Odyssée cinématographique 2017

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Vu pour la seconde fois.

Un bon film, prenant, très bien fait et qui a pourtant toujours du mal à me transcender pour d’inexplicables raisons. C’est un bon moment, un bon kiff intéressant, mais voilà c’est tout. Je ne fais pas partie des gens qu'il arrive à transporter au-delà d'un sympathique moment. Je dirais que j’ai quand même préféré ce revisionnage puisque je n’avais plus les attentes délirantes provoquées par la réputation du film. Je savais à quoi m’attendre.

Vu le 10 Janvier.

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Vu pour la première fois.

Vu car il s'agit du premier film ever de Edward Norton, avant American History X et quelque chose comme 3 ans avant Fight Club. Je ne savais même pas de quoi ça parlait en le lançant et la surprise fut agréable : l'intrigue est bien pensée et le film très bien fait, avec trois acteurs principaux vraiment très bons. Tout en restant simple et peut-être pas assez marquant visuellement, Primal Fear nous entraîne par sa trame faite de rebondissements tous bien écrits et plutôt intelligents. Il est amusant de remarquer que Edward a les mêmes tiques que dans Fight Club et joue parfois de manière similaire. Et l'avocat ressemble tellement à Littlefinger que ça doit être son père biologique. Pas forcément le meilleur film de tous les temps, mais quand même un film à voir à l’occasion. Recommandé.

Vu le 18 Janvier.

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Vu pour la première fois.

Une bonne surprise que ce Alien Resurrection, qui tente et réussit plein de choses sur les bases d'une série qui semblait avoir rendu son dernier souffle avec un Alien 3 très peu inspiré. Cette suite regorge en effet de bonnes idées : une troupe de prime abord antipathique mais qui s'avère petit à petit attachante, une ambiance SF bien dégueulasse, le thème du clonage / résurrection casse gueule mais bien amené... Il y a aussi des scènes magnifiques esthétiquement parlant, comme ce passage épileptique dans la zone où ont éclot les facehuggers ou encore cette magnifique scène de poursuite aquatique. Ce piège alien est d'ailleurs pour moi l'apothéose du film. Beau, intelligent, redoutable, tout ce qu'on peut attendre d'un film Alien, en somme.
Malheureusement, si le film a beaucoup de très bonnes idées il en a également des plus douteuses. Certaines scènes sont assez WTF (comment Call peut-elle poper derrière la porte après être tombée à l'eau, l'ambiance générale des mecs qui semblent un peu trop posey trkl vu leur situation) et je n'ai pas du tout aimé la fin. L'alien hybride est dégueulasse et le final, totalement repompé du premier Alien, est d'un classicisme absolu et d'un ennui poli. C'est vraiment dommage car, bien qu'imparfait, le film de Jean-Pierre Jeunet aurait vraiment pu être un très bon Alien avec un final digne de ce nom. Un divertissement sympa, tour à tour surprenant et décevant.

Vu le 07 Mars.

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Revu pour la xième fois, avec 5 < x < 10, mais pour la première fois depuis des années, et pour la première fois en VO.

Un bon film d'animation que ce Prince d'Égypte. Les dessins sont vraiment très beaux, avec certaines scènes particulièrement marquantes (la fuite onirique en hiéroglyphes, la mer rouge, ...). L'OST comporte également de très beaux moments. Elle ne passionne pas toujours mais parvient à vraiment plaire lors de pics d'intensité. Un avis que je retrouve au final sur la totalité du Prince d'Égypte. J'ai globalement vraiment été pris dedans, les 1h30 sont passées super vites, mais il a parfois manqué à m'intéresser. Il y a notamment sur la fin tout un passage relativement bipolaire, qui alterne ambiance sombre côté Égypte et ambiance joyeuse de la libération côté hébreux. Je ne sais pas, les Hébreux ont toutes les raisons du monde de vouloir le malheur des Égyptiens, mais il y a quelque chose qui m'a dérangé dans la mise en scène de leur félicité alors que des milliers d'innocents viennent de mourir. Après le visionnage c'est donc un 6-7 plus qu'un 6 brut de décoffrage. La marque d'un bon film d'animation, qui ne m'a pas toujours passionné mais qui m'a fait passer un bon moment.

Vu le 18 Mars.

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Vu pour la première fois.

Un dessin animé vraiment chouette, qui se base sur des légendes encore plus chouettes. Vu mon attirance personnelle pour la Polynésie, c'est peu dire que Moana me faisait de l’œil, mais je n'avais malheureusement pas pris le temps d'y aller au ciné à sa sortie.
Visuellement tout d'abord, c’est une tuerie de tous les instants (les grains de sable mon Dieu, les grains de sables !!) et il y a une vraie bonne humeur qui se dégage du long métrage. Il y a d'ailleurs quelques moments vraiment drôles, notamment avec les sidekicks que sont le coq ou Mini Maui. Et puis Moana est badass. Après, il faut avouer que les péripéties sont on ne peut plus classiques et qu'elles sont toutes plus ou moins déjà vues (si ce n'est l'attaque des Noix de Coco, plutôt cool), ce qui limite forcément les moments marquants.
Mais même s'il manque de surprise, Moana n'en reste pas moins un vrai bon Disney et un super chouette concentré de bonne humeur. D'ailleurs, j'ai même trouvé les chansons vraiment bien, alors que c'est souvent ce qui me plait le moins dans les Disney. Un signe qui ne trompe pas.

Vu le 25 Avril.

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Vu pour la première fois.

Un immense gâchis que ce Prometheus, qui n'est au final qu'un assemblage de scènes sans cohérence les unes avec les autres. Les acteurs sont bons mais trop souvent inutiles (Theron, why) et inattachants tant les personnages qu'ils incarnent sont particulièrement stupides (vouloir faire des gouzi gouza à un alien, courir dans la droite lignée d'un vaisseau spatial qui s’écrase, s’approcher d'un zombie, etc. D’ailleurs c’est quoi cette scène sérieux ? Ce zombie ? WTF Ridley ?).
Les rapprochements avec Alien sont ratés et violent la saga dans le plus grand des calmes. Je ne suis pas un intégriste du lore de Alien, mais ce mix improbable de créatures et de clin d'oeil ratés c'est quand même c'est pas possible... Et puis les Ingénieurs sont quand même extrêmement ratés, avec leur CGI dégueulasse.
Mais pourquoi un gâchis alors ? Tout simplement car il y a quand même de belles scènes dans Prometheus. Le soucis, c'est qu'elles n’ont aucune cohérence dans l’oeuvre globale. La scène où Shaw se fait enlever la créature est par exemple vraiment superbe, mais derrière tout le monde s’en ballec et fait comme si rien ne s'était passé. Sérieusement ? Et puis à la fin elle est pote avec David, qui lui a pourtant à demi-mot avoué avoir buté son mec ? Tout ceci n’a aucun sens. Heureusement que Fassbender en impose en Androide désoeuvré et que Noomi Rapace est sympathique, bien qu'elle manque de charisme à côté de Sigourney Weaver, la faute à l'écriture probablement.
Bref, c’est bien triste mais il n’y a pas grand chose à sauver.

Vu le 15 Mai.

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Vu pour la première fois.

Mouais. Sans pour autant être complètement raté, on ne peut pas dire que Covenant soit une réussite. Les acteurs, outre Fassbender, n'ont aucune saveur. Ils sont trop nombreux et trop inconsistants pour qu'on s'y attache, et leur disparition ne nous fait ainsi ni chaud ni froid. D'ailleurs, le fait qu'il y ait un couple gay c’est stylé, mais que tous les autres couples soient interacials ça fait tout de même un peu trop "quota pour le ciné", check-list. Rien d’important en soi, bien qu'assez symptomatique d’un film qui reste sagement dans les carcans d’Hollywood et d'Alien. Mais le plus gros point noir du film vient selon moi de ses gros soucis de rythme et de tension. Car un film Alien, c’est sensé être une tension constante bordel.
Et pourtant ça ne commençait pas si mal : l’intro est trop longue mais l’arrivée sur la planète est vraiment stylée. Mais après le premier combat, le rythme retombe. Le film nous parle, il nous raconte des choses pas inintéressantes en elles-mêmes, mais il pose son rythme, oubliant toute tension jusqu'à un final qui n'arrivera jamais à nous faire ressentir quoi que ce soit tant tout est prévisible. Car Covenant est tellement, tellement prévisible. Tout est compris par le spectateur bien avant que ça ne se passe à l'écran. Il ne peut pas y avoir de tension quand un film est aussi prévisible. Et pour un Alien c’est quand même sacrément dommageable.

Vu le 16 Mai.

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Vu pour la première fois.

Un film sympathique, bien que niais et terriblement convenu. Edward Norton et Jessica Biel ne sont pas bien fous malgré leur charisme naturel indéniable et seul Paul Giamatti nous propose une prestation vraiment intéressante. Quant à l'histoire, si les parties de magie sont assez impressionnantes il est dommage que de constater que l'essentiel du film tourne autour d'une romance peu crédible, niaise et pas très bien écrite. Dommage également que le seul événement un peu couillu soit par la suite balayé. Le twist final est plutôt sympa (surtout que je ne l'attendais pas tant le film est convenu dans son ensemble), mais ne suffit pas à rehausser l'intérêt de l'Illusionniste, un passe-temps pas désagréable mais qui sera vite oublié.

Vu le 14 Juin.

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Vu pour la première fois.

Quand je pense à To be or not to be, c'est son écriture vertigineuse qui me revient en premier. Extrêmement drôle quand bien même il traite d'un sujet terriblement délicat, le film de Ernst Lubitsch est un divertissement de tous les instants : les scènes se suivent et s'imbriquent à la perfection, dans une comédie qui critique d'aussi belle manière le nazisme que les comédiens eux-mêmes. Presque toute la magie du film est là, dans son écriture. Le reste, c'est la réalisation et le jeu d'acteur qui le font : parfait pour parfait, ces deux éléments vitaux s'approprient la narration pour créer une oeuvre incroyable. À chaque jour qui passe depuis mon visionnage, To be or not to be me semble un peu plus impressionnant. Excellent sur le moment, marquant par la suite. Un enchaînement dont peu de films peuvent se vanter, en ce qui me concerne.

Vu le 30 Juin.

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Revu pour la xième fois, avec 2 < x < 6. Premier visionnage en VO.

Un bon divertissement que ce GoldenEye. Pierce Brosnan campe un Bond très charismatique (belle prestance doublée d'un certain nombre de répliques qui font mouche), et Izabella Scorupco incarne une super James Bond girl, à la fois jolie et badass. Dommage que le scénario soit aussi faible, avec un Sean Bean relativement cliché et surtout une construction qui s'apparente davantage à une suite de scènes aux liens parfois douteux qu'à une véritable histoire bien écrite. GoldenEye n'en reste pas moins un film agréable, parfois longuet mais presque toujours divertissant.

Vu le 03 Juillet.

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Revu pour la xième fois, avec 2 < x < 4. Premier visionnage en VO.

Avoir revu From Russia With Love 2 jours après GoldenEye est plutôt rigolo tant ces deux James Bond s'opposent. Là où GoldenEye n'était qu'un assemblage de scènes toutes plus grandiloquentes les unes que les autres, formant un divertissement efficace mais manquant de liant, From Russia With Love se privilégie la sobriété et l'intimité d'une histoire on ne peut plus cohérente. Ce qui en fait un bien meilleur film selon moi.
Véritable film d'espionnage, Bons Baisers de Russie dévoile une intrigue simple mais parfaitement maîtrisée, un divertissement plus abrupt mais plus gratifiant que le plaisir bête et immédiat (mais pas moins efficace) d'un GoldenEye. La seule faiblesse de FRWL réside selon moi en un James Bond un peu trop stupide pour être un véritable agent secret crédible. C'est souvent le cas dans James Bond, mais dans GoldenEye ce côté est effacé par les prouesses physiques réalisées par 007. FRWL étant bien plus sobre, Bond ne réalise pas grand chose d'exceptionnel, du moins pas assez exceptionnel pour compenser son côté "gentil naïf". D'autant plus qu'il pâlit à ce niveau de la comparaison directe avec son rival, Robert Shaw, tout bonnement excellent. Rien de bien grave cependant, une simple petite ombre à un tableau maîtrisé et divertissant comme il faut.

Vu le 05 Juillet.

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Vu pour la première fois.

Longuette pour certains, la première partie de Starship Troopers est pour moi parfaite. Elle place avec justesse le contexte, les personnages et l'univers dans lequel ils évoluent. La satire est habile, on en rigole, quand bien même elle met en exergue certaines absurdités de l'espèce humaine. Le soufflet retombe malheureusement un peu après la première attaque. Ce qui aurait fait un très bon climax de fin (ou un milieu dantesque précédant une fin appropriée) est en réalité le point d'orgue d'un film qui n'aura ensuite plus grand chose à dire. Si Verhoeven saura nous reproposer quelques grands moments, il n'arrive pas à éviter le sentiment de redite, et la fin en eau de boudin n'arrange rien. Reste un très bon film, un divertissement intelligent comme on aimerait en voir plus souvent.

Vu dans la nuit du 14 au 15 Juillet.

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Revu pour la xième fois, avec 5 < x < 10, mais pour la première fois depuis des années. VF.

Grosse déception que ce revisionnage d'Hercule. J'en avais le souvenir d'une aventure animée épique. Des années plus tard, je n'y vois plus qu'une extrêmement mauvaise adaptation américaine de la légende doublé d'une sorte de remake de Superman.
Le début est pourtant vraiment cool, avec une introduction chouette et un commencement de quête du héros prenant. La rencontre avec Meg est stylée et ça fait plaisir de voir une nana fraîche mais badass.
Malheureusement, le film s'enlise pour moi à partir du moment où Hercule commence à avoir du succès. Son ascension est brutale et, une fois au sommet, le personnage est inintéressant. L'accentuation autour de la société et des produits dérivés est lourde et, surtout, Hercule est un mec débile dont la taille des bras est inversement proportionnelle à celle de son cerveau. Les péripéties finales manquent d'intérêt et le combat contre les Titans est bâclé (alors que j'en avais un souvenir dantesque). Au-delà de n'avoir pas accroché à la seconde partie, j'ai vraiment du mal avec cette relecture du mythe. Sans être 100% exact, on aurait tout même pu rêver un peu plus fidèle... Et puis le dessin n'est pas toujours beau (les Dieux couleur flashy, beurk) et je n'ai pas aimé les chansons. "C'est l'étoile que la foule acclame, la superstar", sérieusement ? On est sur TF1 ou Disney là ? Je sais plus perso... Reste un divertissement qui passe assez vite et n'est pas désagréable, à défaut de mieux.

Vu le 28 Juillet.

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Vu pour la première fois (ou serait-ce la deuxième ? Je me demande si je ne l'avais pas vu en cours au lycée).

Le livre m'avait marqué et, bien que je ne m'en souvienne pas dans les moindres détails, le film de Rob Reiner me semble en être une excellente adaptation.
Un huit-clos éprouvant, un héros charismatique et une antagoniste absolument terrifiante font de ce thriller une vraie réussite. Même l'enquête menée en parallèle par le sheriff est réussie, et débouche sur une scène tout aussi traumatisante que dans le livre.
Subtil, effrayant, passionnant. Un très bon film. Dont on ressort traumatisé par une Kathy Bates cauchemardesque, impeccable dans son rôle de psychopathe névrosée.

Vu le 12 Août.

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Vu pour la première fois.

Ce que j'aime chez Nolan, c'est que chaque sortie est une surprise. On ne sait pas vraiment ce que l'on va voir. Il s'agit souvent un blockbuster intelligent et expérimental, et Nolan est de nos jours un des seuls (le seul ?) à proposer ce genre de contenu. Et avec Dunkerque, Nolan tente une nouvelle fois quelque chose... qui n'a que moyennement fonctionné sur moi.
J'ai tout d'abord été frappé par les événements racontés : j'ignorais tout de ce passage de l'histoire, un passage pourtant complètement fou : le gouvernement Anglais qui ramène son armée à bord de bateaux de plaisance... Nolan traite son sujet brillamment, une fois n'est pas coutume, et la plongée dans l'horreur de la guerre et de l'attente est immédiate. Le film regorge de bonnes idées, comme le fait d'avoir 3 principaux points de vue (la plage, les airs, la mer) ou de ne jamais vraiment montrer les Allemands autrement qu'étant une menace invisible mais toujours présente.
Mais là où Dunkerque m'a moins plu, c'est dans son rythme, son montage : extrêmement haché, il se permet même des fantaisies en désynchronisant les lignes temporelles pour les resynchroniser plus tard, au risque de perdre le spectateur. Si j'ai trouvé cela étrange, c'est en ce qui me concerne surtout le rythme lent et haché couplé à la distance que Nolan met entre nous et ses personnages qui m'ont dérangé : ces gens que l'on suit ne sont personne, des pauvres péquins perdus au milieu d'une guerre. Ils n'ont pas vraiment de passé, ne s'inquiètent pas du futur autre que le futur immédiat. Ce sont des instantanés. C'est sûrement là la volonté de l'auteur, sauf qu'il est difficile de s'attacher à des personnages qui nous semblent froids, distants. Le film dure seulement 1h46 et m'a semblé longuet. Ses constants changements de points de vue, détruisant par là-même la tension que les situations tentent d'instaurer, ont fini par m'ennuyer. Au final, Dunkerque est assurément un film de guerre unique, qui tente des choses. Qui n'auront pas vraiment fonctionné sur moi. Dommage.

Vu le 16 Août.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Déception. Il n'y a pas vraiment d'autres mots pour décrire ce War for the Planet of the Apes. S'il reste un blockbuster agréable et bien réalisé, il loupe selon moi le coche, après deux prédécesseurs qui m'avaient plus que conquis, à tous les niveaux.
Car s'il s'efforce d'être une conclusion en se rattachant au film originel sur plein de points, le film de Matt Reeves peine à raconter une histoire intéressante en soi. Il commence pourtant bien, avec cet exode forcé des singes pour pouvoir survivre. Mais il s'enlise très rapidement dans une histoire intéressante mais qui ne passionne pas outre mesure. Et qui, surtout, ne joue jamais son rôle d'acte final. Il s'agit simplement du combat entre Caesar et un militaire un peu fou, une histoire parmi d'autres dans l'univers de la planète des singes. Pourquoi raconter celle-ci et pas une autre ? Il n'y a pas spécialement de raison, de but.
Il y a pourtant des bonnes idées, et une OST de Giacchino souvent sympathique. Mais ce n'est pas suffisant. Même si ma hype avait fini par retomber avec le temps, j'en attendais tellement plus... J'étais plutôt sur un 6 à la sortie du ciné mais, avec le recul, il me semble d'autant plus oubliable et décevant. Ce sera donc 5. Quel dommage...

Vu le 24 Août.

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Vu pour la première fois.

Aussi divertissant qu'oubliable, voilà comment je qualifierais ce Sherlock Holmes. On passe un bon moment à suivre cette enquête, intelligente malgré certains éléments un peu tirés par les cheveux. Malgré ces décors en fonds verts qui, 8 ans tard, accusent déjà sérieusement leur âge. Les personnages sont attachants, l'acting est bon et cette version badass de Sherlock est particulièrement attractive. Mais voilà, aussi sympathique fut-il à voir, je sais que n'en retiendrai pas grand chose à terme. Tout simplement car il n'est pas marquant. Il n'essaye jamais d'aller au-delà du divertissement basique, un domaine dans lequel il réussit plutôt bien. Mais il s'arrête là. Rien n'est mémorable. Tout simplement.

Vu le 17 Septembre.

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Vu pour la première fois.

Contemplatif est le premier mot qu'il me vient lorsqu'il faut parler de Blade Runner 2049. Magnifique, artistiquement inspiré, musicalement impactant. A la croisée de l'oeuvre d'art conceptuelle et du blockbuster parfois lambda (mention spéciale à la dernière scène avec la chef de la police), cette suite est déroutante par bien des aspects. J'ai aimé la conclusion qui nous amène à réfléchir et à rassembler les pièces du puzzle tout seul pour en arriver à la même conclusion de Gosling dans le film. Intelligent, malin. J'ai aimé l'orgie visuelle et sonore. Mais j'ai aussi attendu tout le film qu'il démarre vraiment et, lorsqu'il se conclut, j'attendais encore. Blade Runner 2049 raconte une belle histoire, l'histoire de la quête personnelle de K. Et celle-ci est très bien. Mais la dimension enquête est ratée et ne présente aucune tension. Les 2 "méchants" ne servent à rien et ne sont là que pour satisfaire des ambitions Hollywoodiennes, et parler d'une intrigue plus grande que le film ne déroulera jamais. Car ce n'est pas là l'histoire qu'il raconte. Un parti pris audacieux qui en laissera plus d'un sur le bord de la route, car le film est long. Trop long pour son propre bien, trop long pour ce qu'il a à dire. Plaisant. Mais avec une enquête prenante, une aventure nous agrippant les tripes, il aurait pu être incroyable. Occasion ratée. Dommage.

Vu le 04 Octobre.

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Revu pour la xième fois, avec 7 < x < 15.

Le temps passe et certaines choses ne changent pas : Gladiator est toujours un blockbuster d'exception. Alors oui tout n'est pas parfait : la romance entre la soeur de Commode et Maximus passe moyennement et certaines facilités pourront agacer les plus hermétiques au charme de l'oeuvre. Mais à côté de cela, quelle épopée ! Triste mais non dénuée de beauté, l'histoire qui nous est contée au son de la splendide OST de Hans Zimmer et Lisa Gerrard nous transporte, et les 2h50 du film en version longue passent en un clin d'oeil. Un film qui dénonce beaucoup de choses sans trop s'y attarder et réécrit l'Histoire intelligemment. Un film qui donnerait presque, malgré tout ce qu'il critique, l'envie d'être gladiateur. Un film aussi épique pour les enfants qu'intelligent pour les adultes. Un film d'exception, intemporel.

Vu le 19 Novembre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Sans temps mort, prenant du début à la fin malgré ses 2h30 bien pesées, Les Derniers Jedi est avant tout un blockbuster extrêmement efficace. Mais au-delà de ses qualités visuelles et rythmiques indéniables, j'aime ce qu'il essaye de faire : tourner une page de l'univers Star Wars. Adieu SW7 et son côté copie absolument pas déguisé de SW4. Cet épisode est indéniablement celui de la rupture : les surprises sont nombreuses, et j'aime les surprises. Même si cela crée parfois un côté déroutant, comme lorsqu'on réalise que tout le film se passe dans un espace-temps extrêmement réduit par exemple. Cela donne l'impression qu'au final il ne s'est pas passé grand chose. Un bon 7, un film très agréable qui aurait pu durer plus longtemps sans soucis. Mais cela serait oublier le travail invisible, réalisé en profondeur, pour permettre à la saga d'enfin passer à autre chose. En espérant que SW9 saura rebondir là-dessus, et l'on aura peut-être finalement eu une trilogie intéressante. Ce qui était loin d'être gagné à la fin de l'épisode précédent.

Vu le 16 Décembre.