XXIIIème siècle, la Terre n'est plus viable à cause de radioactivité du sol. Pour sauver l'humanité, les Hommes construisent de gigantesques tours dans lesquelles ils recréent une communauté. Plus on habite un étage élevé, plus notre place dans la société est importante. Dans ce système, Titus Prime, 13 ans, est le plus jeune ambassadeur et est promis à un brillant avenir. Malheureusement, il est accusé à tort du meurtre d'un autre ambassadeur. Commence donc une chasse à l'homme qui le mène vers les étages inférieurs.
Je n'ai pas vraiment aimé ce livre, mais je pense que cela tient davantage à mes goûts qu'au roman en lui-même (je n'apprécie pas vraiment les récits de science-fiction).
En effet, le concept de tours reflétant l'organisation hiérarchisée de la société est intéressant. Il met en évidence l'injustice, les inégalités, la misère,... et permet d'aborder la question de la souveraineté du peuple (dans une certaine mesure), car une poignée d'hommes dirige toute une population qui doit suivre le mouvement. Je trouve bien de présenter ce sujet aux plus jeunes.
De plus, il y a une petite enquête policière et un fort suspens. Le livre étant très court (130 pages) et le rythme extrêmement rapide, il se lit d'une traite.
Je n'ai pas vraiment aimé La Tour sans fin MAIS ce n'est pas un mauvais livre et il plaira sans doute à de nombreuses personnes!