1) C'est très court.
2) Il n'y a guère de problématique clivante, un animateur de débat aurait été un plus.
3) Il n'y a pas vraiment non plus, à l'inverse, de fusion des pensées entre l'artiste et le philosophe, même s'ils partagent les mêmes idées.
4) Les idées en question, pour pertinentes qu'elles soient, restent tellement vagues qu'on pourrait les qualifier de poncifs, du moins si l'on est déjà sensibilisé à la crise de la mondialisation que traverse notre monde.
5) Pistoletto semble être là essentiellement pour présenter son projet Citadellarte. Je n'ai rien contre, mais pourquoi en faire un dialogue ? Qu'il sorte un bouquin tout seul.
Après, bon, voilà, ça met en lumière les initiatives locales et globales qui prennent corps depuis quelques années un peu partout pour un monde plus juste, plus social et plus écologique, et toute promotion de ces dernières de la part de personnalités publiques est bonne à prendre. Difficile donc de qualifier ce bouquin d'inutile.