Le véritable coup de coeur de cette fin d’année. J’avais beaucoup aimé Bushido I et l’histoire d’Iroshi. Mais Bushido 2 est encore mieux que le précédent. J’adhère complètement à l’histoire car les personnages que nous avons connu dans le tome précédent prennent une place prépondérante, que ce soit le père d’Iroshi, Tony, Swen, Diane… D’autres se greffent et en particulier les Yakuza car l’histoire peut être avant tout celle-là. Mais comme je ne veux pas trop en dévoiler, il faudra lire les deux tomes pour tout comprendre. Car il n’y a pas que les Yakuza dans ce roman.
Les deux auteurs maîtrisent à fond le sujet de la société japonaise, des valeurs, de son évolution à tous les niveaux et aussi des sentiments humains d’un père envers sa femme et son enfant, d’un fils envers son père, d’amis envers amis ou de ceux qui veulent avancer dans leur carrière. Dans ce roman, le père d’Iroshi sera obligé de se confier. Il ne peut plus tout tenir secret. Tout en dépend. Pourtant Iroshi va le laisser venir à lui. Les deux sont très famille et sont tout l’un pour l’autre.
S’ils maîtrisent tous les codes de la société japonaise, ils sont également très forts en ce qui concerne les marchés boursiers, les protections, les fraudes internationales, les éventuelles prises de pouvoir et le blanchiment d’argent. Comme je l’écrivais, le roman oscille entre le très bon polar, la sécurité des données informatiques mais aussi le bien apporté auprès de ceux qui en ont besoin le plus.
Les auteurs nous offrent un rythme rapide, sans ennui, avec une fin digne d’un véritable policier. Fin qui annonce, je l’espère, une suite. Ils ne peuvent pas laisser le lecteur comme ça. Ce serait vraiment inhumain.