Revenge movies coréens

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1er épisode de la trilogie de Park Chan-wook

Park Chan-wook abandonne ses études de philosie à l'université de Sogang, jugeant qu'il sera plus amusant de poursuivre son mémoire sur "la vengeance" directement à la KAFA.

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2éme volet, inspiré d'un manga lui même inspiré du Comte de Monte-Cristo. A Cannes, Tarantino a apprécié sa séance. Il a insisté pour que le film ne reparte pas les mains vides.

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3éme volet.

C'est toujours un plaisir de retrouver Lee Young-ae après JSA. et si on ajoute Kim Byeong-ok en pasteur avec une pecou de cheveux de ouf, moi je ne réponds plus de rien.

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Au tour de Kim Jee-woon :)

çà partait bien pour être "un autre film de gangster"...et puis, histoire d'être original, on enrichi la narration d'un récit vengeance cathartique. Et paf, çà fait des chocapics.

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Au tour de Lee Chang-dong (place ! place !)

On explore principalement la nature de la foi et de la religion. Et puis, hop, on y intègre quelques tropes de revenge movies, et voilà notre glande cinéphilique toute stimulée. Moi le "trope de revenge movies", je le prends en 1000 grammes, mais c'est parce que je suis un adulte. çà, et la peur de manquer. Il faut avoir souffert à Miryang pour comprendre...

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Na Hong-jin débarque dans le game avec un énorme coup de pied dans la lourde.

Facétieux, il dissimule d'abord son film dans l'enveloppe d'un thriller nocturne maîtrisé mais conventionnel. Une fois que son McGuffin s'est définitivement évaporé. le récit cède la place à une variation libre du revenge movie avec des pépites de hardboiled dedans. Un premier film qui ressemble à un dernier. C'est pas banal.

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C'est le tour de Bong Joon-ho ! L'homme qui cachait son seum aux yeux des spectateurs.

Bong Joon-ho, lui, il a envie d'explorer la vengeance maternelle : les vieilles habitudes qui débouchent sur des conséquences désastreuses, les petites représailles qui entraînent peu à peu les protagonistes dans un inéluctable cercle vicieux tragique. Bong Joon-ho, avec l'éternelle expression douce de son visage, il est en train de nous empiler progressivement mais sûrement une filmographie qui est bien plus "en colère" qu'il n'en à l'air.

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Kim Jee-woon avait encore quelque chose à nous dire

Et il en profite pour expérimenter deux ou trois trucs radicaux :
- et si on franchissait un nouveau cap dans l'esthétisation de la violence ?
- et si on testait nos limites physiques à l'observation d'un spectacle répugnant ?
- et si on "apprenait à voir" à grand coup de choc électriques sur la rétine ?
- mais où est le diable au juste ?

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Jang Cheol-soo avait envie de nous proposer un revenge movie horrifique.

Alors comme il est méthodique (gros antécédent obsessionnels, nous renseigne son carnet scolaire) il met méticuleusement en place une série de circonstances à l'issue sanglante, pour aboutir dans les derniers actes à un nettoyage impitoyablement vindicatif.

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"Le loup et l'agneau 2", dans cet épisode de la fable le Loup a trop pris la confiance et l'agneau des cours de street-taekkyon pour distribuer de lourdes mandales de bûcheron du Jeolla derrière la nuque.

Du cinéma ("A petal", de Jang Sun-woo 96) à la littérature ("Celui qui revient" de Han Kang) le massacre du 18 Mai, épisode déchirant de l'histoire coréenne contemporaine, ne cesse d'inspirer les hommages expiatoires.

Cruelle formation des premiers martyrs du mouvement pour la démocratie. Rencontre de la nécessité d'apaiser la mémoire meurtrie, et d'une commémoration défoulatoire. Un historical revenge movie ? Un political revenge movie ? Peut-être les deux.
A la mémoire des victimes de Gwangju.

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Shin Suwon est une réalisatrice concernée par le sujet du déterminisme de l'éducation nationale.
L'occasion d'un bon "schoolmate revenge movie"

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Vous reprendrez bien un peu de violence scolaire ?

Dans la lignée d'Eric Harris, de Dylan Kleybold ou de tous les autre spree killers dont j'ai oublié le nom mais qui décident de respawn à l'entrée du bahut, pour rafaler leurs bourreaux ordinaires en guise de dernier round.

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Et la revanche sociale des travailleurs pauvres alors ?

Ces ouvriers, ces agents de maintenance, tout ce petit personnel.
Tout commence par le vrombissement inquiétant d'un scooter bien déter qui se rapproche du cabinet d'une psy d'un centre social.
En plus, sur le scooter, il y a Lee Jung-hyun. Une actrice rare. Elle a retrouvé sa voix depuis "The Admiral" et son intensité de "A Petal".
Clairement : "ce qui suit va totalement vous étonner."

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Kim Ki-Young, il adore les motifs

Un motif qu'il aime c'est la 'femme corruptrice' (elle s'en prend à tout, à l'homme marié, à sa femme, même aux enfants, terrible !). Un autre motif qu'il adore ce sont les escaliers, que montent et descendent sans relâche le petit personnel. Du coup il nous allie le très convenu mélodrame familial réaliste, et puis l'inattendu expressionnisme issu d'un tournage en studio. Il termine sa recette d'une touche de "socially aware revenge movie".
La passion des motifs c'est communicatifs.
Il l'a refilé à Park Chan-wook un jour.
çà n'est plus jamais parti depuis...

Un film fort fort fort, en plus il y a Ahn Sung-ki qui porte des assiettes de riz au curry. Que demander de mieux ?

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2nd épisode, Kim Ki-Young décide de mettre à jour son ouvrage.

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3éme épisode, Kim Ki-Young finasse obsessionnellement les plintes.

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4éme épisode, Kim Ki-Young est enfermer dans le studio depuis 8 jours maintenant. Plus personne n'ose lui parler...


Soit on adhère au "concept de variation" cher à Hong Sang-soo et Ozu, soit il va falloir commencer à se rapprocher d'un analyste pour tenter de guérir cette inquiétante idée fixe :/

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5éme épisode...
Le Studio est désert désormais,
Dans un coin faiblement éclairée, Kim Ki-Young écrit, peint, et tourne. Seul.

"Bon on fais quoi ? On le laisse faire ?"
"- Tu veux faire quoi d'autre ?"
"- Je sais pas. Profiter pour Netflix & Chill~~.
"- J'avoue. Allez..."

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Vas-y c'est au tour de Lee Man-hee de nous délivrer un revenge movie emprunt des comics pulp qui caractérise les mélos des films coréens des sixties.

Mais là où il se distingue, c'est dans son traitement original du thème de la revanche et par le détournement des codes du genre.

Bon, en même temps c'est Lee Man-hee...vous vous attendiez à quoi les gens ? Vous pensiez qu'il pouvait réaliser un mauvais film :) ?

Alors on a une compagne de gangster trahie, une bouteille qui vient s'écraser sur un visage et voilà l'exposition achevée.
Le film peut commencer.

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Chung Ji-Woo c'est d'abord un cri de protestation.
C'est une voix qui dit "Ya !" et "Pas d'accord !" juste après.
C'est une saine colère cinématographique.
Au service d'un revenge movie ?
Et pourquoi pas !

Un banquier qui subit un déclassement, sa femme qui assume la charge du ménage, un amour d'université démobilisé qui resurgit pour déséquilibrer une situation déjà précaire.
Les petites infâmies ordinaires se mettent en place. Et puis Bora publie une nouvelle vidéo sur son compte Youtube : "Je prank mon copain. ça tourne mal !". 300 000 vues.
C'est épuisant.

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Kim Kiduk réclame la parole, il a une histoire à base de vengeance et de poissons frais. çà ne peut pas faire de mal ?

Un revenge movie sur fond de pêches nocturne, de pêcheuse frustrée et de militaire pêchu.
Le film réunit un style impressionniste-aquatique au genre du revenge movie.
çà rafraichit le genre (et les pieds).

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Jeong Jun-Hwan veut jouer aussi et il revient d'un atelier mixologie.
Il a apprit a concocté lesboissons, et il veut proposer un nouveau cocktails : çà va être épatant ou dégueulasse.
Il y a mit tout son petit coeur.
Soyez indulgent.

Alors...sur le papier le projet semble voué à l'échec. C'est l'histoire d'un apiculteur qui veut sauver le monde d'une menace extra-terreste (vous êtes toujours là...bon, vous êtes des enragés alors...). Il en kidnappe un ! (diantre). Il le torture (...la base).
Il y a de la SF, de l'horreur et du miel (forcément), une pincée de coriandre, un zeste de citron vert, et surtout pas de paprika (c'est bien connu, çà n'a pas de goût).

Et là vous allez me dire "mais le revenge, fumier, il est où ?". D'abord, je vous prierais de rester poli. J'entends votre ire. Ce serait sans compter sur la malice innée de Jeong Jun-Hwan qui avait réservé un background traumatique à son héros !

Et soudain c'est la saveur d'un nouvel arôme de genre "SF-punk-social-lolilol" qui vient percuter le palais avec la délicatesse d'un fusil à canon sciée qui tire à bout touchant.
Merci, j'ai bien mangé. C'était très bon.
Il en reste ?

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E J-yong a envie de mettre la gomme à 88 miles/h dans un "revenge movie" en De Lorean. Et pourquoi pas bordel ?

Le revenge movie en costume, c'est un peu comme l'académie française qui se dézingue dans un huit-clos tarantinesque. Tiens ce serait une bonne idée d'ailleurs : on verrait si les immortels résistent aux arbalètes.

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"J'ai du rab de revenge movie horrifique, je vous le laisse"
(un boucher du marché de GRR!ungis*)

*c'est comme un marché de primeur, mais avec plus de viandes tièdes et des cageots de haine bien fraîche.

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Bang Eun-Jin, elle aime deux trucs, les revenge movies et les sunjeong de magical girl.
"...et son rêve ce serait de réunir les deux."

Un revenge movie au féminin : des stickers fluos cutes et des headshots !

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Im sang-soo revisite la dernière soirée de Park Chung-hee dans un revenge movie politique (et historique) tarantinesque.

Basé sur des faits (et des tirs à balles) réel(le)s

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Allez, revenge d'animation ? c'est festival, boljemoï !
Yeon Sang-ho, avant les hordes dans Séoul et les aller simples en train corail pour Busan, et bien c'était du manhwa et de la vengeance. Une nouvelle rasade de violence scolaire en prime.