J'ai mal à mon enfance

Annotation :

J'avais gardé du film l'image d'une espèce de nanar sympathique qui, si l'on oublie qu'il prétend être au niveau des (deux) premiers Star Wars, est un sympathique divertissement.
Revu une nuit d'insomnie, j'ai perdu toute affection pour ce film, compris pourquoi tant de gens détestent Jar-Jar, découvert à quel point la course de pod ne me fait plus (du tout) rêver, et fait semblant d'apprécier le combat avec Darth Maul, qui contient les rares plans qui soient à sauver du tout.
Mais comme je suis maso, je compte bien revoir les suivants, pour lesquels je pars avec moins de doutes quant à leurs défauts mais tout autant d'affection à ébranler...

Annotation :

Gamin, c'était mon Indiana Jones préféré, alors j'ai voulu le revoir. Grand mal m'en a pris ; j'ai découvert à quel point il est vrai que certaines grilles de lecture, une fois acquises, ne sauraient que très difficilement être mises de côté... Et donc bienvenue dans l'enfer d'un film qui fait une blague misogyne toutes les dix satanées secondes pendant sa première heure (et n'en démords pas complètement durant la seconde). Bien sûr, cela fait partie des codes historiques du pulp que le film revisite (tout comme l'appropriation culturelle...), mais à ce degré ça en devient plus qu'indigeste.
Restent les séquences sombres avec le culte, et la course-poursuite en chariot, qui ont fait ressurgir un regard enfantin et briller les mêmes étoiles qu'à l'époque au fond de celui-ci...