Les parents de Mentine sont furieux contre elle. Pourquoi ? Elle seule le sait. Elle est une cybercriminelle, mais tout cela au nom de l’amitié.
Mentine est une jeune adolescente de 14 ans qui est scolarisée en classe de seconde. Sa meilleure amie est Johanna.
Une bonne petite bouffée d’air frais que les aventures de Mentine dans ce troisième tome. Je découvre cette jeune adolescente de 14 ans et je ne le regrette pas. Malgré tout, je l’ai trouvée adorable, malgré son caractère, son impétuosité. Mais sûr que ses parents ne doivent pas toujours voir d’un très bon oeil les péripéties de leur fille à haut potentiel, HPI vite trouvé pour ma part dès les premières pages.
Mentine a trouvé une amie, une amie sur qui elle a pu compter. Elle veut lui rendre la pareille. A ses risques et périls qu’elle connait, mais qui seront tout de même durs pour elle à vivre, surtout qu’elle perd la confiance de ses parents et elle a peur de perdre leur amour. Car Mentine, même si elle ne manque pas d’amour au sein de sa famille, est toujours en quête de reconnaissance auprès des siens, de ses amis proches.
Pas facile d’être une adolescente quand on a été une enfant toujours solitaire, sans amis, surtout qu’il semblerait qu’elle ait tout de même pas mal de soucis à résoudre. En faisant le mal, au nom de l’amitié, elle apprendra le bien, elle apprendra à donner. Car Mentine est une jeune adolescente un peu déboussolée. Elle devra également apprendre à ne pas en faire qu’à sa tête et que même si elle veut faire plaisir, d’autres personnes sont impliquées à des degrés divers et cela peut changer leur vie, elle devra apprendre à communiquer avec eux.
La Paix, les Restos du Coeur, le roman est très engagé. J’espère que les lecteurs, jeunes, réfléchiront à tout ça. Car l’auteur réussit avec des mots simples, avec une héroïne pétillante, à faire passer le message. Un roman qui se lit facilement, très bien structuré, très bien raconté, puisque nous apprendrons au fil des pages pourquoi Mentine a été punie. Même s’il s’adresse à un public jeune, Jo Witek ne tombe pas dans les clichés adolescents, de cette fameuse crise de l’adolescence et pour moi, c’est plus qu’un bon point. Les illustrations sont de la célèbre Margaux Motin.