Extrait du blog :
Pour Métaphysique du chien de Philippe Ségur, je ne me rappelais pas grand chose et c’est un apriori positif sur l’auteur et un titre induisant une plaisante originalité qui m’a redonné envie d’ouvrir ce livre à nouveau.
Métaphysique du chien est le premier roman de Philippe Ségur, Prix Renaudot des lycéens 2002 et Prix France 3, culture et dépendances 2002 (c’est sur la 4ème de couverture). Et de premier roman, il en a , selon moi, les avantages et les défauts (défauts partagés avec une lecture pas assez assidu).
Les avantages indéniables d’un premier roman qui se respecte et de celui là en particulier, c’est une liberté plus franche prise avec son sujet. Dans un premier roman, on ne se pose pas encore la question de ce qui plaira ou non à son lectorat. Alors un homme qui quitte tout pour suivre un chien errant et profiter de son enseignement pour enfin finir par le manger, c’est le style de liberté dont je parle. Pour m’être essayer à l’écriture d’un premier roman, j’ai l’impression de ne pas avoir été assez loin dans ma liberté justement.
Et cette audace d’un premier roman, lorsque le style est agréable comme c’est le cas avec Philippe Ségur, permet à un lecteur ouvert et curieux de ce que lui propose l’auteur de se plonger dans des émotions moins convenues, moins attendues…
L'intégralité, ici :