon.

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Pour paraphraser un grand serviteur de l'état, "Quand il y a un réalisateur qui recrache toutes ses références ça va. C'est quand il y en a deux qu'il y a des problèmes".

Et là franchement il y a gros gros problème...

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Promis, quand je sors de l'institut psychiatrique je lis les synopsis...

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Pas un brin de souffle, une esthétique de téléfilm (à gros budget). Alejandro Amenábar nous sert un "Le Franquisme pour les nuls" qui ne donne qu’une envie : conseiller sur le même sujet le magnifique documentaire "Le Silence des autres", 1000 fois plus ambitieux.

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Passer du peut-être trop-plein du Assayas au vide de ce "Revenir", j’étais pas prêt. Et pourtant Dieu sait si Jessica Palud semble désireuse d’en dire des choses. Mais tout est survolé, dans une esthétique à la « Tu l’as vu mon film d’auteur ? ». Même Adèle Exarchopoulos n’y peut rien.

https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/niels-schneider-et-jessica-palud-la-famille-cest-le-lieu-de-laffect-des-secrets-des-non-dits-des

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Un thriller, si l’on n’y croit pas dès le départ, c’est plus que compliqué. Inutile de vous dire que, malgré la présence des excellents Karin Viard et Benjamin Biolay, ces 110 minutes m’ont paru interminables. Beaucoup parlent de Chabrol et Hitchcock à propos de ces "Apparences", par charité chrétienne je ne ferai pas de commentaire.

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Je me demandais pourquoi ce film présenté à la Semaine de la Critique en 2019 mettait tant de temps à sortir en salles. Maintenant j'ai compris : "Les Héros ne meurent jamais” est intriguant dans son entame, émouvant et percutant dans sa conclusion, mais entre les deux on se demande un peu ce qu’on fait dans ce faux docu qui ne trouve jamais son ton et peine à captiver malgré la présence d’Adèle Haenel. Très très décevant.

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J’aurais adoré dire du bien de ce "Une vie secrète", d'autant que c'était une des dernières séances ciné avant confinement, mais malgré l’histoire incroyable qu’il propose de nous conter, la mise en scène tout en démonstration et appuyant en permanence ses effets comme gage de qualité m’a épuisé.

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Sans en nier les qualités je n’étais tout simplement pas la cible pour ce "Lupin III - The First" et j’aurais dû le savoir et donc m’abstenir d'aller le voir. Un rythme trop trépidant, un type d’humour qui ne me touche pas, et ces images de synthèse qui perso me piquent les yeux.

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L'entame est troublante, cette dystopie rappelant en effet furieusement un certain confinement, mais très vite le problème se voit comme le nez au milieu de la figure : le film se veut également une comédie, et à ce niveau chaque tentative tombe à plat, les bons mots se succèdent, les actrices et acteurs en vogue dans le cinéma espagnol avec, et du côté du spectateur la gène se mêle progressivement à l'ennui.

Ce "Tiempo después", qui fait penser à Àlex de la Iglesia quand celui-ci n'a pas envie de bosser, sortira le 22 juillet.

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L’intention est louable mais selon moi rien ne fonctionne dans ce "Voir le jour", qui aurait pu être au mieux un honnête téléfilm pour France TV : pas de mise en scène, un scénario ni fait ni à faire, en particulier le récit intime limite gênant, des dialogues plats, aucun souffle.

Heureusement il y a les grandes Sandrine Bonnaire, Brigitte Roüan, et la trop rare Aure Atika.

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Après l'Allemagne qui y va à la truelle avec "No Hard Feelings" voici l'Autriche qui ne fait pas mieux avec un thème "à la mode", celui des jeunes face à la sexualité et les réseaux sociaux.

Ça aurait pu être passionnant, c'est juste faussement provocateur et attendu.

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C'est en voyant ce film italien sorti ce mercredi que j'ai pensé au fait que je n'avais toujours pas noté "The Tribe", en effet ils partagent le goût de la fin qui choque, même si ici on est plus proche dans sa façon d'exhiber la violence soudaine du grand "Malmkrog" de Cristi Puiu. Le talent en moins.

Je ne sais pas si une telles scène amène quelque chose artistiquement parlant mais elle aura eu pour moi un intérêt : me sortir de la torpeur dans laquelle m'avaient plongé les 100 minutes précédentes.

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Sur le papier on peut espérer que ce film de genre va être l'occasion de dire des choses sur la place de la femme dans la société turque, et d'ailleurs la toute première partie le donne à croire. Malheureusement la suite n'est en réalité qu'un survival très (trop) conventionnel.

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Celui-ci sortira le 1er avril et on n'est pas loin du poisson tant on peut se demander comment une réalisatrice aussi chevronnée qu'Anne Fontaine a pu se laisser aller à pondre un scénario boursouflé, confus, incohérent à ce point.

Je ne suis pas du genre à réclamer du réalisme à tout prix au cinéma, mais quand on prétend traiter du mal-être dans la police, des migrants, des femmes battues (Oui oui tout ça en 1h38), il vaut mieux éviter de pondre des situations si incongrues qu'elles en deviennent gênantes.

J'aurais pu être bien plus sévère avec ce film, mais si on oublie le récit (qui démarre plutôt bien) pour se concentrer sur les performances du trio Virginie Efira - Grégory Gadebois - Omar Sy, on peut se consoler, même si à force de ne pas être dirigés ils finissent par ne plus vraiment sembler jouer dans le même film.

N'est pas Akira Kurosawa qui veut (Là je n'en dis pas plus, ceux qui le verront devraient comprendre rapidement).

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Une énième évocation, cette fois à l'espagnole, de l'adolescence, loin d'être honteuse mais tellement attendue. Aucune date de sortie française pour l'instant et quelque chose me dit que ça pourrait durer.