J'ai beaucoup entendu parler de Serge Joncourt, qui fait la une de nombreux magasines littéraires ou autres articles dédiés à l'écriture. J'étais donc très impatient de le découvrir.
On le classe souvent dans la catégorie des écrits sur la ruralité, comme Cécile Coulon. Et pour cause, notre histoire se passe dans la campagne française, celle dont on a un peu tous la nostalgie : loin de la fureur de la ville, du bruit des autoroutes...Et l'auteur sur ce point arrive à nous enchanter quand il nous parle des champs à perte de vue, de la menthe sauvage qui embaume, etc.
Maintenant, passé tout ce beau décor émouvant, on est plongé dans une intrigue qui se déroule à la fin des années 70, où on découvre que cette époque ci avait aussi ses démons et ses terroristes.
Il y a certes beaucoup de passages assez intéressants, sur les débats liés à la construction d'une autoroute, ou le discours de Mitterand dans un stade de foot rempli à craquer alors que le socialisme s'apprête pour la première fois à remporter les présidentielles, ou encore les peurs liées à l'évènement de Tchernobyl.
Et pourtant, malgré tout ça, je n'ai jamais vraiment réussi à m'attacher aux personnages, ni à me passionner vraiment pour l'histoire. Pas mon type d'écrivain somme toute, juste une histoire d'alchimie difficile à décrire, une question de goûts j'imagine.