Norman Spinrad est un écrivain de talent, il n'y a qu'à lire Jack Baron pour en juger. De plus il n'a pas sa plume dans sa poche et en général, il gratte où ça fait mal. Ce roman post-cyberpunk est intéressant à plus d'un titre : on y voit les conséquences directes du réchauffement climatique. L'Afrique a grillé, New York coule, mais Paris se voit doter d'un agréable climat tropical et la Sibérie, réchauffée, est devenue le nouvel el dorado. Mais la Grande Machine Bleue (ce qui reste des capitalistes libéraux) a bien décidé de nous refroidir tout ça à grand coup de machines climatiques.
SI la base est plus que riche, le traitement est un peu pauvre et finalement assez répétitif. Il y a un peu de sexe, un peu d'intelligence artificielle, et beaucoup de Paris de la part d'un auteur américain qui y vit et qui sait (pour une fois) de quoi il parle.
Je conseille le roman aux fans de Spinrad et aux amateurs de climatologie. Finalement, à pas grand monde.