4eme de couverture :
"On ne réussira jamais à persuader un Français, c’est-à-dire un Parisien (car, au fond, tous les Français sont des Parisiens) qu’il n’est pas le premier homme du monde entier. D’ailleurs il sait bien peu de choses sur le monde entier en dehors de Paris. Le bourgeois parle rarement de mille ans, sauf peut-être s’il devient éloquent. Le trait le plus caractéristique du Français, c’est l’éloquence. Le Français est rempli d’éloquence jusqu’au bout des ongles. Une fois nous sommes entrés au Panthéon, voir les grands hommes. « Ci-gît Jean Jacques Rousseau, Jean Jacques, l’homme de la nature et de la vérité !» Brusquement, j’eus envie de rire. On peut tout avilir par le grand style. Dostoïevki
Le bourgeois de Paris a été publié pour la première fois dans la revue Vremia, 1863, II, III. Ce sont les quatre derniers chapitres d’un ouvrage intitulé Remarques écrites en hiver sur des impressions d’été. Dostoïevski l’a écrit à la demande de ses amis, immédiatement après son voyage de deux mois et demi à travers l’Europe."
Témoignage de ce qu'est Paris au 19ème siècle (Londres un peu aussi), ou plutôt les parisiens, car Dostoievski est passionné par les gens et leur psychologie. Il est subjectif et franchement drôle par moments, notamment le dernier chapitre où il se fout ouvertement de la gueule du bourgeois parigot qui aime "aller voir la mer" et "se rouler dans l'herbe".
Selon Fiodor, l'anglais est sombre même dans l'ivresse, le français ne cherche que son petit bonheur qu'il pense atteindre en amassant plus de fric et le russe est cynique.
Je mets pas plus de 6 car les identitaires ça me les brise :)