Romans de "société"

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Le déroulement d'un procès pour vol qui a mal tourné, menant à l'enlèvement d'un bébé. Dans ce récit choral, chaque protagoniste prend la parole : les accusés, le président de la cour d'assises et ses assesseurs, les parents victimes, les témoins, les experts, le procureur, les avocats et les jurés.

Style fluide épousant les caractères des personnages. très fort.

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Kitty, jeune laitière chez de riches propriétaires terriens, a toujours connu une vie douce et tranquille dans l'Angleterre campagnarde du début du XIXe siècle. Amoureuse de Will, passeur de la rivière, elle songe à se marier dès qu'ils auront assez d'argent. Mais un jour, Will disparaît, laissant derrière lui sa petite sœur, orpheline dont il s'occupait. Kitty, le soupçonnant d'être allé faire fortune à Londres, profite de la première occasion qui lui est donnée pour s'y rendre. et c'est là que ses ennuis commencent.

Mon avis : Mary Hooper peint admirablement l'Angleterre du XIXe siècle. Ici, la province, lieu rude mais de solidarité et de relative prospérité, s'oppose à la grande ville, espace de pauvreté, de turpitudes, de délation. Sur ce fond historique très solide, deux romances s'entrecroisent pour dédramatiser un peu le reste de l'intrigue.
On regrette un peu la résolution quelque peu miraculeuse des situations difficiles dans lesquelles se trouvent l'héroïne, ainsi que la fin très rapide du roman. Mais l'écriture fluide et précise de Mary Hopper, comme à son habitude, nous plonge dans l'Histoire avec un plaisir immense.

Annotation :

Mourad quitte Nice pour enseigner à Montreuil. Loin de ses proches, il navigue entre ses élèves et son cousin Miloud, gigolo installé dans les beaux quartiers.

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Richard, le narrateur, a 17 ans. Il est hospitalisé en soins palliatifs . Ses jours sont comptés. Il le sait. Cela ne l’empêche pas de vouloir vivre, à fond, comme l’ado qu’il est avec sa copine Sylvie. Ces deux ados en pleine conscience de leur état mais non résignés vont bousculer la routine, désireux de consommer «à toute allure» leur adolescence.

Mon avis :
Loin d'être larmoyant, ce roman nous conduit à l'étage des condamnés avec une vitalité inouïe. «Dieu me déteste», en livre hommage, un roman choc, lucide, provoquant, terriblement attachant et qui donne à lire une pétillante leçon de vie.
L’auteure a réussi un sacré tour de force, celui de nous parler de l’enfance la plus meurtrie, de nous faire rire avec ces deux jeunes cancéreux, mais jamais à leurs dépens, avec une telle justesse que l’on se demande comment elle est parvenue à se glisser à ce point dans la peau de ses héros. Richie et Sylvie resteront des personnages auquels nous penserons longtemps. Les rôles secondaires sont également peints avec justesse et un grand réalisme

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Ce roman à plusieurs voix raconte l'émoi soulevé par le départ pour la Syrie de deux élèves français sans histoires.
A travers plusieurs voix, celle de Myriam, l'amie de Wassim, celle de leur professeur de français ou celles d'élèves ou professeurs anonymes, l'auteur essaie de comprendre comment ces jeunes ont pu partir. Un endoctriment subtile, imperceptible qui fait peur.

Mon avis :Un roman sensible, rempli d'incertitudes, de mal-être, pas de jugement, ni de fin idéale. La parole est donnée à ceux qui restent et doivent subir ces départs et perdre ainsi leur fils, leur ami. Une tranche vie sombre qui résonne fort.
C'est un récit magnifique, poignant qui ne résoud rien mais qui permet de réfléchir...

Annotation :

La vie de Mico, un jeune singe langur, change à jamais le jour où les siens massacrent brutalement les singes rhésus au nom de la paix. Cette fresque romanesque met en scène des intrigues politiques, des manipulations machiavéliques et des scènes de bataille épiques.

Mon avis : un superbe roman bourré de rebondissements intelligents, de réflexion philosophique. L'analyse politique est fine et les personnages très bien campés. Les scènes de batailles parfaitement orchestrées sont bien dosées.
Bref un petit bijou !

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Atteinte d’une tumeur au cerveau, Megan doit rentrer à l’hôpital pour suivre une chimiothérapie. À son grand dépit, elle est transférée dans une unité de soins pour enfants… Elle y rencontre Jackson Dawes. Avec lui et au mépris du règlement et de la maladie, Megan se réinvente une vie de hors-la-loi, hors-la-maladie, même si chacun sait que le temps est compté.

Mon avis :Un livre fluide à parcourir avec des thèmes qui devraient plaire aux adolescents, dans la droite veine de "Nos étoiles contraires" (même thématique).

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New York. L'escroquerie des subprimes a conduit à la ruine des millions de ménages modestes, dont les parents de Fannie, vieux couple d'ouvriers rêvant d'accéder à la propriété. Fannie, surnommée Minerve par ses collègues parce que son buste pivote tout entier quand on l'interpelle, est en réalité borgne. Elle décide de se rendre à Wall Street, pour tenter de réaliser ses rêves.

Mon avis : 2 nouvelles sociales sur fonds "économico-boursier" bien écrites et "sur-prenantes". A partir de 15 ans.

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Cosplay c'est, le nom du jeu virtuel auquel Adamas, le repreneur de la société 1T entend faire jouer les employés de ladite société en faillite, en guise de plan de redressement ! Adamas , milliardaire cynique et haï de tous est l' initiateur de ce plan. Mais il n'a d'autre ambition que de détruire 1T. Les règles du jeu sont simples : la liberté totale pour qu'éclate la vérité ! Il révélera, sinon la vérité, tous les secrets plus ou moins avouables, plus ou moins bien cachés depuis des années ! Dans ce déferlement de calomnies, de délations et de règlements de comptes libérés, le spectre du fondateur Protéus X parviendra-t-il à étendre sa sagesse sur le groupe et à rétablir la sérénité ?

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ll, c’est le nouveau roman de science-fiction de Loïc Le Borgne dont l’histoire se déroule seulement dans quelques années. On y fait la connaissance du jeune Elouan, 13 ans, doté d’étonnants pouvoirs comme la télépathie et la télékinésie. Le monde s’affole sur l’émergence de ces mutants et Templeneuve, le village où il va passer ses vacances chez sa cousine Romane, ne va pas échapper à cette vague de crainte…
Loïc Le Borgne dans Il fait monter crescendo la tension et en suivant les différents protagonistes de cette histoire, aborde toutes les facettes des réactions suscitées par celui qui est différent. Peur, folie, compassion, entraide, chaque personnage choisira son camp.
A travers cette histoire de mutant persécuté, Loïc Le Borgne évoque des thématiques modernes comme la peur de l’inconnu, la tolérance et le racisme ambiant. C’est juste et intelligent, ça remet les choses en perspective sur nos valeurs et le monde d’aujourd’hui.
Le texte est dynamique et riche en rebondissements. Il pourra plaire autant aux amateurs de SF que ceux qui le sont moins car c’est avant tout l’histoire d’un garçon persécuté pour sa différence. Un bon roman d’anticipation mais un peu trop classique à mon goût pour être sélectionné pour le prix Ado 2016.

Annotation :

Mon avis : style de narration original; histoire découpée en 3 chapitres épousant le point de vue des 3 protagonistes comme si le lecteur assistait un interrogatoire. Chaque narrateur poursuit l'histoire là où le narrateur précédent l'a arrêtée. Chaque narrateur raconte ce qu'il a vu/ entendu et apporte ainsi un éclairage nouveau de la même histoire. Les 3 narrateurs, tellement dissemblables au départ du roman, se rapprochent au fil de l'histoire par leur solitude.