Le tome 2 des Chroniques des Cheysulis, toujours écris par Jennifer Roberson, commence 5 ans après le premier tome. Contrairement au premier tome qui était centrée sur Alix et Duncan, le second tome se concentre plus sur Karyon et ... "son frère voleur de forme" ? Je ne sais pas qui a écrit le résumé, mais on croirait une mauvaise traduction de Google...
Bref, le tome 2 a les même défauts que le premier, à savoir beaucoup trop rapide, pas assez le temps de se poser, des défauts qui semblent vraiment intrinsèques à l'autrice. Mais l'avantage qu'à le tome 2, c'est que les personnages sont déjà introduit, et que nous avons un peu plus de personnages secondaires grâce à ça... Youpi ! Mais cela ne sauve pas l'ouvrage d'un naufrage globale, avec toujours aussi peu de temps pour développer, et une omni-présence toujours de cette maudite prophétie, qui sert aussi bien de Deus Ex Machina, et que Diabolus Ex Machina.
Un défaut déjà présent dans le premier tome : la place des femmes. Bon sang ce roman est atroce sur ce point. Les femmes ne servent qu'à être courtisée, et si le premier tome adoucissait cela, en permettant à une femme d'être l'héroïne, et bien, là, le héros est un homme.
Sa rencontre avec Electra, décrite dans le résumé comme "une femme qu'il ne faut pas aimer", et bien, se déroule en trois pages, et au bout de trois pages, il n'est pas tombé amoureux non, il a déjà décidé de l'épouser, l'alchimie est absente encore une fois, et la femme est réduite à un objet de désir.
Cette série s'améliore un peu, mais ne vaut pas le coup... Mais j'ai toujours tout les tomes avec moi, et la canicule me fait lire énormément en attendant des visiteurs au château... Donc, je vais continuer, on verra bien si ça s'améliore !