selon Julien Lada

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Mon BGE intime, mon premier jeu vidéo à moi sur ma console à moi après des années à jouer à la Master System de mes parents, la Megadrive de ma tante et la Super Nes de mes cousins. Plus objectivement, la trilogie originale des Spyro sur PS1 reste un modèle du jeu de plate-formes avec sa maniabilité au poil, ses univers variés, sa difficulté parfaitement dosée, ses graphismes remarquables et la bande-son géniale de Stewart Copeland. L'assassinat pur et simple de la licence au passage à la PS2 reste un des grands drames de ma vie de gamer.

Annotation :

Si je devais être le plus objectif possible (ce qui est impossible de toute façon), le jeu le plus proche de la perfection ludique et esthétique. Joué et rejoué en long, en large et en travers. Construction parfaite des donjons, équilibre idéal dans le gameplay, et probablement l'association la plus fusionnelle entre le travail de Miyamoto et celui de Koji Kondo.

Annotation :

Pour la trilogie entière, malgré ses défauts et ses lacunes. Aucun des trois épisodes n'est en soi parfait, mais rarement un jeu m'aura procuré un tel attachement intime avec ses personnages. Un space opera grandiose et riche, regorgeant de races toutes les plus finement écrites les unes que les autres, de scènes épiques, drôles et déchirantes. Un jeu rare dans sa démesure, sans doute l'univers de SF le plus fascinant de sa génération.

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Ca peut prêter à débat, mais pour moi c'est le Mario parfait : épure et simplicité du gameplay, féérie des univers, exploitation totale du potentiel de la plate-formes 3D, et un enchantement visuel et ludique de tous les instants.

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Vaut pour le tandem Warcraft III + son extension. Le meilleur RTS de tous les temps, des campagnes passionnantes, l'hybris d'Arthas, Frostmourne, les easter eggs, les kilomètres de ziggourats... L'extension se distingue par la géniale dernière campagne où s'entremêlent les destins d'Arthas et Sylvanas.

Annotation :

La série en elle-même vaut le coup, mais de très loin, Trials and Tribulations se détache comme le meilleur Ace Attorney. Comment oublier cette dernière affaire, qui résout de manière magistrale tous les mystères qui ont germé au cours des trois épisodes? Un incroyable tour de force narratif doublé d'un ascenseur émotionnel qui touche au génie.

Annotation :

Le "point'n'click" presque parfait, au gameplay dynamique qui prend toujours parfaitement sens dans le déroulement narratif de l'aventure. Une exploration brillante des considérations morales et sociales que soulève l'invasion zombie, illustrée par un paquet de scènes poignantes et servie par des personnages denses et attachants. Dont la merveilleuse petite Clementine, pour laquelle on a vraiment envie de se battre jusqu'au bout.

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Difficile d'expliquer de manière claire l'essence d'un puzzle-game, mais Tetris Attack est au fondement de mon affection particulière pour le personnage de Yoshi. Sans compter qu'il reste encore aujourd'hui un jeu d'une efficacité dingue, aussi simple à comprendre que généreux en challenge. Durée de vie proche de l'infini.

Annotation :

Le délire WTF à la nippone poussé à son paroxysme. Un grand moment de n'importe quoi même terriblement addictif, des heures passées à rouler une boule autour des objets les plus insolites sans s'ennuyer une seconde. Le jeu le plus drôle et le plus fun du monde.