Les gens naissent heureux
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le 5 mars 2019
Nous sommes des petits garçons et le restons toute notre vie.
C’est ce que semble vouloir nous dire Théodore Bourdeau dans ce premier roman.
Il va nous raconter, en commençant par l’école maternelle les tribulations du narrateur et de son copain Grégoire.
Le narrateur est plutôt timoré, brinquebalant et du coup terriblement attachant.
Grégoire réussit ce qu’il entreprend, sait ce qu’il veut. Et l’obtient.
Thédore Bourdeau offre à lire un parcours, celui d’une amitié, celui de deux garçons qui grandissent. Ou pas finalement.
Et autour des garçons ? Les filles, évidemment. Les amourettes. Les grands amours de quelques jours. Les femmes d’une vie. Celles qu’on n’oubliera jamais.
Avec en toile de fond, comme un parti pris de l’auteur, ces choses qui marquent une époque et qu’on ne nomme pas. Il ne nomme pas volontairement certains marqueurs. Culturels. Géographiques. Pour rendre son livre plus universel ?
« Le groupe le plus triste du monde ». «La Ville symbole »…
Les garçons vont traverser notre époque. Vont connaître le terrorisme, fléau de notre temps. Fil rouge et ensanglanté du livre …
Roman moderne et mélancolique. Roman d’un garçon de notre temps. Pris entre réussite sociale désenchantement inquiet. Premier roman d’une plume pleine de belles promesses …
Les petits garçons restent des petits garçons. Toute leur vie.
Créée
le 22 févr. 2019
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