Chez l'écrasante majorité de mes contemporains intemporels, c'est-à-dire les critiques littéraire, se dresse toujours un mur contre l'appréciation littéraire d'un demi-Dieu : son maître. Soit, celui qui l'inspira. À croire qu'il faudrait pour appartenir à la caste des stylistes dignes ou des réciteurs non dédaignables, émaner de nulle part, ne se revendiquer de personne car, aussitôt se prononce-t-on de Beethoven, de Céline - puisqu'il s'agit ici de lui - ou d'un Claude Lelouch, il faudrait en plus de s'en revendiquer, devenir lui. Le premier à succomber à ce charme de décrire les artistes à l'aune de leurs inspirations, ce livre en vérité quoique je critique mes confères ne me sachant pas, reste une sous-merde célinienne élevé chez les bourgeois gentilshommes d'un Genève lancinant dont on sent en sous-jacence la pédanterie des faits-tout-seul.
Et puis, Goumaz, quoi.