Merci à l’auteur, Aviscène, pour m’avoir invitée à lire son court roman, Anarkhia. Intriguée et surtout intéressée par les thèmes qui y sont abordés, la spiritualité et la philosophie, j’ai accepté avec plaisir.
Je m’excuse d’avance pour cette chronique très concise. J’ai pour habitude d’écrire des avis assez longs mais je n’ai malheureusement pas énormément de choses à dire sur Anarkhia puisque tout d’abord, le roman est très court, ce qui m’obligerait à spoiler, et surtout car il ne m’a pas plu…
Le message que veut délivrer l’auteur est plutôt clair. Il s’agit d’un message universel qui peut s’appliquer à toutes les croyances ou religions. (j’évite dans ma chronique d’en dévoiler plus, cela gâcherait le roman). Ça pousse le lecteur dans une réflexion sur ses actes envers autrui et soi même et, je dirais même, que l’auteur remet en question les dogmes religieux. Dans ce sens, le roman est plutôt réussi mais manque énormément de développement.
Anarkhia ne m’a pas convaincu du fait d’un trop grand nombre de défauts sur lesquels je suis tombée pendant ma lecture. Je ne suis jamais rentrée dans l’histoire pleinement. Je me suis sentie vraiment étrangère à ce roman du fait d’une impossibilité à visionner les lieux par manque de description et de la difficulté à m’attacher aux personnages beaucoup trop interchangeables. Je n’ai ressenti aucune émotion. J’ai trouvé que l’ensemble du texte manquait de profondeur et était trop brouillon.
Je suis au regret de dire qu’Anarkhia sera un roman qui aura été vite lu mais aussi oublié… Manque de profondeur, pas d’émotion, des personnages interchangeables sans consistance. Je le répète souvent dans mes chroniques, mais j’en suis arrivée à un stade où je recherche une véritable complexité dans mes lectures ce que je n’ai pas trouvé ici…