Films vus en 2022

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J'ai faillit m'endormir. Ça fait partie de l'expérience.
Un film sur le son, magnifique.

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Pas assez radical pour l'avant garde qu'il prétend incarner. Je le juge durement parce que j'en attendait beaucoup. Presque un sentiment de déjà vu parfois, un mélange des Garçons sauvages et Titane. Je m'attendais à être dépaysée, je ne l'ai pas été.
Le film semble vouloir raconter quelque chose mais ne dit rien. Il frôle même parfois, peut être sans le vouloir, un discours pas génial : à ne rien vouloir dire clairement on prend le risque de dire de la merde. Il aurait tout autant pu ne rien du tout et ne faire que montrer.
L'ambiance visuelle est toujours fascinante.

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Intégrale Marvel ; n°1
Jamais été fan de Captain America, il est lisse.

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Intégrale Marvel ; n°2

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Intégrale Marvel ; n°3

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Intégrale Marvel ; n°4

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J'y suis allé, pas sûre de moi, en me disant "même si c'est nul, les images ont l'air belles et c'est déjà ça. Moi, ça me suffit presque". Eh bien les images n'étaient même pas belles (parfois floues ?) et l'intrigue inintéressante !

À part "l'homme", les acteurs ne correspondent pas du tout à ce que j'imagine des personnages durassien. J'en ai déduit que le livre, que je n'ai pas lu, parlait de l'ennui. Le film ne fait pas ça : il parle des vacances chiantes de gens chiants qui se font chier ! Et nous avec.
Une adaptation raté de Duras qui joue (mal) la nouvelle vague...

Au moins la musique était très cool !

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Le fantasme de deux enfants qui jouent aux flics et au voleur dans Paris désert. Eric et Ramzy sont des enfants, c'est leur fantasme !
L'idée est marrante et touchante, le film est parfois drôle mais pas tout le temps...

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Sortie en 2021 ? Comment ça ils ont réfléchit 4 ans au sujet pour écrire un film aussi cliché sur la friend zone ? Peut être ça serait passé si c'était sortie en 2016.
En 2021, on a eu le temps de nuancer nos propos sur la friend zone non ? Quelques étoiles, parce qu'avec un scénario comme ça, on est heureux que le mec finisse pas complètement incel.

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On m’avais vendu ça comme un film sur le désir féminin, un film qui raconte une histoire d’amour centrée sur le désir du personnage féminin. À la recherche d’oeuvre exprimant des désirs de femmes, j’ai acheté !
Pour commencer, il faut relever cette différence essentielle : la Leçon de piano ne parle effectivement pas du désir féminin mais du désir d’une femme. La qualification de « désir féminin » voudrait que celui-ci soit universel. Je ne me suis pourtant pas reconnue dans celui d’Ada (et ce n’est pas faute d’attirance pour le personnage de Baines). Cependant, je ne suis pas fâchée avec ça, le désir féminin comme sensation universelle n’existe pas, je n’y crois pas. Il ne sera donc pas question de commenter l’expression du désir féminin dans La Leçon de Piano mais de ressentir le désir particulier d’Ada. Ce désir, je ne le ressens pas. Du moins, pas pour Baines.

Je ne me suis pas identifiée au personnage d’Ada, mais je crois être suffisamment emphatique pour ressentir ce que la réalisatrice lui fait ressentir et veut nous faire ressentir avec elle. Je n’exclus pas avoir raté quelque chose de la naissance de son amour pour Baines, et peut être que c’est moi qui n’ait pas su ressentir cette facette de son désir.
Toujours est-il que j’ai très bien ressenti son désir pour son piano. Je le ressens quand elle le regarde au loin, abandonné sur la plage ; je le ressens quand elle convainc Baines de l’amener voir son piano sur la plage et qu’elle en rejoue en regardant sa fille danser ; je le ressent quand elle pose son pied dans la corde et qu’elle se laisse couler avec lui. Je ressent le déchirement quand Alister assène un coup de hache dans son bien-aimé piano puis quand il lui coupe un doigt, si précieux à la pratique de l’instrument. Ainsi je comprend sans peine quand Ada accepte le chantage de Baines, elle adore et désire son piano et se donnera pour le récupérer. Mais comment ce chantage se transforme en désir pour Baines et comment ce désir se transforme en passion dévorante ? Ça, je ne l’ai pas compris, je ne l’ai pas ressenti. Ça arrive et je ne sais pas comment…

On m’avait donc vendu un regard féminin sur le désir féminin et tout ce que j’ai vu, c’est une femme soumise à la volonté et au désir des hommes (son père, son mari puis son amant). Elle ne choisit pas de partir en Nouvelle-Zélande, elle ne choisit pas de se marier, elle choisit à peine de devenir l’amante de Baines et elle ne choisit pas non plus de partir avec lui à la fin. Elle ne cho

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Très touchant.
La question du regard est extrêmement bien traité et interessante !

On regarde Cléo marcher et on est pas les seuls. Elle voit qu'elle est regardée sans regarder elle même. Le moment où le regard devient réciproque est très bien réalisé : elle se met à regarder et on rentre en elle. On traine dans les rues de Paris. Elle prend le temps de regarder, les plans sont lent, on voit depuis ses yeux, en temps réel. Pourtant, il n'y a pas de longueur, notre attention est absorbée, comme si on découvrait le monde, Paris et les gens pour la première fois.
Cette entrée dans la subjectivité de Cléo a un effet assez surprenant. Si au début, la maladie de Cléo ne nous préoccupe pas tant que ça, si son personnage n'est pas le plus touchant ni le plus sympathique, Agnès Varda, en nous donnant accès à la subjectivité de son personnage, fait doucement monter en nous l'Anxiété de la mort qui préoccupe Cléo.
On commence ainsi, complètement extérieur au personnage de Cléo, on prend sa maladie plus ou moins au sérieux, on la trouve un peu agaçante et un peu mignonne en même temps, comme tous les personnage qui l'entourent et ne l'écoutent pas : le spectateur incarne un personnage extérieur à Cléo, qui la regarde. On finit en elle, avec elle, a partager ses trouble. Agnès Varda réalise une incroyable translation, tout en douceur, du point de vue : de l'extérieur vers l'intérieur de son personnage.

La scène dans l'atelier de sculpteur est le plan le plus subjectif que j'ai vu dans un film. Notre regard ne se contente pas de se superposer au regard de Cléo, il le devient. Le plan est un travelling assez large pour l'espace fermé dans lequel on se trouve. Cela nous permet de voir une grande partie de la scène qui se déroule sur les yeux de Cléo. Notre regard est dans le regard de Cléo, on suit son déplacement (avec la caméra), mais il n'est pas guidé (par le cadrage) vers un point précis. Et c'est la toute la magie : notre regard, qui suit le regard de Cléo, est libre, on peut choisir ce que l'on veut regarder, où poser notre regard, et ainsi, choisir où se pose le regard de Cléo. Cette expérience nous fait incarner Cléo, et pas seulement l'habiter (habiter son regard). On devient Cléo, on incarne sa subjectivité, on la partage avec elle, on la guide. On devient la subjectivité de Cléo, on y a pas seulement accès, on en a le contrôle.

Annotation :

Les 90 premières minutes sont supers : une peinture/métaphore réussie de la condition des femmes dans les années 60. Les femmes enfermées à Claymore semblent souvent l'être pas tant par folie que par aliénation de leurs condition féminines (anorexie, boulimie, viol, inceste, comportement révolté ou marginal...). Susanna le fait d'ailleurs comprendre dans la scène où elle parle de son avenir avec sa professeur. Celle-ci lui dit que les femmes ont plus de choix de leurs jours, mais, si Susanna dit ne vouloir suivre la voie de sa mère, elle doit rassurer les gens autour d'elle et se justifier de ne pas être une féministe hystérique qui va "bruler son soutien-gorge".
J'ai été émue par la manière dont ces femmes sont si peu libre de leurs destins et par la sonorité qui nait dans la marginalité partagée de leurs groupe de "folles". Ces moments de bonheur, rendus possibles par la mise au ban, leurs sortie du groupe des femmes respectables respectant les normes de la féminité, sont très touchant.
Ainsi, j'ai été très déçue par le changement de Susanna et son retour à la raison, à la norme voir à la morale à la fin du film : d'un coup elle décide de réembrasser la norme et se rend compte que la marginalité c'est mal et qu'elle préfère. Le film perd son sens. Peut être ai-je trop projeter dans ce film mais je ne crois pas avoir rêvé les moment de joie dans la sonorité marginale. Alors qu'est ce que le film dit ? Je me serais passé des dernières 30 minutes ?

Annotation :

Deux intrigues, aucune principale. La première scène m'a fait comprendre la résolution de la première intrigue, et m'a fait croire que je devais m'attaché à la résolution de la seconde. Mais il n'y en a pas eu. Du coup on dirait que chaque récit sert à soutenir et justifier l'autre et on a rien de plus à la fin...

Annotation :

Des trucs hyper interessants et drôles et de très beaux plans, mais j'ai l'impression d'avoir vu l'introduction d'un film trop cool mais qui n'a pas eu le budget pour être fini...

Annotation :

J'ai plutôt passé un bon moment. Mais il y a trop d'impensés et de non-dits -féministe j'en convient- qui donne du grain potentiel au incel.

Annotation :

Marre de voir des films sur des hommes qui parlent de femmes. Je veux voir des femmes qui parlent d'elles-mêmes, qui se montre elles-mêmes. Pourquoi passer par un personnage principal masculin qui n'est pas le personnage central plutôt que de filmer directement le personnage central ?
Du coup là fin est frustrante : au lieu de jouir pleinement, avec le personnage féminin, de sa prise de pouvoir sur -et par- sa condition, on ne peut s'empêcher de la voir comme une connasse qui a fait souffrir le gentil garçon... Ouin oui les vilaines femmes

Annotation :

Ben j'ai pu profiter et ressentir vraiment ce film. Mais ça aurait pu parler de plein de chose : du deuil chez les enfants, de l'homophobie, de harcèlement, etc. mais ça n'a parlé de rien de tout ça finalement. Juste un film tragique qui ne dit rien à part que la mort c'est triste.
J'ai trouvé les dialogues (presque) toujours très justes sinon.

Annotation :

Entre Rocky Horreur Picture Show et le Dune de David Lynch version française et sans relecture de scénario.

Il y a des plans très beau, l'ambiance est géniale mais je n'ai rien compris à la narration. On ne comprend pas ce qu'elle viennent faire ici, ni comment, ni même qui elles sont et ce qu'elles ont déjà fait sur terre. Libérer les femmes par le sexe ? Des espèces de justicière féministes extraterrestre qui n'empêchent pas les violences patriarcales...

Et puis surtout : ça manque cruellement d'homosexualité !

Annotation :

J'ai mis longtemps avant de voir ce film culte. Je ne m'attendais pas au surnaturel. C'est un beau film, émouvant.

Je me pose quand même quelques question sur la construction du personnage de John : pourquoi avoir choisi ce coté sauvage/ignorant ? Qu'est ce que ça apporte et qu'est ce que ça dit ? Me fait penser que malgré l'idée de départ du film c'est quand même très manichéen : les gentils qui font le bien et les méchant très méchant qui font exclusivement du mal. Par très nuancé, c'est cliché mais ça marche ici. Mais ça m'interroge sur le stéréotype voulu pour le personnage de John Caffé.

Petit bémol : Je ne voit aucun intérêt à l'intégration des scènes du début et de la fin qui racontent l'histoire comme un souvenir d'un homme âgé. La justification de leur présence à la fin me semble les rendre encore plus superflu. Je m'en serait passé...