L'auteure, fille de Benoîte Groult, veut lui rendre hommage en décrivant sa fin de vie, alors qu'elle est atteinte d'une maladie dégénérative et qu'elle doit affronter le deuil de sa propre fille, Violette, qui meurt donc, accidentellement, avant sa grand-mère déclinante. Cette double douleur fait l'objet du présent témoignage, qui se veut utile pour toutes les personnes victimes de tels drames. Ce livre présente ainsi, à ce titre, un intérêt.
Toutefois, selon moi, il s'attarde trop sur certains détails de la perte d'autonomie de la célèbre écrivaine féministe, à un point où il m'a été difficile de mener cette lecture jusqu'à son terme. Elle s'avère pénible, mais elle en apprend toutefois sur les pensées qui assaillent les proches aidants et sur les difficultés du quotidien. Ma vision reste quelque peu mitigée.