Dirty Projectors sous le projecteur

Annotation :

Un album rude, qui sature, à bloc indé, comme on le faisait dans les années 2000
Les chants de partout, dès le premier album, cela est sa marque de fabrique.
Un album fait un peu à l'arrache, mais vivant

Annotation :

On entend des éléments d'orchestre dès le second titre. Cela n'a plus rien à voir avec le premier album.
On est déjà dans de la pop de chambre (pas complètement, il y a pas mal de ballades à la guitare)
La connection avec "Song of the earth" est déjà là ^^

Bon, la voix n'est pas encore stabilisée, mais le projet est déjà fou
Merde, "Throw on - the hazard lights" sature sur la fin, volontairement je crois.
Mais on sent qu'il se cherche encore.
Le travail orchestral est superbe.

"A labor more restful", seul à la guitare, me rappelle un Elvis Presley low-fi, avec toujours un peu saturation sur le chant malheureusement.
Le fait qu'il n'y ait pas de compression sur la voix sur "Unmoved" rend l'écoute désagréable. C'est triste qu'il n'y ait personne pour contrôler la production sonore.
Son style à la guitare est un peu vieillot par moment, surtout les chansons qui ont l'air d'être faites autour du feu.

"Because your light is turning green" a des éléments intéressants dans la chanson.
Toujours la production qui laisse à désirer, cela ressemble à un live.
Parfois je pense aux premiers enregistrements du blues aussi.

Annotation :

Une nouvelle direction avec cet album, avec des voix féminines, en mode opéra, mais avec une musique rythmée à l'africaine, avec des sons primitifs.
Une sorte d'opéra, encore dingue.

C'est un album unique, ambitieux, un nouveau niveau, plus rythmique, plus intrigant.
Je vous recommande de commencer par cet album, il est incroyable.
C'est un voyage aussi.
Les voix c'est carrément plus maîtrisé
La production est plus dingue
Un album remarquable

Annotation :

Un album de reprises, de Black Flag, ré-imaginées par Dirty Projectors
C'est un projet fou, inventif, punk-folk, un autre sursaut créatif dans l'histoire de Dirty Projectors.
Ce mec est soit dingue, autiste, soit un génie qui navigue au grès de ses envies.
Et il s'entoure d'un vrai groupe
Bon, là, j'adhère et je double la mise.

D'ailleurs, pour moi, c'est là que nait le style de Dirty Projectors qu'on connait mieux, celle qui sautille dans tous les sens. Et on est encore dans la période pré-connue, pré-Bitte Orca.

Annotation :

Un virage pop assumé, issu du virage effectué avec "Rise above"
Le Dirty Projectors que je connais est né, et ils restent toujours un peu dingues.
La voix de David Longstreth est stabilisée, je dirais qu'il trouve sa voix.

C'est rempli de ritournelles à la guitare et de voix féminines entêtantes.

Annotation :

Album unique de cette étonnante collaboration
La petite perle entre Dirty Projectors et Björk !

C'est encore un album basé sur les voix, c'est un régal.

Annotation :

Un album d'orientation pop-folk, plus droit que "Bitte orca", agréable, bien, mais moins original que "Bitte orca"
Un album pourtant avec lequel ils se sont fait connaitre.

Annotation :

il s'est fait largué par sa copine et ça s'entend. L'indie-folk de Dirty Projector crée un monstre r'n'b-pop-indé
Découvert dans la compilation indé "Dark was the night", Dirty Projector nous propose un R'nB décalé, indie pop et mutant, puissant et émouvant, dans la famille de MIA ou FKA Twigs avec un air du dernier Bon Iver.
Pour vous convaincre : "Up in Hudson" et "I see you". De plus, vous pouvez toujours vous plonger dans l'album "Mount Wittenberg Orca", collaboration en Björk et Dirty Projector, paru en 2011

Le nouveau virage r'n'b indie, avec les mêmes ingrédients qu'auparavant, mais avec ce son plus électronique, avec des aspects soul.
C'est l'album par lequel j'ai commencé
Vraiment une claque sonore étonnante.

Annotation :

"Lamp it rose", c'est plein de ritournelles entêtantes, un album que j'aime beaucoup, où il sort de son désespoir avec le précédent album.

Dirty Projectors nous livre un album frais, ludique, créatif
Après un précédent album triste et tournant autour de sa rupture avec sa compagne et (ancienne) chanteuse du groupe, Dirty Projectors se tourne vers la vie et produit à mon sens un album pleinement jouissif.

Annotation :

Je me suis demandé, ça ressemble à quoi Dirty Projectors en live ?
Il y a tellement d'arrangements sur les derniers albums

Et bien ils sont allés à l'essentiel, ont enlevé les arrangements lourds et midi
Du coup cela sonne plus léger, mais très chouette pour les voix féminines, les parties de guitares.

Malheureusement 8 titres c'est un peu court
Sur ce live, le groupe sonne plus "normal", alors qu'ils ont une discographie de dingue.
Je trouve aussi que le chanteur David Longstreth a une voix plus maîtrisée, assez proche de la voix du chanteur de Vampire Weekend.

Le côté soul ressort plus aussi
Et c'est un live principalement de "Lamp it prose"
Tellement de soleil sur cet album

Annotation :

5 EPs, 20 titres, l'appétit est grand chez Dirty Projectors.
Le groupe est stabilisé, et toutes les chanteuses chantent avec David Longstreth.
Et tous les chanteurs tournent en lead

Un album plus acoustique, moins "produit", mais avec toujours ces voix fantastiques qui inondent les chansons. Alors il faut à nouveau préciser, ici on est plus dans une écriture de chansons folk avec des arrangements pop de chambre. Un peu un retour au premier Dirty Projectors, avec un aspect soul qui reste ("Self design")
Mais le niveau de composition est très élevé.
Et rien à voir avec l'album suivant, de facture classique (sauf vers la fin de l'album)
Et très différent des deux précédents albums, hyper produits

Marrant l'ambiance Brésil sur "Holy mackerel", mais David est fan de musique Brésilienne.

"Eyes on the road" reprend le sample de vents. Un titre qui attire mon attention.
"There I said it" reprend du muscle, et "Bird's eye" reprend de l'ampleur orchestrale, avec le cut du sample de l'orchestre. On revient à leur délire orchestral et intriguant. "Now I know"
La fin de l'album est un tour de force créatif !

Cela reste un album assez agréable, très différent encore, vraiment orienté pop, avec des accents bossa, et quelques fulgurances orchestrales . Un album apaisé et varié

Ce groupe me surprendra toujours

Annotation :

Voilà ici l'EP qui regroupe tous les titres que je trouve fantastiques
Je réalise que chaque EP a son identité, et pour moi c'est sûrement le meilleur.

"Eyes on the road" reprend le sample de vents. Un titre qui attire mon attention.
"There I said it" reprend du muscle, et "Bird's eye" reprend de l'ampleur orchestrale, avec le cut du sample de l'orchestre. On revient à leur délire orchestral et intriguant. "Now I know"
Un tour de force créatif !

Finalement c'est la direction de cet EP qu'ils prendront pour "Songs of the earth"

Annotation :

Le retour aux sources, classique, à "The Getty address", sans rythmique, avec une chanson de la terre en 24 parties
Un album exigeant, même pour nous, et touchant par moments

Le groupe montre une capacité extraordinaire à mener un projet ambitieux, avec l'aide des Berlinois de Stargaze, pour l'interprétation orchestrale.

Je voudrais noter que l'EP "Bank on", issu de cet album, est en tout point remarquable et parfait, pour moi.
L'album se dilue plus, sur 24 titres, c'est peut-être le plus grand reproche de cet album, mais qui reste très bon somme toute.