Odyssée vidéoludique 2020

Annotation :

Fait pour la première fois.

Si je devais résumer mes premières heures de jeu sur Fallen Order : faible, peu inspiré, prévisible, Sekiro en moins bien. Bien que n'ayant pas beaucoup d'attentes, ce Star Wars filait droit vers la position de déception de l'année. Pourquoi s'obstiner à vouloir tout copier de Sekiro, quand ce-dernier fait forcément tout 10 fois mieux ? Pourquoi proposer une nouvelle histoire insipide, prévisible et déjà vue cent fois dans l'univers Star Wars ? Pourquoi tenter de refaire la scène du train de Uncharted 2 quand 10 ans d'échecs ont prouvé à l'industrie que non, ce n'était pas la peine de réessayer ? Et, pire que tout, cette immersion si difficile tant je voyais les ficelles de design opérant dans l'arrière-boutique, sans subtilité.
Et puis, quelque chose se passe. Le gamefeel finit peu à peu par prendre le dessus sur les faiblesses du gameplay (les combats de sabre laser vs sabre laser, quel pied !), l'histoire se poursuit de manière intéressante, tout en développant des personnages attachants que je me suis mis à apprécier. Et puis il y a tout ce lore Star Wars, beaucoup plus intéressant que dans toute la dernière trilogie. Et cette Direction Artistique et cette OST fabuleuses. Et cet acte final grandiose.
Fallen Order est un pot-pourri d'influences : Uncharted, Tomb Raider 9+, Sekiro, God of War... Il mixe le tout pour un résultat miraculeusement efficace. Il faut en revanche y jouer pour jouer à un bon jeu Star Wars, et non pour jouer à un très grand jeu. Il faut savoir dans quoi on se lance. En tout cas, de mon côté, vivement la suite !

Commencé le 13 Décembre 2019. Terminé le 12 Janvier 2020.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Outer Wilds, c'est The Witness adapté à un système solaire et à son histoire, dépouillé de ses énigmes ostensibles pour les remplacer par un gigantesque puzzle narratif, composé de multitudes d'autres sous-puzzles. Passionnant. Chaque énigme est une histoire à part entière, et raconte une partie de l'univers du jeu, tout en gardant une cohérence à toute épreuve. Fascinant. Un sentiment de découverte fantastique, allié à un level design incroyable et porté par des idées à ne plus savoir qu'en faire. Tout en gardant une cohérence, une solidité et une élégance remarquable, tant dans le design que dans l'expérience de jeu. Marquant.

Commencé le 13 Janvier. Terminé le 15 Février.

Annotation :

Fait pour la première fois, en Définitive Edition.

Enorme coup de cœur que ce Ori and the Blind Forest. Artistiquement d'abord, la claque est phénoménale. 5 ans après sa sortie, le jeu est toujours un joyau visuel de tous les instants. J'ai du mal à croire qu'il a été réalisé sur la vieille version de Unity, probablement la 4 à l'époque.
Avec cela, une fluidité à toute épreuve, et un dynamisme et une réactivité purement jouissifs : Ori court, saute, vole, avec une vitesse et une élégance sans pareille. Au-delà du gameplay, très solide mais qui ne réinvente pas la roue, c'est le game feel de Ori qui est fantastique.
Ajoutez à cela un world design bien foutu et beaucoup de très bonnes idées dans tous les sens (le système de checkpoint !), ainsi qu'une ambiance sonore qui accompagne le tout de manière splendide. Je l'ai terminé à 99% pour le simple plaisir de tout explorer et de me promener dans ces décors, avec ce gameplay.
Alors qu'importe qu'il ne soit en son cœur qu'un metroidvania relativement scolaire : la forme est si fantastique, et le fond si solide, qu'il n'en fallait pas plus pour en faire l'un de mes meilleurs jeux de 2015.

Commencé le 24 Février. Terminé le 05 Mars.

Annotation :

Fait pour la première fois, en version Advance améliorée (comprendre, avec les musiques remasterisées).

Cela faisait longtemps que je voulais découvrir le légendaire Final Fantasy 6 et, après de nombreuses heures de jeu, c'est peu dire qu'il est à la hauteur de sa réputation. Au-delà de ses systèmes, efficaces, je retiens avant tout une histoire menée à tambour battant, avec des personnages fantastiques. Tous bien écrits, ils possèdent un passé intéressant et des raisons personnelles de s'investir dans le scénario. Ce groupe de personnages, de Terra à Celes, en passant par Cyan et Sabin, est l'un des meilleurs groupes que j'ai pu voir dans un jeu vidéo.
A cela s'ajoute une musique incroyable de Uematsu, des visuels de toute beauté, un nombre d'ennemis et de situations totalement dingue, avec en sus du contenu secondaire intéressant à ne plus savoir qu'en faire.
Alors bien sûr, en 2020 il manque une option pour pouvoir désactiver les combats aléatoires, qui sont une vraie plaie dans certains donjons tant leur rythme d'apparition est abusé. Et le x2 de l'émulateur est plus que le bienvenue. Mais tout cela n'enlève rien aux qualités de FF6, un jeu aussi passionnant à jouer qu'à découvrir. S'il vous tente de l'essayer, alors n'hésitez plus.

Commencé le 1er Février. Terminé le 21 Mars.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Même qualités et même défauts que le 1er épisode : des décors splendides, d'autres moyens / trop brillants. La nage fait son apparition, et elle est tristement décevante. Les mini-jeux, retapés et assouplis, sont un peu moins chiants que sur PS1. Malgré cela, Spyro 2 n'est pas le meilleur épisode de la saga et, s'il reste sympathique à parcourir, il ne laisse pas plus de souvenirs dans son remake que dans sa version originale.

Commencé durant le printemps 2019. Terminé, après une longue pause, le 24 Mars 2020. Joué un peu en end game le 25.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Cas compliqué que ce Final Fantasy 7. Il m'a tout d'abord impressionné, dans sa partie Midgar, par ses thèmes écologiques ou féministes avant-gardistes en 1997. J'ai ensuite été passionné par cette partie, où l'histoire s'enchaîne à un rythme haletant avec force personnages charismatiques. Le tout enrobé des superbes musiques de Uematsu, FF7 avait tout du jeu culte promis.
Et puis... c'est la débandade. Progressive bien sûr. Si l'on excepte des mini-jeux qui ont vieilli de manière catastrophique, l'aventure reste plaisante dans sa première partie post-Midgar, avec quelques chouettes passages. La passion s'égare, mais l'intérêt demeure.
Et puis il y a ce moment où tout s'écroule, où le jeu tente d'expliquer des choses sans queue ni tête, bien trop complexes ou inintéressantes, à grand coup de plot twists qu'on ne comprend pas toujours. L'écriture est alors franchement médiocre, et la comparaison avec FF6 finit d'achever le jeu.
Au final FF7 se range plutôt du côté des déceptions, en ce qui me concerne. Il partait pourtant si bien ! Mais, tel Icare, il s'écrase douloureusement après avoir frôlé le soleil.

Commencé le 08 Mars. Terminé dans la nuit du 18 au 19 Avril.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Cas complexe que ce Doom Eternal. Gameplay de combat peaufiné et totalement jouissif, ajout d'une composante aérienne qui me plait beaucoup, direction artistique de haute volée et qui se renouvelle régulièrement, OST de Mick Gordon de nouveau incroyable : il y avait tout pour faire de ce Doom le FPS ultime. Et pourtant...
... Pourtant je suis un peu déçu. Car s'il confirme l'expérience sur tous les terrains sus-cités, il y en a un sur lequel il est terriblement faible : le level design des niveaux. Des niveaux oui, car le design des arènes est très souvent remarquable, et je n'ai rien à y redire. Suite à Doom 2016 et à toutes les critiques le trouvant "trop labyrinthique" lorsqu'il y avait maximum 3 clés à trouver et 2 intersections dans tout le jeu, je me suis mis à vraiment craindre pour sa suite. Et à raison : Doom Eternal n'est plus qu'un gigantesque couloir, composé d'arènes et de plateforme. Quelque chose qu'il fait certes très bien, mais on perd pour moi une composante essentielle de la saga : le fait de se sentir intelligent, de maîtriser le niveau et son LD, et non pas seulement une arène au sein dudit niveau. Au terme d'une expérience assez longue, cela finit vraiment par manquer. On ne ressent heureusement pas la lassitude de l'épisode précédent, interminable sur la fin, mais il manque quelque chose. Car au final, Id Software aura beau faire les meilleures arènes et les meilleurs décors du monde, un jeu d'arène sur 15h, c'est forcément répétitif.
Doom Eternal n'en reste pas moins une expérience sensationnelle a bien des niveaux, et je l'ai très souvent adoré. Mais... il aurait pu être tellement mieux.

Commencé le 02 Avril. Terminé le 25 Avril.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Spyro 3 possède certains des meilleurs niveaux de la trilogie, et ce remake leur rend honneur. A côté de cela, il se trimballe de sacrés boulets : les personnages additionnels. Autant dire qu'il y avait du boulot pour les rendre bien ! Boulot qui est accompli en partie seulement. Ainsi, si les gameplay sont assouplis et rendus plus agréables, ils sont pour la plupart toujours bien trop rigides. Pour le coup, Toys for Bob aurait selon moi du s'éloigner un peu du jeu PS1, en retapant le design des niveaux de Sheila & co, afin de les rendre agréables 20 ans plus tard. En l'état ils restent assez peu fun à jouer, malgré une amélioration évidente.

Commencé fin Mars. Terminé le 30 Avril.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un remake sympathique, où se sont entremêlés émerveillement de la beauté de certains décors et désappointement face à l'aspect "brillant", "Candy Crush" de certains autres. La direction artistique des joyaux n'y est sans doute pas étrangère. Sinon, le travail effectué sur le remake est globalement splendide, mise à part la caméra (catastrophique), la nage (décevante) et le framerate (souvent honteux).
Au niveau des jeux, Spyro 1 reste un chouette jeu, Spyro 2 n'est toujours pas mémorable (malgré une amélioration notable des mini-jeux) et Spyro 3 se traîne toujours ses boulets de personnages secondaires. Autant dire qu'il y avait du boulot pour les rendre bien ! Boulot qui est accompli en partie seulement. Ainsi, si les gameplay sont assouplis et rendus plus agréables, ils sont pour la plupart toujours bien trop rigides. Pour le coup, Toys for Bob aurait selon moi du s'éloigner un peu du jeu PS1, en retapant le design des niveaux de Sheila & co, afin de les rendre agréables 20 ans plus tard. En l'état ils restent assez peu fun à jouer, malgré une amélioration évidente.
Un remake en demi-teinte donc. Malgré ses qualités évidentes, difficile de pardonner certains aspects (notamment techniques) qui auraient définitivement mérité plus d'attention.

Commencé le 24 Février 2019. Terminé le 30 Avril 2020.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Après ma découverte tardive s'étant soldée par énorme coup de cœur du premier Ori, sa suite est instantanément devenue une de mes plus grosses attentes de l'année 2020. Et autant le dire d'entrée : Ori and the Will of the Wisp est une déception.
Cela commençait pourtant bien, avec une histoire terriblement mignonne et des cinématiques travaillées, qui nous plongent dans un univers visuel et musical une nouvelle fois parfait. Et puis, la première interrogation : où est passé le système de sauvegarde ? Disparu. Dites bonjour aux checkpoints. Je me suis véritablement senti amputé, comme si on enlevait ses feux de camp à un Dark Souls. Vient très vite la seconde interrogation, lorsqu'on se rend compte que le début de Ori 2 est repompé à peu de choses près d'Ori 1 : il faut aller purifier l'eau de la forêt. De plus, Ori a (sans aucune raison) perdu tous ses pouvoirs, et on doit donc de nouveau les regagner. Frustrant, étant donné que le 1er Ori ne s'épanouissait véritablement qu'à la découverte desdits pouvoirs. Il y a ensuite toute cette couche GD reprise de Hollow Knight, incluant un développement (non spécialement désiré pour ma part) du système de combat (qui s'approche de ce qu'on peut faire de mieux avec cette base, mais qui reste malgré tout assez moyen). Il y a ici du pour et du contre, et on se demande si chacune de ces nouvelles fonctionnalités a été réfléchie avec la maturité et le recul nécessaire par les développeurs.
Alors Ori 2 reste très chouette à jouer et possède de nombreux moments magnifiques et quelques lieux mémorables. Mais il termine sur un dernier niveau, plagiat du dernier niveau du 1, qui m'a achevé. En 5 ans, n'avez-vous donc rien pu faire de mieux ? Quant à la recommendation que je lui donne aujourd'hui, je n'en suis toujours pas certain 3 mois après l'avoir fini. Il y a des jours où je pense qu'il la mérite, et d'autres où je lui en veux.
J’ai malgré tout véritablement aimé l’expérience, mais il y a beaucoup trop de défauts et de déceptions, par rapport à mon vécu sur le 1er jeu, pour ne pas avoir un arrière goût amer. Cela me fend le cœur, mais Ori 2 sera peut-être ma déception de l’année 2020, malgré ses immenses qualités.

Commencé le 26 Avril. Terminé le 08 Mai.

Annotation :

Fait pour la première fois, campagne de Jill, meilleure fin obtenue.

Lorsqu’on découvre le 1er Resident Evil en 2020, presque 25 ans après sa sortie, les risques sont nombreux : n’aura-t-il pas trop vieilli ? Ne sera-t-il pas uniquement composé de mécaniques archaïques et d’un design depuis mille fois amélioré ? Cela arrive parfois et, bien qu’on comprenne alors totalement les raisons qui ont rendu le jeu culte à l’époque, il est difficile d’y accrocher soi-même. En ce qui me concerne, ce fut par exemple le cas récemment pour FF7.
Et il y a d’autre fois où l’expérience est tellement unique, tellement folle et bien ficelée, que même 25 ans plus tard elle reste indépassable par des produits plus récents. Tomb Raider, Metal Gear Solid, Silent Hill. Pour peu qu’on arrive à se faire au gameplay, ces jeux ont été et resteront à jamais des chefs-d’œuvre.
Et, après une bonne douzaine d’heures passées en compagnie de Jill, Resident Evil fait pour moi totalement partie de cette catégorie. Si j’ai eu peur lors de la première heure de n’être face qu’à un clone peu inspiré d’Alone in the Dark, RE montre très rapidement des améliorations significatives à la formule du jeu de Frédérick Raynal. Avec un constat très simple : là où Alone ne fait plus peur du tout de nos jours, Resident Evil arrive à être régulièrement encore terrifiant.
Perdu dans le château, faible, sans soin, munition ni sauvegarde, il m’aura régulièrement mis dans un état de tension nerveuse telle que seuls les grands survivals savent le faire. L’univers visuel, couplée à la musique et à l’incroyable sound design, enfoncent le clou.
La progression a beau être très classique, le fait d’avoir de nombreuses scènes optionnelles et plusieurs fins possibles la rend palpitante et nous invite régulièrement à la réflexion. Mon expérience n’aura été gâchée que par quelques défauts inhérents à l’âge du jeu : avec un gameplay aussi lourd, il y a un boss qu’il est impossible de passer sans soin, et je n’en avais plus. Ce moment se situe en sus au début du pire mur de difficulté du jeu au sens large. J’ai été obligé de charger une partie précédente (heureusement que je faisais des sauvegardes de backup), ce qui fut un peu frustrant. Mais, hormis ces quelques frustrations dû à l’équilibrage vacillant (qui sera d’ailleurs corrigé dans RE2), je n’ai rien à y redire : quel grand jeu !

Commencé le 14 Mai. Terminé le 26 Mai.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Final Fantasy 7 Remake a failli être un énorme coup de coeur. Reprenant et étoffant avec brio ma partie préférée du jeu original, c’est un quasi sans faute. Son histoire avant-gardiste est transposée avec passion et respect par les développeurs. Les personnages, que j’aimais bien sans plus dans FF7, deviennent ici tous plus attachants les uns que les autres, la réalisation de 2020 aidant.
Manette en main, les combats sont funs et la progression plutôt bien rythmée. Certes, les missions des différentes zones ouvertes sont sacrément nulles, mais leur background scénaristique / les interactions qu’elles amènent entre les personnages vaut toujours le coup. De même, le level design des donjons est totalement claqué au sol, pour être gentil. Mais ce n’est pas grave tant j’ai été pris dans la fougue scénaristique de Midgar, et dans son ambiance visuelle et musicale complètement dingue.
Alors pourquoi a-t-il failli ? Car si FF7 Remake suivait une route presque parfaite, il en sort au dernier virage. Et le crash est violent. Quelle catastrophe. Ces 2 dernières heures furent affreusement douloureuses, à tous les niveaux. Rien ne va. Rien du tout. Là où certains sont plus mesurés sur le sujet, j’y ai vu une véritable catastrophe industrielle, un Nomura en roue libre. Tout mon délire d’univers dystopique grave et sérieux est brisé et tabassé en continu lors des 2 dernières heures de jeu. Le yolo est total et la déception maximale. Et cela, difficile de lui pardonner.

Commencé le 28 Mai. Terminé le 25 Juin.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Trois ans et demi que je souhaitais découvrir Shadow Tactics, le grand retour d’un genre qui m’avait procuré tant de plaisir via Desperados il y a de nombreuses années de cela. Et, en y jouant, on comprend vite en quoi il en est le digne successeur : si le game design n’a pas changé, et qu’il reste sage en reprenant absolument toutes les compétences des précédents jeux du genre, le tout est magnifiquement modernisé. L’interface est parfaite, les feedbacks sont nombreux et réussis. Le level design est également très bien, et propose souvent plusieurs alternatives pour venir au bout d’un niveau. Rien à dire, les systèmes sont solides et le plaisir est là.
Mais Shadow Tactics ne s’arrête pas en si bon chemin, et nous propose une histoire convenue mais comportement des rebondissements vraiment étonnants. Les personnages étant attachants, on suit leur aventure avec plaisir. Artistiquement c’est également une réussite, avec une belle direction artistique doublée d’une OST fantastique et d’un sound design maîtrisé.
Quelques petites déceptions se sont néanmoins glissées lors de cette découverte : l’IA ennemie est globalement très faible, et elle se fait rouler dessus par celle de Desperados, sorti 15 ans plus tôt. Décevant, d’autant plus quand le jeu pali à cette carence en faisant spawn des ennemis à l’infinis dans les derniers niveaux (ce qui est, on le rappelle, la pire idée de design tous jeux vidéo confondus).
Un très chouette jeu donc, à recommander sans hésiter à ceux qui voudraient s’essayer au genre, ou bien le retrouver après de longues années d’absence.

Commencé le 11 Mai. Terminé le 29 Juin.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Je n’avais pas beaucoup d’espoirs que ce LEGO HP soit un bon jeu ; mais ce fut finalement pire que ça encore. Une suite de scènes cultes plus ou moins bien adaptées et à l’humour parfois douteux, parfois réussi. Jusque là tout va assez bien. Le vrai problème du jeu est son level design, tout simplement inexistant. Ennuyeux à mourir de bout en bout (bien que que l’année 4 relève légèrement le niveau), et ce même à 2 joueurs, il n’y a rien qui puisse sauver cette catastrophe vidéoludique. Fuyez, pauvres fous.

Commencé le 26 Mai. Terminé le 1er Juillet.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Cas complexe que ce Last of Us Part 2. Il est probablement l’une de mes expériences vidéoludiques les plus viscérales de ces dernières années. Doté d’une réalisation incroyable, il nous fait vivre une aventure qui nous prend à la gorge du début à la fin. Il m’aura mis dans des états de tension et de détresse nerveuse difficilement imaginable. Pour peu qu’on accroche à son univers et à ses personnages, le dernier jeu de Naughty Dog pourra difficilement laisser indifférent. Et puis il apporte une strate de maturité supplémentaire au monde du jeu vidéo, comme avait pu le faire TLOU en son temps. Sans tabou, il parle des choses de la vie et en parle bien.
D’un autre côté, ai-je véritablement aimé l’expérience proposée ? Ai-je aimé le côté jusqu’au-boutiste dans la souffrance et l’horreur ? Pas vraiment. Je pense que ce choix était nécessaire pour affirmer le propos du jeu et le faire comprendre au plus grand nombre mais, pour moi qui l’ai très rapidement compris, la fin du jeu fut rude.
Et puis il y a les défauts d’un game design qui n’a pas vraiment évolué en 7 ans. Le gameplay a été affiné, mais on passe une énorme partie du jeu à looter des bouts de ficelle dans des placards. Peu passionnant, voire carrément ennuyeux. Le rythme global est lui totalement flingué : trop long pour son propre bien, TLOU2 n’arrive pas à garder longtemps ses moments de tension : ils finissent toujours par être dilués dans une énième zone à explorer. Ce qui, au bout de 20 heures passées à faire la même chose, s’avère parfois franchement fatiguant. Seuls le prologue et la dernière ligne droite, où l’on retient sous souffle tout du long, évitent cet écueil.
En somme, je pense que The Last of Us Part 2 est un grand jeu d’aventure narratif, qui rajoute sa pierre à l’édifice du genre. Il n’en est pas moins daté d’un point de vue ludique, et propose une expérience sans concession qui pourra provoquer une rupture chez de nombreux joueurs.

Commencé le 30 Juin. Terminé le 18 Juillet.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Le cauchemar se poursuit dans ce second jeu. Alors oui il ajoute quelques nouveautés, comme les duels, qui permettent temporairement de renouveler l’expérience. Mais c’est ensuite de nouveau parti pour d’interminables niveaux sans checkpoint au level design inexistant. Prenez tout ce qui est potentiellement fun dans un jeu ; et ce LEGO Harry Potter fera l’inverse. Quel enfer.

Commencé le 02 Juillet. Terminé dans la nuit du 24 au 25 Juillet.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Je n’avais pas beaucoup d’espoirs que ce LEGO HP soit un bon jeu ; mais ce fut finalement pire que ça encore. Une suite de scènes cultes plus ou moins bien adaptées et à l’humour parfois douteux, parfois réussi. Jusque là tout va assez bien. Le vrai problème du jeu est son level design, tout simplement inexistant.
Ennuyeux à mourir de bout en bout, et ce même à 2 joueurs, il n’y a rien qui puisse sauver cette catastrophe vidéoludique. Prenez tout ce qui est potentiellement fun dans un jeu ; et ce LEGO Harry Potter fera l’inverse. Fuyez, pauvres fous.

Commencé le 26 Mai. Terminé dans la nuit du 24 au 25 Juillet.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Il y a peu de jeux qu’on termine en ne sachant pas quoi leur reprocher. Je ne sais même pas si cela m’était déjà arrivé. Jusqu’à Desperados 3.
Ce retour inespéré d’une saga perdue dans les affres du temps aurait pu échouer de tellement de manières différentes. Pourtant, Mimimi Games a tout réussi. Cela commence avec le thème principal du jeu, qui nous éblouit dès les premières secondes de l’expérience. Annonciateur d’une OST complètement dingue, assurément une de mes préférées de l’année.
Et puis il y a cette histoire, ce préquel au 1er Desperados. Là encore, l’exercice n’était pas simple, et le résultat est brillant : les personnages sont parfaits, l’intrigue accroche et les interactions entre les différents protagonistes sont absolument savoureuses. Surtout, Mimimi respecte énormément le matériau d’origine et, pour un fan, c’est beau.
Enfin, il y a le plus important, le cœur du jeu : ses fantastiques niveaux, variés, au level design et à la scénarisation intelligents en sus d’être visuellement impeccables. Si la formule reste connue, Mimimi l’amène à un niveau de maîtrise peu commun pour en faire un chef d’œuvre du jeu de stratégie en temps réel, ni plus ni moins.
Qu’est-ce que je changerais à Desperados 3, si je le pouvais ? Eh bien rien, absolument rien. Quel bonheur.

Commencé le 15 Juillet. Terminé dans la nuit du 29 au 30 août.

Annotation :

Fait pour la première fois.

La plus grande force de Ghost of Tsushima est indéniablement son univers. Sa splendide direction artistique et la construction visuelle de son monde ouvert sont à la hauteur des attentes.
Quant au reste, c’est plus compliqué. A l’annonce, j’en attendais beaucoup. Lorsqu’il a été dévoilé plus avant, et que j’ai compris qu’il ne s’agissait que d’un énième « jeu Ubisoft », toute la hype s’est évanouie et seule est restée une certaine curiosité.
L’avantage de Ghost of Tsushima c’est que, contrairement aux derniers Assassin’s Creed dont il s’inspire très largement, il permet de faire la quête principale en ligne droite, sans devoir farmer des missions secondaires mauvaises et ennuyeuses pour pouvoir progresser. Cela m’a permis de profiter d’un jeu qui n’est jamais brillant mais qui sait régulièrement être sympathique.
Ghost of Tsushima est bardé d’erreurs difficiles à pardonner, comme l’absence de lock lors des combats ou bien sa mise en scène qui nous renvoie parfois des années en arrière. Malgré tout, pour peu qu’on se laisse emporter par l’aventure et qu’on arrive à fermer les yeux sur les manquements d’un jeu à monde ouvert globalement très en retard, on pourra y prendre un certain plaisir. Et, au final, c’est parfois tout ce qu’on demande à un jeu vidéo.

Commencé le 25 Août. Terminé dans la nuit du 04 au 05 Septembre, puis continué sporadiquement le midi en télétravail pendant les mois qui ont suivi afin de boucler du secondaire.

Annotation :

Fait pour la première fois, en entier du moins. J’y avais peut-être déjà joué sur Game Boy étant gamin.

Découvrir Zelda en 2020, c’est à double tranchant. D’un côté, on comprend facilement l’importance du jeu dans l’histoire du jeu vidéo d’aventure, et la révolution qu’il a été pour l’industrie. En sus, il est impressionnant de remarquer que beaucoup d’éléments centraux de la saga sont déjà présents dans ce 1er épisode : la carte ouverte, les donjons, les marchands, les ennemis, etc. Sans même parler du cultissime thème musical.
A côté de tout cela, c’est un jeu qui a énormément vieilli. L’évolution très rapide du média le rendra rapidement archaïque, et il l’est aujourd’hui plus que jamais. Si j’ai parfois pris du plaisir à chercher à résoudre les énigmes organiques de l’open world ou à parcourir certains donjons, les 7 heures de jeu m’ont semblé longues et fastidieuses sur la fin. Lorsqu’il devient impossible de trouver les derniers donjons sans soluce, ou bien difficile de passer certaines salles sans recharger 5x une save state, on touche alors aux limites de l’exercice archéologique.

Commencé le 15 Septembre. Terminé le 26 Septembre.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Après avoir beaucoup aimé Resident Evil 1, il est juste de dire que j’ai adoré Resident Evil 2. Je ne partais pourtant pas très convaincu : le reskin du manoir en commissariat de police est feignant, et ce qui avait du sens dans un vieux manoir n’en a pas du tout dans un commissariat.
Mais RE2, c’est aussi une amélioration de la formule RE sur beaucoup de points. Scénaristiquement d’abord, il introduit deux nouveaux personnages principaux, pour un total de 4 campagnes potentielles. Le fait de faire le jeu avec Léon puis Claire (ou l’inverse) est un pari risqué mais amplement réussi : revivre l’expérience sous un autre angle est captivant, surtout vu les nombreux changements entre les campagnes. Si l’histoire en elle-même reste relativement simple, elle est donc très bien foutue et m’a vraiment plu.
Au-delà de ça, RE2 amène beaucoup de confort avec un gameplay plus fluide et nerveux, ainsi que de nombreuses surprises via ses décors évolutifs. Dans RE1, on finissait par connaître chaque salle par cœur et à ne plus redouter grand-chose. Dans RE2, chaque salle, même précédemment visitée, peut surprendre. Les boss sont également nombreux et souvent marquants. Tout le jeu ne se déroulant heureusement pas au commissariat, la variété des environnements et des situations proposés est également appréciable.
Enfin, le jeu est visuellement magnifique (l’effet d’eau sur les personnages dans les égouts, le nombre de zombies à l’écran…) et l’OST est absolument fantastique. Un grand jeu.

Campagne Léon A commencée le 17 Août. Terminée le 08 Septembre.
Campagne de Claire B commencée le 23 Septembre. Terminée dans la nuit du 26 au 27 Septembre.

Annotation :

Fait pour la première fois.

En proposant une aventure au sein de la ville de Raccoon City, Resident Evil 3 fait peu ou prou ce que j’attendais initialement de RE2. Mettant en avant des hordes toujours plus impressionnantes de zombies, il apporte également des améliorations de gameplay bienvenues : demi-tour immédiat, carte accessible en une touche, système de choix ou encore fabrication de munitions. Au-delà de ça, les énigmes sont relativement bien foutues, étant donné la difficulté de réaliser des énigmes dans les rues d’une ville. Sans être crédible, RE3 n’est à ce niveau pas ridicule.
Un point qui est un peu plus ridicule en revanche, c’est l’omniprésence d’Umbrella : chaque bâtiment de cette ville semble contrôlé par la société, à un point parfois grotesque. Mention spéciale à l’hôpital qui n’est rien d’autre qu’un laboratoire. Au niveau scénaristique, RE3 est moins intéressant que RE2, mais propose tout de même de bons moments, notamment via le personnage de Carlos, très simple mais efficace.
Mais la vraie feature qui dope RE3, c’est évidemment le Némésis. Terrifiant de par son omniprésence, avec son design réussi et surtout son ambiance sonore déchirante - qui en vient même à altérer les musiques des safe rooms - il n’a de cesse de bousculer le joueur. Ces rencontres, ainsi que celles de quelques autres boss assez violents, dictent un rythme parfois éprouvant. Et font de RE3 une aventure à part entière dans la trilogie originale.

Commencé le 27 Septembre. Terminé dans la nuit du 16 au 17 Octobre.

Annotation :

Fait pour la 1ère fois.

Crash et moi, ce n’est pas une grande histoire d’amour. J’aime modérément le 1er, je n’apprécie pas plus que ça le 2nd et je trouve le 3ème très moyen. Malgré cela, le perso comme l’univers me parlent plutôt bien, et tous les défauts que je trouve à la trilogie originelle sont assez facilement corrigeables en 2020 : en premier lieu, un gameplay aux metrics illisibles sans avoir des dizaines d’heures de jeu dans les pattes. Et en second lieu, un level design demandant trop de précision par rapport aux métrics pour le 1er, et qui s’appauvrit considérablement au cours des épisodes suivants. Aussi étais-je quand même plutôt enthousiasmé pour Crash 4 ; ma théorie étant que, avec un gameplay modernisé, on pouvait faire un excellent jeu.

Et à ce niveau-là, la réussite est totale : quel plaisir ! Un gameplay précis, nerveux, qui balaye toutes les lourdeurs de la série pour ne proposer qu’un concentré de fun immédiat. A cela, Toys for Bob nous couple un LD redoutable mais excellent, bardé de secrets, de pièges, et qui met autant à genoux le joueur que la trilogie. La DA est magnifique, la musique est chouette, et ainsi Crash 4 nous embarque dans une aventure fantastique, me réconciliant avec la saga.

Qu’est-ce qui cloche, alors ? Eh bien, Crash 4 a un gros problème : il ne sait pas récompenser ses joueurs. Il est difficile, très difficile même si l’on est complétionniste. Cela donne un challenge et un sentiment de réussite souvent grisants. Du moins, jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’on a manqué 1 ou 2 caisses dans tout le niveau. Des niveaux extrêmement longs, qui rendent impensables la simple idée de les refaire pour trouver LA caisse manquante, probablement à moitié invisible dans le décor. Crash 4 ne met pas en avant ce que le joueur a réussi, il lui met devant le nez ce qu’il a raté. Et, quand on insiste, on ne gagne jamais rien de véritablement intéressant. Il y a trop de choses à faire, à débloquer. Certaines sont chouettes, d’autres sont mauvaises ou trop difficiles. Et, dans tous les cas, tout est sur le même niveau de récompense. Un véritable problème. Ainsi, try hard une section pendant 45min pour avoir toutes les caisses, pour finalement réussir puis se rendre compte qu’on a tout de même échoué à la fin du niveau, m’aura parfois rendu complètement fou.

Reste que, passé ce défaut majeur, Crash 4 est pour moi le meilleur opus de la saga, un vrai bon jeu de plateforme qui fait plaisir. Et c’est déjà génial.

16/10- 30/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Ayant fait les jeux originaux il y a déjà 3 ans, j’étais curieux de les redécouvrir en version N.Sane pour la sortie de Crash 4.

Crash : 7
Agréable à redécouvrir sans son horrible système de sauvegarde, je n’ai toutefois pas eu le coup de cœur espéré. Si les premiers niveaux sont charmants, la difficulté très vite corsée couplée aux soucis de caméra à se claquer la tête au sol m’ont un peu terni l’expérience. Les metrics demandent beaucoup trop d’heures de jeu pour être apprivoisés, tant il est parfois difficile de juger de la longueur ou de la hauteur des sauts dans cet espace 3D. Le level design, efficace mais sans génie, vient confirmer ce sentiment de « jeu sympa, mais sans plus ».

Crash 2 : 6
Très agréable à refaire dans ses premières heures, car assez simple et fluide, c’est un petit bonheur. Malheureusement, les niveaux (et les décors associés) finissent par devenir très répétitifs. Le jeu augmente également sa difficulté, et on retrouve alors les défauts de Crash 1, mais dans un level design bien plus moyen. Et quelle immense daube que le jetpack, mon dieu. A quoi bon nous faire un aussi beau remaster pour garder un gameplay aussi horrible ? C’est le point de rupture.

Crash 3 : 5
Déjà moyennement convaincant sur PS1, Crash 3 accuse terriblement son âge sur PS4. Les différents gameplays, peu remaniés et donc toujours aussi peu intéressants, ne suffisent plus du tout à combler les faiblesses du level design global du jeu. Faible à tous les niveaux, Crash 3 N.Sane fait donc le minimum, et ce n’est pas suffisant.

En conclusion, une trilogie que j’ai aimé redécouvrir, pour des jeux que j’aime finalement assez moyennement. Je vois cependant tout le potentiel de la saga, et Crash 4 le confirmera d’ailleurs d’une fort belle manière.

Crash commencé le 27 Juillet et terminé le 24 septembre.
Crash 2 commencé le 24 Septembre et terminé le 16 Octobre.
Crash 3 commencé le 19 Octobre et terminé le 05 Novembre.

Annotation :

Fait pour la 2ème fois.

Relancer Assassin’s Creed sur PS3, 13 ans plus tard, pouvait sembler aventureux. A vrai dire, je n’étais moi-même pas bien sûr de ce que je faisais, ni même si j’irai plus loin que la première heure de jeu. C’est d’ailleurs là que j’ai failli abandonner, tant le début est poussif et ennuyeux. Et pourtant, j’ai bien fait de m’accrocher.
Car il y a définitivement quelque chose derrière ce AC1 : une ambiance sale, grise et poussiéreuse. Un contexte historique explosif, que jamais Ubisoft ni un autre éditeur n’oserait aborder de vos jours. Un héros antipathique au sein d’un scénario qui brouillera toutes ses convictions. Des scènes d’une violence sobre et inattendue. Autant dire que la surprise était de taille : AC1 est un véritable jeu d’auteur, qui a quelque chose à raconter et à faire vivre au joueur.
De l’autre côté, il y a ce game design d’un autre âge, déjà vivement critiqué à l’époque. Il n’a évidemment pas très bien vieilli, mais je m’attendais à pire. En ligne droite, la première moitié du jeu n’est vraiment pas désagréable à jouer. Cela se gâte en revanche sur la fin, avec des combats interminables et pas funs pour un sou, et des missions qui rendent parfois fou (la cible sur le bateau avec Altaïr qui est incapable de sauter correctement sur les poteaux dans l’eau, quel enfer).
Un jeu très imparfait donc, mais donc l’histoire, l’ambiance et le propos font qu’il aura peut-être bien mieux vieilli qu’un certain nombre de ses successeurs.

Commencé le 22 Octobre. Terminé le 09 Novembre.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Le premier contact avec Hollow Knight fut un peu rude : de la plateforme imprécise et assez désagréable, des combats basiques et des hitbox douteuses. Heureusement, le gameplay se prend rapidement en main et le jeu ajoute régulièrement des pouvoirs ou des charmes permettant d’améliorer l’expérience de jeu. Si certains défauts perdurent toute l’aventure - à l’image d’une plateforme totalement claquée dès qu’elle cherche à être précise - on prend rapidement son pied niveau gameplay.
En ce qui concerne la structure, HK est un metroidvania ultra classique, mais très bien foutu : les zones sont interconnectées de nombreuses manières différentes, et sont suffisamment variées artistiquement et en termes de level design pour donner envie de toutes les explorer. Les merveilles dont recèle le monde d’Hallownest sont ainsi un motif suffisant pour toujours vouloir en voir plus, en découvrir plus. A ce niveau, HK regorge d’endroits merveilleux à parcourir, à l’image de la Cité des Larmes, dont le premier contact est forcément un moment marquant.
Narrativement, HK a tendance à se perdre dans une complexité inutile, mais il applique à la perfection l’univers « Souls-like », dans le sens où des personnages vivent leurs aventures, vagabondent et nous parlent de l’univers lorsqu’on les croise. On vit ainsi plusieurs aventures en une, et on fait la connaissance d’insectes parfois marquants, à l’image d’Hornet.
Impossible également de ne pas mentionner les combats de boss dantesques, aux patterns souvent fantastiques et mémorables, qui sont un énorme point fort du jeu. Et la musique de Christopher Larkin, sensationnelle à tous les niveaux.
Enfin, HK est un jeu extrêmement généreux : il regorge de contenu optionnel de qualité, donnant envie de s’y plonger corps et âmes jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Une véritable réussite.

Commencé le 10 Novembre. Première fin terminée le 03 Décembre. Puis rejoué régulièrement jusqu’en avril, par toutes petites sessions, jusqu’à atteindre un peu plus de 100%.

Annotation :

Joué régulièrement au cours de l’année.

Après de (trop) nombreuses heures passées sur ce free-to-play en espérant qu’il ait quelque chose à proposer, force est d’avouer que ce n’est pas le cas. Gangrené par sa monétisation, Secret à Poudlard ne raconte jamais rien d’intéressant. S’il est parfois sympathique de redécouvrir des personnages cultes dans un nouveau contexte, ce n’est rien en face des heures d’ennui profond provoquées par l’absence de gameplay et une narration totalement plate. Un triste retour pour la saga.

Commencé en 2019, abandonné plusieurs fois, repris puis joué régulièrement au cours de l’année 2020.