selon 0eil

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Surtout une question d'ambiance et de scénario. C'est beau, sensible, humain, c'est bien pensé, ça parvient sans mal à être subtil - ou tout du moins, à ne pas verser dans le pathos inutile. Un regard froid sur le désoeuvrement, sur la perte.

Annotation :

Voilà ce que j'aime dans Star Wars : l’ambiguïté, la perte de repères, la Force qui redevient quelque chose de magique que les Jedi comprennent tout juste. Et ces Sith Lords du titre dégagent un charisme incroyable.

Annotation :

La première fois que je découvrais un jeu vidéo "adulte", avec une intrigue basée sur la culpabilité, sur le non-dit, la peur de la perte. L'ambiance poussiéreuse, grisâtre, la cité silencieuse. Ca a changé mes attentes envers le jeu vidéo.

Annotation :

C'est drôle, décalé, complètement fou. A l'époque, les rpgs adaptés de D&D, c'était les Baldur's Gate et consort, basés sur du med-fan pur et dur. Planescape fait voler tout ça en éclat avec un monde original, basé sur l'absurde et l'horreur existentielle. Outch.

Annotation :

J'avais longuement fait la démo, à l'époque où les démos étaient monnaie courante, sur CD. Des années plus tard, un ami est venu avec le jeu et j'ai pu enfin le faire de bout en bout. Quelle gifle. Psychologique et gore, avec un angle moins mélancolique que Silent Hill, bien plus frontal, Sanitarium, c'est un peu le point'n'click de l'enfer.

Annotation :

On avait l'impression d'être libre. D'être perdu. Tout le monde mentait. L'univers était cohérent, redoutable, inquiétant, avec ces nouvelles technologies qui impliquaient de nouvelles façons de manipuler, de comploter, jusqu'à l'asphyxie. L'intrigue était une réflexion intelligente sur la société et l'application du pouvoir de l'état.

Annotation :

Rien n'y est cryptique, il n'y a pas de gros secrets, le jeu abat très vite ses cartes pour laisser ensuite l'ampleur de ses révélations peser sur nos frêles épaules de joueur. C'est fou.

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Un vaisseau spatial en perdition, des compétences, des pouvoirs, des armes, un méchant charismatique et des niveaux immenses où l'on se perd invariablement. Le 2001 du jeu vidéo, en somme.

Annotation :

Si le film avait décidé de s'éloigner du roman pour obtenir sa propre identité, le jeu vidéo se faisait le trait-d'union entre les deux. Une direction artistique proche du film, une multiplicité d'intrigue empruntée au roman pour un point'n'click d'exception qui arrivait à regarder dans les yeux le métrage dont il est l'adaptation.

Annotation :

Détail amusant : je n'ai jamais réussi à le finir. La première fois, je me suis perdu. La seconde, j'ai... perdu un organe en proposant à son propriétaire de le manger avec des oignons. Si vous ne comprenez pas, il va falloir y jouer.