Un jeune homme aisé, amoureux d'une jeune fille très pauvre et laide, retrouve la vue... des problèmes à la pelle s'ensuivent.
Je comprends l'envie de l'auteur de dénoncer certains travers de la société de son temps, et l'histoire est prenante, mais la niaiserie m’écœure.
Ok, notre jeune ami va retrouver la vue, Marianela a peur qu'il la délaisse au profit d'une cousine plus jolie et mieux éduquée... mais de là à être aussi terrorisée? À s'en rendre malade?
Et à part le petit frère de Marianela, toute sa famille est une caricature de comment les bourgeois voyaient les pauvres : désagréables, éduquant mal leurs enfants etc...
L'auteur essaie de faire passer son message de manière assez maladroite par moment. Par exemple, Pablo, le jeune aveugle passe littéralement des passages entier à déplorer le fait qu'il soit incapable de voir... je ne sais pas ce que ça fait d'être aveugle, mais je doute que les personnes malvoyantes passent leur vie à penser à ça (surtout que dans le cas de Pablo, il est aveugle de naissance, donc il ne regrette rien). Je me demande même si ce n'est pas un peu validiste. Le but doit être de renforcer l'effet dramatique pour le moment où il voit, mais ça fait des dialogues peu naturel.
D'ailleurs, toute les thèses de l'auteur se voient à trois kilomètres.
Enfin, au moins j'ai pratiqué mon espagnol...